Numérisation des cours 1 à 5 et 25 à 30 : Pascal CHOUR - 2013
Numérisation des cours 6 à 24 : Alain PASQUET - 2016
COURS de TRANSISTOR par correspondance
EURELEC - COURS DE 16 à 30
PRATIQUE 16
Le récepteur construit à la leçon précédente ne peut servir que pour le contrôle de fonctionnement de l’émetteur et c’est ce contrôle que vous avez effectué en suivant les instructions du paragraphe 2 – 3 de la pratique 15. Toutefois, il est bon que vous répétiez ce contrôle afin d’être certain du fonctionnement correct de l’oscillateur automodulé. Si vous avez le moindre doute, recommencez également les contrôles avec votre appareil de mesure (paragraphe 2 -2 de la pratique 15) qui pourront vous servir à localiser d’éventuels défauts.
Si vous êtes certain du bon fonctionnement de l’émetteur, vous pouvez passer à l’exercice suivant, qui consiste en une modification partielle de la plaquette II’ et en la réalisation, sur la plaquette I d’un nouvel amplificateur BF en remplacement de l’actuel et d’un INTERRUPTEUR ELECTRONIQUE. Le détecteur, l’amplificateur BF et l’interrupteur électronique formeront le RECEPTEUR prévu pour fonctionner avec l’oscillateur automodulé en système simple de télécommande.
RECEPTEUR DE TELECOMMANDE – CONSTRUCTION
Comme le récepteur de télécommande sera réalisé sur les plaquettes II’ et I, vous allez procéder en premier lieu à leur préparation, en enlevant les connexions et les composants qui ne seront pas utilisés pour les nouveaux circuits.
Je vous signale toutefois que ces éléments seront encore utilisés soit dans cette leçon (connectés différemment) soit dans les prochaines, aussi je vous recommande de les conserver comme d’habitude avec le maximum de soin pour qu’ils ne soient pas endommagés et puissent ainsi être réutilisés au moment opportun.
PREPRATION DES PLAQUETTES
Prenez les plaquettes I et II’ et en premier lieu, retirez le bâtonnet de ferrite de la bobine de la plaquette II’. Dessoudez ensuite les trois transistors montés sur la plaquette I.
Dessoudez encore le condensateur C4 de 40kpF (ou 50kpF) (CA 38 – CA 2) et la connexion isolée entre CA 1 et CA 53.
Otez enfin toutes les connexions et les éléments soudés sur la plaquette I à l’exception des deux bouts de fil nu étamé qui la relient mécaniquement à la plaquette II’.
Nettoyez maintenant avec soin toutes les cosses restées libres en les débarrassant de toute trace de soudure ancienne.
Une fois terminé ce travail préparatoire, les plaquettes devront se présenter comme indiqué en figure 1 sur laquelle vous pouvez constater que les seuls éléments restants sont ceux relatifs au circuit détecteur monté sur la plaquette II’.
MONTAGE ELECTRIQUE
Le montage débute par la disposition des connexions sur les plaquettes, que vous pouvez effectuer en suivant les instructions suivantes.
Câblez (environ)
- 55 mm de fil isolé entre les œillets de CA 39 et CA 53. Ne soudez qu’en CA 53.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 38 et CA 40. Soudez aux deux points.
- 60 mm de fil isolé entre les œillets de CA 39 et CA 3. Ne soudez qu’en CA 39.
- 70 mm de fil isolé entre les œillets de CA 3 et CA 24. Ne soudez qu’en CA 3.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 24 et CA 26. Ne soudez qu’en CA 24.
- 70 mm de fil isolé entre les œillets de CA 26 et CA 12. Soudez aux deux points.
- 50 mm de fil isolé entre les œillets de CA 2 et CA 5. Ne soudez qu’en CA 2.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 5 et CA 7. Soudez aux deux points.
- 70 mm de fil isolé entre les œillets de CA 4 et CA 19. Soudez aux deux points.
- 65 mm de fil isolé entre les œillets de CA 13 et CA 28. Soudez aux deux points.
- 50 mm de fil isolé entre les œillets de CA 29 et CA 32. Soudez aux deux points.
- 65 mm de fil isolé entre les œillets de CA 14 et CA 33. Soudez aux deux points.
- 65 mm de fil isolé entre les œillets de CA 16 et CA 34. Soudez aux deux points.
- 60 mm de fil isolé entre les œillets de CA 11 et CA 15. Ne soudez qu’en CA 15.
