Beaucoup d'internautes m'écrivent et certains m'envoient parfois des témoignages. Vous en trouverez quelques un sur cette page, avec leur accord bien évidemment.
- Témoignage de M. Yves Salmon, avril 2006. On y parle de Lucien Chrétien, des Orphelins apprentis d'Auteuil, de la marque CARAC, de l'entreprise Herson à Pithiviers... (04/2006)
- Témoignage d'Eric, heureux possesseur d'un Revox A77. Mais...
- Témoignage de Stéphane, heureux possesseur d'une Barthe Rotofluid et d'autres antiquités électoniques
- Témoignage d'un internaute qui, écrivant ses mémoires, se souvient d'un poste de sa jeunesse. Vous pourrez le retrouver sur son blog.
- Témoignage de Jean-François qui a travaillé chez LAG Electronique à la fin des années 1970 et qui, en faisant une recherche sur ce nom, est tombé sur cette page (10/2013).
- Témoignage et documents sur la création d'Eurelec et de ses petites ou grandes soeurs qui m'a été envoyé par un internaute Italien, M. Paolo Califano (11/2013).
- Témoignage de Jean-Pierre Morel avec qui j'ai échangé à propos d'un amplificateur Luxman LV103 et qui raconte la passion de son père pour la TSF et la HiFi qu'il lui a visiblement transmis. (08/2019).
- Témoignage de JMJ à propos de la polémique concernant les avantages et inconvénients des entrainements "galets" vs "courroie" des platines disques. (09/2019).
- Témoignage de PCT qui nous raconte comment il a découvert l'électronique et comment il a entretenu cette passion au cours du temps (10/2022).
Témoignage de M. Yves Salmon sur Lucien Chrétien d'avril 2006. Si vous allez sur la page conseil , vous trouverez la couverture d'un livre de Lucien Chrétien sur la réparation des postes de radio. Un internaute l'a eu comme professeur alors qu'il était aux "Orphelins Apprentis d'Auteuil". Vous pouvez en savoir plus en allant sur son site : http://papymac.free.fr/
Bonjour,
En recherchant Lucien Chrétien, je tombe sur votre site qui me rappelle ma jeunesse.
De 1941 à 1944, j'étais aux orphelins apprentis d'Auteuil à Paris à l'atelier de radio. J'y ai connu Lucien Chrétien, il venait le lundi faire un cours d'électricité pour les radios, les électros et les mécanos.
Les postes que nous montions avaient pour marque C.A.R.A.C. (construction appareils radio, antenne, cadres)
Lucien Chrétien était l'ingénieur conseil. Je me souviens encore bien de lui, un grand homme qui en imposait, très gentil, avec de grosse lunettes d'écaille. Un jour, il est arrivé avec un dessin pour que nous fassions des cadres antibrouillages pour écouter la BBC. Puis il a disparu de la circulation, je suppose aujourd'hui qu'il devait faire de la résistance et qu'il s'est mis au vert.
Je signale qu'aux apprentis, nous avons dû travailler pour les Allemands, mais par derrière, notre chef d'atelier, Monsieur Mayeur, nous apprenait le morse. En général, les apprentis étaient hostiles à l'occupant. Dans les éducateurs, il y avait les pour et les contre, mais plus-tôt des contre. J'ai été pensionnaire jusqu'en mai 1944, et nous ne nous rendions pas bien compte de ce qui se passait et je crois que nous n'en parlions pas entre nous.
Notre surveillant prétendait que les alliés ne pourraient jamais débarquer, il se basait sur les difficultés de transports pour les pèlerinages. Par contre le père Pichon, sous directeur, ancien officier artilleur, se réjouissait du succès des bombardements alliés sur les usines Renault de Boulogne Billancourt.
A la libération je me suis engagé dans le S-O et de mai à décembre 1946, étant en garnison à Trèves, j'avais acheté chez Radio-Champerret un multimètre Chauvin Arnoux, qui marche encore (sauf l'ohmmètre faute de pile), un ondemètre hétérodyne qui m'a servi longtemps, tout ça pour dépanner les postes de mes copains sous officiers de mon unité.
