Schémathèque EURELEC
Numérisation Alain PASQUET - Mise en page Pascal CHOUR - 2016
La schémathèque des récepteurs à transistors comprend 7 fascicules judicieusement répartis dans le cours.
Elle constituera un recueil de notes intéressantes tant didactiques que techniques : didactiques en tant qu’elles vous donneront une idée générale des qualités intrinsèques des produits de notre industrie nationale ainsi que celle des pays Européens, techniques parce qu’elles pourront vous aider utilement pour le contrôle ou pour le dépannage éventuel des récepteurs à transistors existant actuellement sur le marché.
Feuilletez souvent les différents fascicules de votre schémathèque, surtout dans les premiers temps afin d’y découvrir les nouveaux circuits ou des éléments inconnus ; toutefois ne vous inquiétez pas outre-mesure si vous ne comprenez pas immédiatement tous les schémas. En effet, avec la suite graduelle du cours et en effectuant successivement tous les exercices prévus, vous réussirez en toute certitude à venir à bout des difficultés que vous pourriez éventuellement rencontrer au début.
Je vous conseille donc de conserver avec le maximum de soin les fascicules que vous recevrez au fur et à mesure, bien que vous puissiez ne pas obtenir de résultats ce qui se comprend très facilement au début : vous pourrez en tirer tout le parti attendu quand vous serez plus avancé dans votre étude.
La première difficulté que vous rencontrerez sera le grand nombre de signes graphiques censés représenter la même chose dans un schéma électrique. En vertu de quoi, pour pouvoir comprendre le fonctionnement d’un circuit déterminé, il est indispensable en premier lieu de connaître la signification de chacun des symboles contenus dans le schéma de ce circuit.
En France, il existe une normalisation précise des signes graphiques (ou symboles) pour les télécommunications et les appareils s’y rapportant, ce qui en fait doit faciliter notablement l’interprétation des schémas. Toutefois tous les constructeurs n’ont pas encore adopté ces signes normalisés pour l’ensemble des schémas relatifs aux appareils qu’ils réalisent.
En conséquence de quoi, afin que vous n’ayez aucune difficulté d’interprétation, j’ai tenu à réunir dans un seul recueil aussi complet que possible un grand nombre de symboles de constructeurs français et européens.
Afin de vous faciliter le travail d’interprétation dans tous les schémas que vous verrez par la suite, j’ai utilisé les mêmes symboles que ceux exposés dans cette première schémathèque.
Les différents symboles désignant un même type d’éléments sont équivalents entre eux, bien qu’ils se différencient notablement l’un de l’autre et dans certains cas ils sont même assez différents.
Retenez présentement que le premier symbole indiqué est celui correspondant à la normalisation française.
En figure 1 sont représentés les différents symboles graphiques adoptés par des divers constructeurs pour représenter schématiquement les transistors du type PNP (figure 1a), les transistors "drift" (figure 1b) et les diodes (figure 1c) ; pour les transistors NPN vous pourrez rencontrer des symboles en tous points similaires à ceux représentant les transistors PNP avec la seule différence que la flèche de l’émetteur qui allait de l’extérieur vers la base, va dans ce cas de la base vers l’extérieur.
En figure 2, vous voyez les différents symboles qui peuvent être utilisés pour représenter de façon schématique les résistances fixes les potentiomètres réglables et ajustables.
En figure 3, sont représentés les signes graphiques utilisés pour schématiser les condensateurs fixes, des condensateurs variables à 1 ou 2 cages couplées et des condensateurs ajustables.
Notez encore dès maintenant que dans certains cas les symboles peuvent être accompagnés d’autres signes particuliers, leur signification étant en général précisée sur le schéma même.
Les symboles relatifs aux différents types d’inductances et de transformateurs sont indiqués en figure 4 ; pour les inductances et transformateurs sur circuit magnétiques à tôles, on adopte respectivement les représentations des figures 4a et 4d, pour les inductances et les transformateurs sur circuit magnétique à poudre (ou ferrite) agglomérées, celles des figures 4b et 4e, et quand ces derniers éléments sont réglables on adopte les représentations des figures 4c et 4f.
Ensuite en figure 5 sont reportés les symboles utilisés pour la représentation des haut-parleurs.
Pour indiquer les connexions électriques on utilise normalement les symboles illustrés en figure 6a : quand on veut indiquer que les deux conducteurs se croisent sans qu’il y ait contact électrique entre eux, on adopte les représentations de la figure 6a (dans certains schémas l’un des deux conducteurs est interrompu, il n’y a ni point ni pontet, mais cette méthode de représentation est moins correcte).
Quand inversement, les deux conducteurs sont en contact électrique on les représente comme en figure 6b où un point à l’intersection des deux traits symbolise le contact entre les deux conducteurs.
En figure 7, sont réunis les signes graphiques se rapportant à différents types d’éléments ; plus précisément, en figure 7a se trouvent les symboles se rapportant aux batteries de piles ou d’accumulateurs, en figure 7b, les symboles des prises d’antennes et enfin en figure 7c ceux des prises de terre ou de masse.
Dans les schémas électriques des appareils, il n’y a pas seulement les signes graphiques de chacun des éléments dont ils sont composés, comme vous pourrez facilement le constater, il y a aussi des nombres : ils indiquent la valeur nominale de l’élément correspondant et éventuellement aussi d’autres renseignements utiles.
Dans des cas particuliers il se peut que les unités des mesures utilisées ne soient pas expressément marquées : vous devez alors bien vous rappeler que par convention, les valeurs des potentiomètres et des résistances sont exprimées en ohms (Ω), celles des selfs en microhenry (µH) et celles des capacités en picofarads (pF).
Vous pouvez trouver les nombres suivis des lettres k, M, m ou µ qui veulent dire respectivement qu’il faut multiplier par 1.000, 1.000.000,et diviser par 1.000 ou 1.000.000 l’unité fondamentale, en l’occurrence l’Ohm, le Henry ou le Farad.
Attention dans le cas des condensateurs en particulier, on trouve des expressions mµF ou nF
Je vous rappelle aussi que :
Enfin certains constructeurs peu sérieux qui ne disposent pas du caractère µ le remplacent par la lettre M qui en réalité signifie l’opposé. Aussi si vous voyez écrit 10 MF ne croyez pas qu’il s’agisse de 10 mégafarads, valeur astronomique irréalisable mais bien plutôt de 10 microfarads qui est déjà la valeur d’une capacité assez importante.
En figure 8, sont reportés quelques exemples d’indications des valeurs des éléments.
Dans le cas des condensateurs, vous pouvez trouver outre la valeur de la capacité, la valeur de la tension de service (VS) ou d’essai (VE) soit en volts soit en kilovolts reportée après la valeur de la capacité et séparée d’elle par un trait oblique.
Pour les condensateurs électrochimiques enfin, outre la valeur de la capacité, on indique souvent la tension de service (VS) exprimée en volts.