- sur les œillets de CA 8 et CA 25 les extrémités de fil nu étamé qui constitue le support du potentiomètre P1 de 500Ω de façon que ce dernier soit disposé comme indiqué sur la figure 2.
- 30 mm de fil isolé entre les œillets de CA 11 et la cosse F de P1. Soudez aux deux points.
- 0 mm de fil isolé entre les œillets de CA 10 et la cosse C de P1. Soudez aux deux points.
- 30 mm de fil isolé entre les œillets de CA 26 et la cosse I de P1. Soudez aux deux points.
Les connexions sont maintenant toutes effectuées telles que vous pouvez les voir sur la figure 2 sur laquelle sont représentées la totalité de la plaquette I et la partie de la plaquette II’ sur lesquelles ont été effectuées les nouvelles connexions. Les éléments et connexions de cette dernière plaquette représentés en pointillés sont ceux déjà montés à la leçon précédente.
Vous allez maintenant compléter le circuit en montant les éléments nécessaires.
Câblez encore
- entre les languettes de CA 39 et CA 54 la résistance R8 = 1kΩ. N’effectuez aucune soudure.
- entre les languettes de CA 39 et CA 54 le condensateur électrochimique C6 = 100µF, sortie positive en CA 39. Ne soudez qu’en CA 54.
- entre les languettes de CA 39 et CA 55 la résistance R33 = 10kΩ. Ne soudez qu’en CA 39.
- entre les languettes de CA 40 et CA 55 le condensateur C4 = 40kpF (ou 50kpF). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 2 et CA 18 la résistance R36 = 47kΩ. Ne soudez qu’en CA 18.
- entre les languettes de CA 2 et CA 19 la résistance R32 = 4,7kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 3 et CA 20 le condensateur électrochimique C8 = 100µF, sortie positive en CA 3. N’effectuez aucune soudure.
- entre les languettes de CA 3 et CA 20 la résistance R34 = 1kΩ. Ne soudez qu’en CA 20.
- entre les languettes de CA 3 et CA 21 la résistance R35 = 10kΩ. Ne soudez qu’en CA 3.
- entre les languettes de CA 4 et CA 21 le condensateur C10 = 40kpF (ou 50kpF). Ne soudez qu’en CA 4.
- entre les languettes de CA 5 et CA 21 la résistance R37 = 47kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 7 et CA 24 le condensateur électrochimique C7 = 100µF, sortie positive en CA 24. Ne soudez qu’en CA 24.
- entre les languettes de CA 7 et CA 11 la résistance R6 = 470Ω positionnée à l’extérieur de la plaquette (figure 3). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 10 et CA 27 la résistance R12 = 47kΩ. Ne soudez qu’en CA 10.
- entre les languettes de CA 22 et CA 27 le condensateur C11 = 40kpF (ou 50kpF) positionné à l’extérieur de la plaquette (figure 3). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 11 et CA 28 la résistance R30 = 2,2kΩ. N’effectuez aucune soudure.
- entre les languettes de CA 11 et CA 28 le condensateur électrochimique C15 = 5µF, sortie positive en CA 28. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 12 et CA 29 la résistance R39 = 15Ω. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 13 et CA 30 la résistance R14 = 10kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 14 et CA 31 la résistance R7 = 1kΩ. Ne soudez qu’en CA 14.
- entre les languettes de CA 15 et CA 31 la résistance R28 = 560Ω. Soudez aux deux points.
- entre les œillets de CA 15 et CA 17 les sorties de l’un des supports de lampe que vous avez déjà utilisés dans la 8ème leçon pratique ; soudez aux deux points et vissez dans le support une ampoule de 6,3 V/70 mA (veillez à ce que le plot central de l’ampoule fasse bon contact avec la cosse CA 16).
- montez sur la plaquette I le transformateur T1 en le disposant comme indiqué en figure 3 et câblez ses deux sorties de la manière suivante (je vous rappelle que vous devez surélever le transformateur à l’aide de deux morceaux de fil de masse isolés avec du souplisso).
Sortie 1 : sur l’œillet de CA 5 – Sortie 2 : sur l’œillet de CA 22. Les sorties 3, 4 et 5 du transformateur resteront libres et il peut être nécessaire de les replier vers le haut afin de leur éviter tout contact accidentel avec le reste du circuit. - connectez à la plaquette I la torsade d’alimentation munie de pinces crocodiles isolées : soudez le fil noir sur la languette de CA 11 et le rouge sur celle de CA 12.
Pour compléter le récepteur, il ne vous reste plus qu’à câbler les cinq transistors.