Savez vous que Lucien Chrétien est l'inventeur du changement de fréquence (Note : en fait, il est l'inventeur d'un changement de fréquence particulier, le Strobodyne. Pour plus de précisions, voir Strobodyne, des amplis à contre réaction, montage utilisé en son temps pour modifier la tonalité des récepteurs. Avant guerre, il avait fait réaliser par les OAA, pour un client, un récepteur ondes courtes avec 4 ou 5 bandes, changement de fréquence à 2 lampes séparées , précédé d'un ampli HF et suivi de 2 étages d'ampli MF 472 Khz., avec système anti fading, préampli et ampli de puissance Push-Pool. Les vieilles lampes à support octal, EL3, ECH3, EZ4 etc... pentode de puissance, changeuse de fréquence pentode-triode, les amplificatrices détectrices : pentode double diode....
Les pannes les plus courantes, claquage des condos de filtrage qui mettaient à genoux l'alimentation de 250 v, quand la biplaque de redressement n'y laissait pas sa vie. J'ai par la suite, revenu à la vie civile fais encore de la radio à Pithiviers pour 2 patrons, et ma fille a encore un poste à lampes de ma réalisation monté de toute pièces en 1952. Dans les années 57-60, j'ai capté le BIP du Spoutnik. J'ai également fait des essais de télécommande avec une double triode de puissance 6N8 si j'ai bonne mémoire. Pour régler la fréquence j'utilisais des fils de Leucher. Puis, dans mon travail, électricien, j'ai réalisé pour Simca Poissy les premières armoires électroniques qui devaient équiper une chaîne de montage en tôlerie.
Je suis passé de la radio à l'électricité en général dans les années 50 et j'ai stoppé le radio dépannage l'année de mes 30 ans. Je me suis un peu intéressé aux transistors, mais plus par curiosité qu'autre chose, pour comprendre comment ça marche.
J'ai aujourd'hui passé 80 ans et je suis dépassé par les événements, ça va trop vite. J'ai encore mes fers à souder, mes multimètres et même des pièces anciennes, résistances et condos qui vont bientôt partir à la poubelle. Pour m'amuser, j'ai monté des kits de petits postes à transistors des débuts, puis j'ai bricolé ma chaîne HI-FI, table de mélange etc, etc ... J'avais acheté dans les années 70 le premier ampli tuner MF de chez Esart, qui marche encore en amplificateur stéréo, derrière un magnéto TEAC. dont les commutateurs sont plus ou moins oxydés par le temps et ont des mauvais contacts.
J'ai eu en mains les livres de l. Chrétien sur la théorie de la radio et celui sur le dépannage que vous citez.
Maintenant, je prends un dépanneur pour ma télé ou mes appareils HI-FI et je copie de la musique sur iTunes Apple Store. J'ai gardé la manie de démonter les postes qui ne marchent plus pour récupérer les pièces, mes plus ça va, plus elles sont réduites, et il n'y a que la déchetterie pour s'en débarrasser, gare à l'environnement.
Je vais vous laisser pour m'occuper de mon dîner, je suis veuf, et seul à la maison depuis 3 ans.
Après je vais retourner sur votre site rajeunissant.
Cordialement.
Je vous passe des photos des ateliers de la maison Herson (Ets Le Henand) à Pithiviers où j'étais employé comme metteur au point en 1947-1948. Je ne suis pas sur les photos. vous pouvez les mettre sur votre site. Vous pouvez ajouter ceci à mon témoignage sur votre site.
