Sanyo TRC 5850 Dictaphone
Appareil : Lecteur enregistreur à micro-cassettes
Date : 1984
Marque : Sanyo
Modèle : TRC 5850
Alimentation : 3V
Vitesse de bande : 1,2cm ou 2,4cm par seconde
Entrées : Microphone intégré ou externe
Sorties : Ecouteur, haut-parleur
Fonctions : Commande à distance, mode dictaphone ou conférence, Index, compteur, avance et retour rapide, effacemment rapide
Matière : Aluminium brossé et matières plastiques
Dimensions : 130 x 22 x 65 mm
Poids : 270g avec les piles
Prix : 1100FF en 1984
Ce n’est pas de la HiFi mais comme je n’ai pas prévu de rubrique pour ce type d’appareil, je le mets ici.
Présentation
Ce petit dictaphone japonais utilisant des micro-cassettes est d’une très belle qualité de fabrication. Son boitier essentiellement en aluminium avec un bandage en matière plastique est très agréable au touché. Les commandes sont d’une grande douceur et intelligemment disposées. Bref, un petit bijou bien fini comme les japonais savent et aiment le faire.
Les fonctionnalités sont complètes (voir en haut de la page). Un petit regret, la prise d’alimentation externe n’est pas le modèle le plus courant. Et c’est la raison pour laquelle je l’ai démonté pour voir s’il n’était pas possible de la changer.
Démontage
Malheureusement, je n’ai pas de photos du démontage et c’est dommage car à l’intérieur, c’est assez épique.
Si vous voulez accéder à l’électronique, il faut démonter l’appareil par la face arrière. Il y a 6 + 1 vis. Repérez les biens car elles ne font pas toutes la même taille. Par ailleurs, ne les perdez pas : certaines sont presque de la taille de vis que l’on peut trouver en horlogerie.
Pourquoi « +1 » ? Une des vis se trouve dans le compartiment à pile et n’est pas très accessible.
Ceci fait, la coque se démonte mais certaines parties sont collées (du côté du bouton de volume) et il faudra faire attention de ne pas forcer au risque de déformer la coque.
Une fois ôtée, la face arrière du circuit imprimé est visible. Avec la microélectronique, on est habitué aux lignes de connexions biens droites. Ici, on est encore dans un dessin qui semble très manuel.
Une seule vis fixe le circuit imprimé au reste de la mécanique. Une fois retirée, il faut procéder avec douceur pour sortir le circuit imprimé. Il y a des fils baladeurs un peu partout et certains sont collés au reste du boitier.
Pour le dégager, il vous faudra également dévisser le support des piles. Il y a trois vis. Seules deux sont à dévisser (les deux plus grosses).
Après un peu d’acrobatie, vous pourrez retirer en partie le circuit imprimé… Qui est plein comme un œuf, ce n’est pas peu dire.
Côté composants traversant, vous verrez parfois des empilages de composants montés les uns sur les autres (par exemple, deux condensateurs chimiques surmontés eux-mêmes d’une self).
Et comme ça ne suffisait pas, vous trouverez côté circuit imprimé des (gros) composants montés en surface (CMS).
Disons le tout de suite, devant ce tableau, j’ai renoncé à changer la prise. Je me suis contenté d’un petit nettoyage et j’ai remonté le tout.
Consommation
En avance rapide, l’appareil consomme 90mA. Je n'ai pas fait de mesures avec les autres fonctions mais globalement, l'appareil consomme peu et dispose donc d'une bonne autonomie.
mars 2021