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Sortie C : | à l’œillet de CA 19 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 55 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 54 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 22 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 21 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 20 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 28 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 27 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 26 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 31 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 30 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 29 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 34 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 33 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 32 |
Le câblage du récepteur est maintenant complètement terminé et les plaquettes I et II’ doivent se présenter comme indiqué en figure 3 sur laquelle ont été dessinées comme à l’habitude, la totalité de la plaquette I et seulement la partie de la plaquette II’ relative au nouveau montage effectué dans cette leçon.
Vous allez maintenant effectuer les différents contrôles nécessaires pour être certain de l’exactitude du montage et du fonctionnement correct du récepteur.
RECEPTEUR DE TELECOMMANDE – CONTRÔLE
Vous devez procéder en premier lieu au contrôle visuel qui vous permettra de découvrir d’éventuelles erreurs de câblage, vous effectuerez ensuite le contrôle au voltmètre et enfin vous pourrez mettre le récepteur en fonctionnement en utilisant l’émetteur réalisé à la leçon précédente et voir comment agit la télécommande.
CONTRÔLE VISUEL
Ce contrôle sera effectué seulement pour les connexions et les éléments montés dans cette leçon.
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CA 38 | œillet | connexion isolée à CA 40 |
CA 39 | œillet | connexion isolée à CA 53 connexion isolée à CA 3 de la plaquette I |
languette | sortie de la résistance R8 = 1kΩ sortie positive du condensateur électrochimique C6 = 100µF sortie de la résistance R33 = 10kΩ |
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CA 40 | œillet | connexion isolée à CA 38 |
languette | sortie du condensateur C4 = 40kpF | |
CA 53 | œillet | connexion isolée à CA 39 |
CA 54 | œillet | sortie E du transistor TR1 |
languette | sortie de la résistance R8 = 1kΩ sortie négative du condensateur électrochimique C6 = 100µF |
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CA 55 | œillet | sortie B du transistor TR1 |
languette | sortie de la résistance R33 = 10kΩ sortie du condensateur C4 = 40kpF |
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CA 2 | œillet | connexion isolée à CA 5 |
languette | sortie de la résistance R36 = 47kΩ sortie de la résistance R32 = 4,7kΩ |
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CA 3 | œillet | connexion isolée à CA 24 connexion isolée à CA 39 de la plaquette II’ |
languette | sortie positive du condensateur électrochimique C8 = 100µF sortie de la résistance R34 = 1kΩ sortie de la résistance R35 = 10kΩ |
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CA 4 | œillet | connexion isolée à CA 19 |
languette | sortie du condensateur C10 = 40kpF | |
CA 5 | œillet | connexion isolée à CA 2 connexion isolée à CA 7 sortie 1 du transformateur T1 |
languette | sortie de la résistance R37 = 47kΩ | |
CA 7 | œillet | connexion isolée à CA 5 |
languette | sortie négative du condensateur électrochimique C7 = 100µF sortie de la résistance R6 = 470Ω |
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CA 8 | œillet | fil nu étamé support de P1 |
CA 10 | œillet | connexion isolée à C de P1 |
languette | sortie de la résistance R12 = 47kΩ | |
CA 11 | œillet | connexion isolée à F de P1 connexion isolée à CA 15 |
languette | sortie de la résistance R30 = 2,2kΩ sortie négative du condensateur électrochimique C15 = 5µF sortie de la résistance R6 = 470Ω fil noir de la torsade d’alimentation |
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CA 12 | œillet | connexion isolée à CA 26 |
languette | sortie de la résistance R39 = 15Ω fil rouge de la torsade d’alimentation |
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CA 13 | œillet | connexion isolée à CA 28 |
languette | sortie de la résistance R14 = 10kΩ | |
CA 14 | œillet | connexion isolée à CA 33 |
languette | sortie de la résistance R7 = 1kΩ | |
CA 15 | œillet | connexion isolée à CA 11 sortie du support de lampe |
languette | sortie de la résistance R28 = 560Ω | |
CA 16 | œillet | connexion isolée à CA 34 |
CA 17 | œillet | sortie du support de lampe |
CA 18 | ||
languette | sortie de la résistance R36 = 47kΩ | |
CA 19 | œillet | connexion isolée à CA 4 sortie Cdu transistor TR1 |
languette | sortie de la résistance R32 = 4,7kΩ | |
CA 20 | œillet | sortie E du transistor TR2 |