Cordialement
Commerçant à Pithiviers rue de la Ribellerie, les Ets. Georges Le Henand (dit Geogeo) étaient vendeurs de matériel ménager, installateur électricien, (1 ouvrier et 1 apprenti si bonne mémoire) et fabricant de poste de TSF sous la marque Herson (1 monteur metteur au point, 1 dépanneur toutes marques, 1 apprenti pour la mise en boîte). Les photos montrent les petits ateliers dans une maison à étages. il y a l'atelier montage et réparation au 2e, l'atelier de mise en boîte au 3e. Au 1er l'atelier de réparation petit ménager (1 employé), le magasin au rez de chaussée (tenu par les patrons), donnant sur la rue avec l'enseigne "Herson".; dans la maison voisine, le rayon ménager tenu par une cousine du patron.
En 1948...
En 2021
La fabrication a marché pendant les pénuries de l'occupation et s'est terminée en 1948 avec le retour des marques dont la vente était plus rentable. Fermeture de la partie construction entraînant le renvoi de 2 employés : le monteur régleur (moi) et le metteur en boîte. Le monteur est passé à l'installation électrique en extra puis est entré chez un autre électricien de la localité. L'apprenti que j'ai aidé dans ces cours par correspondance a fini chez L.E.S. (Laboratoire Electronique du Son).
Il y avait des postes simples à 5 lampes en courant alternatif H.T. 250V et des tous courants H.T. 110V. Tous comportaient 3 gammes : OC, OM, GO. Hétérodyne à changeur de fréquence, en somme ce qui se faisait aux Apprentis d'Auteuil. Il y avaient 3 ou 4 modèles.
A côté, il faisait des petits lecteurs de couleurs avec 3 disques pour déterminer la valeur des résistances. Les pièces en alu étaient sérigraphiées à l'extérieur, le pliage et l'assemblage faits à l'atelier. Je crois qu'il fournissait des revendeurs de matériel radio.
Taille réelle : 95 m/m X 34 m/m
épaisseur : 2,5 m/m, 58 000 ohms
Note Pascal Chour : je ne connaissais pas les Orphelins Apprentis d'Auteuil. Un jour, en mettant de l'ordre dans les affaires de famille, j'ai eu la surprise de trouver le petit objet ci-dessous (recto - verso).
Ce petit objet a appartenu à ma grande tante qui était soeur dominicaine (Soeur Thérèse de l'Enfant Jésus). Je ne sais pas comment elle est entrée en possession de ce petit dépliant mais voici ce qu'en dit Yves Salmon :
"Si j'ai bonne mémoire, il s'agit d'un petit dépliant envoyé aux bienfaiteurs pour les remercier de leurs dons et les assurer de la reconnaissance des apprentis. En effet, à la messe de tous les jours, les apprentis priaient pour les bienfaiteurs..."
Monsieur Yves Salmon est décédé en septembre 2012 à l'âge de 87 ans.
Je m'appelle Eric, je vis en Irlande depuis longtemps, et j'ai découvert votre site par hasard. Félicitations ! J'ai apprécié les pages radios HiFi etc, ayant moi-même pratiqué l'enregistrement sonore sur cassettes et bandes magnétiques pendant des années. Je suis l'heureux possesseur d'un JVC VR5515LX et d'un A77 (4 pistes, oui je sais...) en parfait état et reste dans notre maison familiale en France. Bonne journee
Eric
Ces deux chaines ont un son trés agréable que l'on ne retrouve pas sur les "chinoiseries " modernes de plus j'écoute encore mes vynils.Vos explications concernant le dépannage ( mon ancien métier) sont trés explicites et claires on y voit le passionné des belles choses de qualité tant esthétiques que techniques que l'on savait faire avant .Je vais redescendre du grenier une platine disque Barthe Rotofluid à courroie avec changement de vitesses (33-45) par un système de dérailleur ( comme sur un vélo) un truc assez capricieux d'ailleurs, cette platine a l'ampli intégré ( partie puissance 2 vénérables 2n3055 par voie) avec entrées cassette et tuner par clavier mécanique, un son très avenant, une tsf Sonneclair Super Lux Clavier j' ai aussi un électrophone Dual a lampes état neuf d'origine avec sa notice mais le chimique de filtrage est mort suite à un repos trop long, je vais réviser tout cela cet hiver afin de redonner vie a ces belles choses.Emmaüs ( le td Barthe vient aussi de la) c'est une mine d'or concernant la récup de hifi ancienne et de tsf a restaurer, avis aux amateurs! c'est souvent vendu un prix dérisoire. Bon courage dans toutes ces restaurations de notre patrimoine du plaisir des oreilles. Stéphane |
Bonjour, Merci pour votre site. Je vous cite sur http://lefenetrou.blogspot.com Je suis en train d'écrire mes mémoires.