languette | sortie négative du condensateur électrochimique C8 = 100µF sortie de la résistance R34 = 1kΩ |
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CA 21 | œillet | sortie B du transistor TR2 |
languette | sortie de la résistance R35 = 10kΩ sortie du condensateur C10 = 40kpF sortie de la résistance R37 = 47kΩ |
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CA 22 | œillet | sortie Cdu transistor TR2 sortie 2 du transformateur T1 |
languette | sortie du condensateur C11 = 40kpF | |
CA 24 | œillet | connexion isolée à CA 3 connexion isolée à CA 26 |
languette | sortie positive du condensateur électrochimique C7 = 100µF | |
CA 25 | œillet | fil nu étamé support de P1 |
CA 26 | œillet | connexion isolée à CA 24 connexion isolée à CA 12 sortie E du transistor TR3 (SFT352) connexion isolée à I de P1 |
CA 27 | œillet | sortie B du transistor TR3 (SFT352) |
languette | sortie de la résistance R12 = 47kΩ sortie du condensateur C11 = 40kpF |
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CA 28 | œillet | sortie Cdu transistor TR3 (SFT352) connexion isolée à CA 13 |
languette | sortie positive du condensateur électrochimique C15 = 5µF sortie de la résistance R30 = 2,2kΩ |
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CA 29 | œillet | connexion isolée à CA 32 sortie E du transistor TR4 (SFT322) |
languette | sortie de la résistance R39 = 15Ω | |
CA 30 | œillet | sortie B du transistor TR4 (SFT322) |
languette | sortie de la résistance R14 = 10kΩ | |
CA 31 | œillet | sortie Cdu transistor TR4 (SFT322) |
languette | sortie de la résistance R7 = 1kΩ sortie de la résistance R28 = 560Ω |
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CA 32 | œillet | connexion isolée à CA 29 sortie E du transistor TR5 (SFT322) |
CA 33 | œillet | connexion isolée à CA 14 sortie B du transistor TR5 (SFT322) |
CA 34 | œillet | connexion isolée à CA 16 sortie Cdu transistor TR5 (SFT322) |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 5 |
Sortie 2 : | à l’œillet de CA 22 |
Sortie 3 : | libre |
Sortie 4 : | libre |
Sortie 5 : | libre |
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Cosse I : | connexion isolée à CA 26 |
Cosse C : | connexion isolée à CA 10 |
Cosse F : | connexion isolée à CA 11 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 19 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 55 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 54 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 22 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 21 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 20 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 28 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 27 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 26 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 31 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 30 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 29 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 34 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 33 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 32 |
Le contrôle visuel étant terminé, vous pouvez passer à la vérification avec votre contrôleur universel.
CONTRÔLE AU VOLTMETRE
Avant de procéder à ce contrôle, tournez complétement à gauche l’axe de commande du potentiomètre P1 puis connectez la torsade d’alimentation à une pile de 4,5 V (rouge au pôle positif et noir au pôle négatif).
Dans ces conditions, l’ampoule est éteinte, mais si vous tournez lentement vers la droite le potentiomètre P1, à un certain point, l’ampoule s’allume et reste allumée pour tout le reste de la course du potentiomètre.
Il est important de noter que l’ampoule s’allume d’un seul coup pour une position bien déterminée de P1 et se maintient ensuite avec une luminosité constante pour le reste de la course : ce comportement démontre que le circuit fonctionne régulièrement.
Si au contraire, la luminosité de l’ampoule augmente progressivement au fur et à mesure que vous tournez l’axe de P1, votre circuit ne fonctionne pas correctement et il y a lieu dans ce cas de contrôler à l’ohmmètre l’état de la résistance R39 = 15Ω (CA 12 – CA 29).
Ensuite vous procédez au contrôle proprement dit à l’aide du contrôleur du cours Radio préparé pour la mesure de tensions continues en gamme 10 V.
Le contrôle consiste en la mesure de tensions aux sorties des transistors, d’abord avec l’ampoule éteinte, puis avec l’ampoule allumée.
Pour effectuer les mesures correctement vous devez partir de la condition pour laquelle l’ampoule est allumée et tourner lentement à gauche le potentiomètre jusqu’à ce qu’elle s’éteigne. Sitôt éteinte, arrêtez la manœuvre de P1 et effectuez les mesures en disposant les pointes de touches du contrôleur comme indiqué dans le tableau de la figure 4, où sont également reportées, pour chaque mesure, les deux valeurs extrêmes entre lesquelles doivent être comprises les valeurs relevées.
Il peut arriver qu’ayant réglé le potentiomètre pour éteindre l’ampoule comme je vous l’ai indiqué ci-dessus, celle-ci se rallume au bout de quelques instants. Ceci n’est pas un défaut, mais dû simplement à l’échauffement tout à fait normal des transistors. Dans ce cas, il convient de tourner encore un peu le potentiomètre de façon à éteindre à nouveau l’ampoule.
Ayant terminé la première série de mesures avec l’ampoule éteinte, tournez très lentement le potentiomètre de façon à l’allumer de nouveau. Arrêtez alors la manœuvre et effectuez les mesures indiquées dans le tableau de la figure 5. Dans ce cas, encore, vous devrez trouver des valeurs comprises entre les deux valeurs extrêmes portées pour chaque mesure dans le tableau.
Les six premières mesures doivent vous donner des résultats identiques à ceux trouvés précédemment, alors qu’à partir de la 7ème, les résultats diffèrent selon que l’ampoule est allumée ou éteinte.
S’il vous arrive que les tensions mesurées diffèrent trop de celles indiquées dans le tableau, vous devrez vérifier à l’ohmmètre les éléments du circuit afin de découvrir celui qui, défectueux provoque l’irrégularité.
Après vous être assuré du bon fonctionnement du récepteur, vous terminerez la manipulation par le test de fonctionnement de la télécommande.
CONTRÔLE DE FONCTIONNEMENT
En premier lieu, préparez le récepteur, qui, naturellement, doit toujours être connecté à sa pile d’alimentation : enfilez le bâtonnet de ferrite dans la bobine du récepteur et partant des conditions pour lesquelles l’ampoule est allumée, tournez lentement vers la gauche l’axe de P1 jusqu’à ce que celle-ci s’éteigne.
Prenez maintenant l’oscillateur automodulé que vous avez réalisé à la leçon précédente et mettez-le sous tension sur sa propre pile d’alimentation. Disposez-le à proximité du récepteur dans sa position déjà adopté dans la leçon précédente (à ce propos vous pouvez éventuellement vous reporter à la figure 7 de la pratique 15).
Lorsque les deux appareils seront suffisamment proches, vous verrez l’ampoule du récepteur s’allumer, mais en éloignant l’oscillateur du récepteur, la lampe doit s’éteindre. Si ceci se produit lorsque la distance entre les deux appareils est très peu augmentée, c’est que le bâtonnet de ferrite n’est pas dans sa position idéale dans la bobine du récepteur.
Dans ce cas, déplacez le bâtonnet dans la bobine de façon à faire réallumer l’ampoule : vous pourrez noter que la lampe reste allumée pour un certain déplacement du bâtonnet. Il vous sera possible de déterminer les deux positions extrêmes du bâtonnet pour lesquelles l’ampoule s’éteint et de disposer définitivement le bâtonnet dans sa position intermédiaire.
Alors vous pourrez à nouveau éloigner l’un de l’autre les deux appareils jusqu’à ce que la lampe s’éteigne à nouveau : cette fois, ceci est dû au fait que la distance est maintenant supérieure à celle pour laquelle l’oscillateur peut actionner le récepteur par les signaux qu’il émet.
Dans ce cas, vous devez un peu rapprocher les deux appareils jusqu’à ce que l’ampoule s’allume. Si vous coupez maintenant l’alimentation de l’émetteur, c’est l’ampoule du récepteur qui s’éteint. En réalimentant l’émetteur, l’ampoule du récepteur s’allume à nouveau.
Vous avez ainsi obtenu une commande à distance qui agit sur le fonctionnement de l’ampoule : pour obtenir ceci les signaux émis par l’oscillateur automodulé doivent être captés par le récepteur ainsi que vous avez pu le constater par l’intermédiaire des circuits montés dans cette leçon.
RECEPTEUR DE TELECOMMANDE – CIRCUIT ET FONCTIONNEMENT
Vous pouvez avoir le schéma complet du récepteur que vous venez de réaliser et expérimenter en joignant respectivement les points A, B, et Cindiqués en figure 6 et en figure 7 : mais pour plus de simplicité, nous examinerons séparément les deux circuits en suivant le parcours des signaux depuis le détecteur jusqu’au dernier étage qui commande l’allumage de l’ampoule.
AMPLIFICATEUR BASSE FREQUENCE
Le circuit du détecteur (figure 6) est dessiné en pointillés car il a déjà été décrit à la leçon précédente et je vous ai expliqué la forme du signal issu de la diode (figure 9 pratique 15).