Extrait en cours : Le poste de radio à lampes Il y avait sur le buffet de la cuisine un poste de radiodiffusion. Sa façade était partagée en deux parties, à gauche le haut parleur, à droite l'affichage des noms de stations sur une plaque de verre imprimée. Parmi ces noms, il y avait Limoges, Niort, Sottens – en Suisse -,. Ce devait être un poste de la marque Sonora.
Un jour le poste est tombé en panne. Mon père a acheté un livre spécialisé que j'ai trouvé fort compliqué. Il traitait des lampes, leurs brochages, leurs caractéristiques. Il s'est lancé dans la réparation du poste. Je me souviens qu'il y avait beaucoup de poussière. Sur la face arrière du panneau de protection, il y avait un plan d'emplacement des lampes qui tenait à peine et que m'on père a soigneusement mis de côté. J'étais en train d'apprendre les prémisses du bricolage ! en faisant des soudures, en remplaçant des lampes. Il m'a expliqué qu'une lampe était une « valve ». Il y avait des condensateurs avec l'inscription 0,1µF. 0,1µF signifie micro-farad. J'ai ainsi découvert l'alphabet grec et appris ce qu'était le Farad. Je le retrouverais quand nous construirions le poste à galenne. A l'époque il y avait des cours de radio par correspondance. La société qui assurait ce service était Eurelec.
Aujourd'hui « cours de radio » comme « cours de télévision » serait compris comme un cours pour passer à la radio ou à la télé !
http://lefenetrou.blogspot.com
Bonsoir,
Je suis tombé sur votre site tout à fait par hasard en recherchant des internautes qui connaissaient la société LAG ELECTRONIQUE.
Il s'avère que j'y ai été employé en tant que vendeur de juin 1979 à Février 1981, l'adresse était au 26 rue d'Hauteville à Paris (10ème)
et le patron s'appelait Mr LAGALA, un sacré bonhomme (LAG ELECTRONIQUE) et il y avait bien un autre dépôt en région parisienne à Orgeval (78)
au bord de l'autoroute A13 ou j'ai aussi travaillé quelque temps.
Ont y trouvait de tout et effectivement des produit venant de Russie.
Je me souviens encore voir ces produits dans des caisses en bois et eux même dans du papier gras,
contrôleur universel, pince ampèremétrique, etc, etc...
Que de souvenirs en regardant votre site.
Merci
Jean-François Billy
Bonjour Pascal,
j'ai lu dans votre site ceci: "la Scuola Radio Elettra, l'équivalent d'Eurelec en Italie dont j'ignorais alors l'existence". Je veux vous reconter l'histoire et la naissance de Scuola Radio Elettra et Eurelec...
Si vous voulez connaitre la suite, allez sur cette page.
Paolo Califano
Bonjour Pascal,
durant toute mon enfance, j'ai côtoyé un père passionné de TSF puis de matériel HiFi de la "première heure" (tuner, ampli et enceintes). Né en 1898, il avait construit son premier récepteur équipé d'un détecteur à galène en 1912 qui lui avait permis alors de capter une émission depuis Melbourne.
Durant ma petite enfance, j'écoutais la musique devant le poste de TSF, fabriqué par mon père, avant qu'il ne se décide, à regrets, à l'achat en 1958 d'un poste radio "Ducretet-Thomson". Puis arriva la période de la Hi-Fi avec un premier ampli mono et un tuner FM, acquis au "Comptoir Championnet", une platine "Dual", et une enceinte 3 voies "maison".