Ce signal n’est pas suffisant pour pouvoir commander l’amplificateur continu qui précède l’interrupteur électronique : pour cela, vous devez insérer entre le détecteur et cet amplificateur, un
préamplificateur basse fréquence qui délivrera en sortie, c’est-à-dire au point C, une tension de l’ordre du volt, nécessaire pour actionner l’étage suivant.
L’amplificateur basse fréquence est constitué par deux étages en émetteur commun et liaison à résistance-capacité. La sortie du second transistor est connectée à l’étage amplificateur en courant continu (TR 3 de la figure 7) au moyen d’une liaison à inductance-capacité formée par le primaire du transformateur T1 et le condensateur C11.
Le circuit de l’amplificateur est similaire à beaucoup d’autres déjà étudiés dans les leçons précédentes et je ne m’attarderai pas à examiner toutes les particularités. Notez toutefois que l’ensemble R6 – C7 SERT à assurer le découplage entre le circuit de l’amplificateur basse fréquence. En effet, si ces éléments n’étaient pas prévus, vous pourriez obtenir dans le récepteur lui-même des oscillations parasites qui viendraient gêner le fonctionnement correct de l’ensemble.
Passons maintenant à l’examen du circuit de la figure 7 qui représente la partie typique, et donc la plus intéressante du récepteur de télécommande.
AMPLIFICATEUR CONTINU ET INTERRUPTEUR ELECTRONIQUE
En premier lieu, voyons dans quelles conditions se trouvent chacun des étages du circuit de la figure 7 lorsqu’aucun signal ne sort de l’émetteur.
Le transistor TR3 est polarisé au moyen du potentiomètre P1 à travers la résistance R12 et comme P1 est réglable vous pouvez fixer un point de fonctionnement déterminé. Lorsque le curseur est vers l’extrémité "masse" c’est-à-dire au positif de la pile, le transistor est polarisé au blocage ; inversement lorsque le curseur est à l’extrémité opposée, vous avez un courant de polarisation maximum et vous obtenez alors un courant collecteur maximum.
Supposez que TR3 soit bloqué (curseur de P1 côté masse) : le courant de base est nul et le courant de collecteur est réduit à la valeur du courant inverse de blocage qui est très faible. Dans ces conditions, la tension du collecteur est maximale comme vous avez déjà pu le voir durant l’expérience de la pratique 4.
Maintenant en observant le schéma de la figure 7, vous pouvez facilement remarquer que la tension de collecteur de TR3 alimente le circuit de base de TR4 au travers de R14 et vous pouvez en déduire que lorsque TR3 est au blocage, TR4 doit se trouver en état de conduction maximale puisque la tension appliquée à son circuit de base est maximale.
Par la chute de tension que le courant collecteur de TR4 détermine en passant dans la résistance R28 la tension du collecteur de TR4 se trouve au niveau minimum et puisque cette tension alimente, à travers R7 le circuit de base de TR5, ce dernier transistor se trouve très près du blocage : donc le courant de son collecteur se trouve bien loin de la valeur nécessaire pour allumer normalement l’ampoule.
Supposez maintenant que le transistor TR3 soit polarisé pour la conduction maximale, c’est-à-dire que le curseur de P1 se trouve à l’extrémité connectée au pôle négatif de la pile.
Dans ces conditions, en suivant le circuit de la figure 7, du premier au dernier étage vous déduirez facilement que la tension de collecteur de TR3 doit maintenant se trouver à sa valeur minimale et comme elle commande la base de TR4 ce dernier transistor doit être très proche du blocage, alors que TR5 dont la polarisation dépend de la tension du collecteur de TR4 qui est ici maximale, se trouve dans un état de conduction maximale. Lorsque TR5 conduit à sa valeur maximale, le courant de collecteur atteint une intensité relativement élevée, qui est suffisante pour allumer l’ampoule.
En pratique, pour provoquer l’allumage de l’ampoule, il n’est pas nécessaire de tourner la commande de P1 tout à droite de façon à porter TR3 au stade de conduction maximale ; en effet vous avez pu constater au cours de l’expérience précédente que l’ampoule s’allume avant que le curseur n’ait parcouru toute sa course ; en outre vous avez noté que l’ampoule s’allume instantanément, comme si TR5 passait subitement du blocage à la conduction.
Le premier fait s’explique en considérant que les transistors TR3 et TR5 fonctionnent en amplificateurs de courant continu (TR 4 est au blocage) et que de ce fait, ils amplifient les variations appliquées à l’entrée. Il n’est donc pas nécessaire d’appliquer toute la tension de la pile au circuit d’entrée pour obtenir une conduction suffisante du dernier étage. Mais ceci ne suffit pas à expliquer la rapidité avec laquelle l’ampoule s’allume ; en effet l’intensité lumineuse devrait augmenter graduellement avec la rotation de P1, puisque c’est au moyen de P1 que vous augmentez la tension appliquée à l’entrée de TR3. Si comme en figure 8, les émetteurs de TR4 et TR5 étaient connectés à la masse séparément, chacun à travers une résistance de 15Ω (R’E et R’’E), vous pourriez observer qu’en tournant très lentement la commande de P1, l’ampoule passerait graduellement vers l’intensité maximale. Ceci ne se produit plus lorsque les deux émetteurs sont connectés ensemble à la masse à travers l’unique résistance R39. La différence de fonctionnement s’explique par le fait que la résistance R39 est parcourue par un courant constitué de IE4 lorsque TR4 conduit et TR5 est bloqué, ou de IE5 quand la situation s’inverse ; ou encore par la somme IE4 + IE5 quand l’un des deux courants augmente et l’autre diminue, c’est-à-dire pendant les périodes de transition d’un état à l’autre. Le courant qui passe dans R39 détermine la tension d’émetteur VE des transistors TR4 et TR5 ; mais le fait le plus important est que cette tension varie notablement selon les conditions de fonctionnement de ces transistors. En effet, en effectuant les mesures 8 et 11 du tableau de la figure 4, vous avez pu vérifier que la tension VE avait une valeur de 0,2 V environ lorsque l’ampoule est éteinte alors qu’aux mesures 8 et 11 du tableau de la figure 5, VE atteint une valeur comprise entre 0,52 V et 0,96 V lorsque l’ampoule est allumée.
Ces deux relevés vous indiquent que la tension d’émetteur VE tend à augmenter lorsque IE5 prévaut sur IE4.
Le phénomène donne lieu à une réaction positive dans le circuit de TR4, puisque l’augmentation de VE correspond à la diminution de la tension appliquée à l’entrée de ce même transistor. Par l’effet de cette réaction, TR4 se porte instantanément au blocage et en conséquence TR5 passe avec une rapidité égale au stade de conduction maximale.
Un phénomène analogue se répète si vous changez les conditions de fonctionnement de TR4 et TR5 et que la lampe s’éteint ; vous pouvez observer que dans ce second cas, la tension VE commune aux deux émetteurs, diminue lorsque VC3 augmente (figure 8) entrainant la tension négative du transistor TR4, déterminant encore ici un phénomène de réaction positive qui porte rapidement TR4 à la conduction maximale et TR5 au blocage.
Il reste à voir comment utiliser le signal rayonné par l’émetteur pour commander l’interrupteur électronique.
Ce signal se trouve détecté à l’entrée du récepteur et transmis par l’amplificateur BF à l’entrée du transistor TR3.
Si ce transistor est polarisé au blocage, les demi-périodes positives de la tension alternative BF passant par C11 n’auront aucun effet. Au contraire les demi-périodes négatives actionneront les étages amplificateurs : ceci détermine la détection de la composante alternative et la formation d’une composante continue.
Cette formation dépend de la constante de temps relative au groupe formé par le condensateur C11, qui doit être considéré comme faisant partie du circuit redresseur et par la résistance R12 à laquelle s’ajoute la section de P1 insérée vers la masse.
Le transistor passant du blocage à la conduction amplifie les deux composantes, continue et alternative encore présentes après détection ; mais alors que la composante alternative est éliminée par le condensateur de filtrage C15, la composante continue dans le collecteur commande les étages suivants en portant, comme vous avez déjà vu, le transistor TR4 au blocage et TR5 en état de conduction maximale, produisant en conséquence l’allumage de l’ampoule.
Ayant terminé ces essais sur les transmissions, vous commencerez à partir de la prochaine leçon, l’étude sur la réalisation de circuits imprimés. Vous réaliserez ainsi vous-même, avec le matériel reçu, des circuits imprimés. Lorsque vous en connaîtrez la technique, vous ne voudrez plus faire de câblage conventionnel, et vous serez tenté de réaliser de tels circuits pour tous vos montages. En effet, c’est si simple… et si pratique !
Fin du cours 16
PRATIQUE 17 (Circuits-Imprimés)
GENERALITES
Dans cette leçon, je vais vous parler des circuits imprimés, et vous allez réaliser vous-même à titre d’expérience un tel circuit, ces travaux vous permettront de vous familiariser avec cette technique moderne. N’oubliez pas d’ailleurs que vous réaliserez vous-même le circuit imprimé de l’amplificateur BF du poste transistor que vous monterez en fin de cours.