Ensuite une partie de ce matériel céda la place, à un ampli-tuner "Goodmans" et à une paire d'enceintes, toujours "maison" , équipées de H.P. "Perless" et "Audax". Un ampli et un tuner "Scott" les remplacèrent, ainsi qu'une platine "TD 160 Thorens".
Actuellement, outre l'ampli Luxmann LV 103, l'équipement se compose d'un tuner "Yamaha T 80" et d'enceintes "JM Lab OPALE", le tout acquis en 1986 chez un revendeur lyonnais ( "Denys") , de la platine "Thorens TD 160" équipée maintenant d'une cellule "Audiotchnica", et d'un lecteur CD "Denon DCD 720 AE".
Je vous avoue néanmoins, ma préférence vers l'écoute de disques vinyle plutôt que de CD ; cette tendance est peut-être le fait d'une attirance vers une musicalité plus chaude et riche en harmoniques, ayant été musicien amateur (de 11 ans à 40 ans) essentiellement en orchestre d'harmonie et classique .
Mais un rêve dormais en moi depuis l'âge de 4 ans, celui de l'aviation, suite à la vue d'un meeting aérien à Mâcon mais aussi à l'attrait vers un avion modèle réduit construit par mon père . Cela m'a conduit, à l'âge de 10 ans vers l'aéromodélisme qui fut ma passion première jusqu'en 2018 !
Mais des évènements regrettables au sein du club que j'animais, ainsi que des problèmes de vue, m'éloignent maintenant de cette activité. Mais serait-ce aussi la sagesse qui me ramène à ma passion, restée intacte, de la musique au travers de la Hi-Fi ?
Enfin j'ai apprécié au plus haut point vos rubriques et articles abondamment illustrés et documentés, publiés sur votre site. Avec plaisir, j'y ai retrouvé retrouvé entre autres, une documentation du fameux "MECCANO" qui m'a permis de découvrir le monde magique de la mécanique jusqu'à l'âge de 16 ans !
Encore merci pour vos précieux conseils, et bravo pour votre détermination à faire revivre "l'âge de la TSF" et "autres vieilleries".Sachez que je consulterai maintenant régulièrement votre site.
Bien amicalement,
Jean Pierre Morel.
Bonjour,
Je suis tombé par hasard sur votre site et j'ai beaucoup apprécié votre Petit précis de Hifi. Nous devons avoir à peu près le même âge (vénérable !) et nous avons vécu les débuts de la HiFi... Quelle aventure !
Le Festival du son était un événement très attendu, pour y admirer les monstres sacrés (Marantz, Mc Intosh, etc.) et moquer les bricoleurs (Scientelec...).
J'étais un lecteur assidu de la Revue du Son et j'ai même eu l'honneur d'avoir Rémy Lafaurie, son rédacteur en chef, comme prof de maths !
Vous avez fort bien résumé, dans un style alerte et plaisant, les principaux points importants, trop souvent méconnus de nos jours. Vous n'avez pas hésité à tirer à boulets rouges sur cette juteuse escroquerie des câbles pour gogos fortunés, ce dont je vous remercie, et vous rappelez fort justement qu'avoir de belles basses avec de petites enceintes est une utopie...
Sur un point, cependant, je ne partage pas votre avis : je possède une platine Garrard 401 depuis une grosse quarantaine d'années et son galet ne s'est jamais déformé, ni n'a répercuté la moindre vibration sur le plateau ! À l'époque où je l'ai achetée, la polémique faisait (déjà) rage entre les tenants de la courroie (Thorens) et ceux du galet (Garrard), mais je n'ai jamais eu à regretter mon choix.
Merci pour ce très intéressant site : je n'en ai parcouru qu'un tout petit bout aujourd'hui, mais je vais poursuivre ma lecture avec grand plaisir... En particulier la rubrique dépannage, pour voir si j'y trouve des idées nouvelles.
Cordialement,
JMJ
Sur cette polémique, j'avais répondu : son origine vient probablement du fait que l'immense majorité des "tourne disques" et autres "pick-up" d'avant et après guerre utilisaient des galets et que les qualités de fabrication étaient très variables. Souvent, après quelques années, le caoutchouc du galet étaient complètement sec et se déformait ou n’adhérait plus. C'est peut-être pour cela que les amateurs de HiFi n'aimaient pas trop cette technique dont on connaissait les inconvénients.
Maintenant, une Garrard, ce n'est pas un "pick-up". Bien entretenue, ça fonctionne longtemps ! J'en ai eu une à une époque, ainsi qu'une Dual. Ça marchait bien.
Bonjour,
Je suis tombé un peu par hasard sur votre site et aussi celui de forum retrotechnique, en fait j'y suis arrivé parce qu'avais vu sur Le Bon coin une vente de lampe E452T que je suspectais être une triode des années 30-40 et qui s'est confirmé. Bon, peu importe la lampe, j'ai retrouvé sur les sites différents "postes" que j'ai connu dans ma jeunesse ! J'ai 68 ans donc trop jeune pour avoir appris les postes des années 30-50 (mais connu oui), mais justement quand j'avais 15-17 ans je me suis lancé dans la récupération de postes à lampes chez les radios électriciens de l'époque, qui en étaient encombré et qui me les donnait sans soucis. J'ai donc commencé à remettre en fonctionnement ces antiquités, collectionné aussi les lampes et acheté des bouquins des éditons Radio, certains que j'ai toujours. Je pense avoir récupéré 30 ou 40 "TSF", certains très anciens (début années 30), d'autres plus récents si l'on peut dire.
J'ai étudié les mérites des 6V6 par rapport aux 6L6, j'aimais beaucoup les séries Transcontinentales rouges et jaunes, bref, on me disait AB1, ECH3 ou 12AU7, HP à excitation, ligne de CAV ou de contre réaction, push-pull classe AB, j'étais incollable ... Je me suis fabriqué un ampli à lampes pour guitare, j'ai modifié pour des amis des postes en ampli de guitare, je détestais les transistors, bref j'étais déjà à 16-17 ans dans le "vintage" !
La vie a fait que cette passion pour l'électronique m'a permis de m'orienter dans cette branche même si j'ai fini prof de maths plutôt que de radio...
Je louche donc toujours sur les "vieux postes", non par intérêt mais peut être par nostalgie. Il m'arrive d'aider les vendeurs en leur indiquant que cette radio est daté d'environ 1938-40 quand je vois les lampes. Mais surtout je leur donne des conseils de sécurité, notamment sur le test d'un poste ! A la limité que ça se mette à fumer c'est pas grave mais c'est surtout sur le fait d'aller mettre les mains dedans ... Surtout si c'est un "tous courant", sans transfo et où la masse est relié à un des fils secteur ! J'ai de cuisants souvenirs de ma jeunesse , quand je me prenais le jus en touchant le bouton du poste, car je touchais la vis métallique qui fixait le bouton, donc la masse... Notez que je savais , j'utilisais un autotransfo pour descendre de 220 à 110 mais je savais aussi qu'un autotransfo n'isole pas donc je m'attendais plus ou moins à me prendre une "châtaigne" (c'est moins grave parait-il quand on s'y attend) mais ça n'empêchait pas de ressentir le jus de temps en temps.
Evidemment un novice ne sait pas si c'est un tous courant ou non mais il faut déconseiller de brancher les postes quand on ne sait pas voir s'il y a un transfo, un fusible, etc... Faire brûler le "cordon chauffant" est une chose (peu agréable), s'électrocuter en est une autre et ces petits "tous courants" sont des pestes.
J'espère ne pas vous avoir ennuyer avec mes souvenirs lointains ....
Cordialement