Jusqu’à ces dernières années, la technique radio avait conservé ses méthodes anciennes, en ce qui concerne l’assemblage des éléments dans une réalisation d’ensemble. En effet, les éléments, les soudures, les connexions, étant très nombreux dans un circuit radio, l’intervention de la machine était pratiquement impossible ; toutefois, ce problème de la réduction du travail manuel occupait l’esprit des constructeurs.
La mise au point, relativement récente, de la technique des circuits imprimés a apporté une solution à ce problème de la mécanisation du montage, tout au moins pour les éléments auxquels elle est applicable, c’est-à-dire essentiellement les connexions.
Cependant la réalisation de condensateurs, de selfs imprimés est d’ores et déjà une réalité.
Une autre raison de la faveur des circuits imprimés est qu’ils se prêtent parfaitement à une miniaturisation extrême, complétant en cela les propriétés déjà fort intéressantes des transistors.
Le développement de cette nouvelle technique a déjà connu aux U.S.A. un essor considérable. Il existe en effet, des centaines de firmes américaines spécialisées dans la fabrication des matières premières pour circuits imprimés. En France, son adoption a été plus lente, mais elle est maintenant très largement utilisée, en particulier pour les appareils destinés au "Grand Public" (Récepteur à transistor par exemple) et pour de nombreux types d’appareils professionnels (certains appareils de programmation industrielle, par exemple, comportent des centaines de "cartes" imprimées, enfichées sur un châssis).
PROCEDE DE FABRICATION
Je vais vous décrire quelques méthodes de fabrication actuellement employées pour la réalisation des "circuits imprimés" ou "circuits à plats".
Ces méthodes se divisent en deux classes :
METHODES PAR REPORT DE METAL
Elles consistent à partir d’un support isolant (bakélite, stéatite, etc …) sur lequel on réalise les connexions désirées en déposant un métal conducteur (cuivre, aluminium, argent) aux endroits voulus. Il existe trois procédés principaux de fabrication.
Application directe
Ce procédé consiste à fixer sur l’isolant au moyen de rivet des bandes de métal conducteur. Son seul intérêt est de permettre la réalisation de connexions épaisses. Il n’est utilisé que quand l’intensité du courant est importante.
Pochoir
Ce procédé consiste à projeter le métal sur l’isolant protégé par un pochoir c’est-à-dire un écran dans lequel on a découpé le dessin des connexions à réaliser. Le métal peut être projeté sous forme liquide (argent en solution de nitrate d’argent par exemple) ou sous forme gazeuse (métallisation sous vide figure 1).
Impression
Le métal, sous forme d’encre conductrice à base de poudre d’argent, est déposé sur le support isolant par un procédé tout à fait analogue à celui de l’imprimante. Cette méthode, précise et rapide, est peu employée en France.
METHODES PAR ENLEVEMENT DE METAL
Ces méthodes consistent à partir d’une feuille d’isolant sur laquelle a été collée une feuille de métal conducteur de faible épaisseur (en général 35 µ). Le dessin du circuit désiré est obtenu en enlevant le métal inutile. Ceci peut être réalisé par deux procédés.
Etampage
Il s’agit d’un procédé entièrement mécanique. Le dessin du circuit est réalisé en relief sur un "poinçon". Ce poinçon est chauffé et, au moyen d’une presse, appliqué fortement sur la face métallisée de la feuille isolant-métal. Le dessin du poinçon est alors reporté en creux sur la plaquette. Cette plaquette est ensuite meulée, de manière à enlever le métal partout, sauf aux endroits où il est protégé parce qu’il est dans un creux. On poursuit le meulage jusqu’à attaquer légèrement l’isolant. La figure 2 donne le détail de ces opérations.
Appliquée aux très grandes séries, cette méthode permet d’obtenir des prix de revient très bas.
Gravure
Celle méthode consiste à enlever le métal inutile par un procédé chimique après avoir protégé les parties à conserver par un enduit insensible au produit utilisé.
Cette méthode étant universellement employée quand il y a peu de pièces identiques à fabriquer, et pouvant être utilisée suivant de très nombreuses variantes, nous allons l’étudier en détail.
Elle se décompose dans tous les cas en quatre opérations successives :
- le dessin du circuit
- le report sur la feuille métallisée
- la gravure
- l’enlèvement de l’enduit protecteur
LE DESSIN
Dans tous les cas le dessin est le premier stade de la réalisation pratique d’un circuit imprimé. C’est une opération délicate qui demande de la part du dessinateur des connaissances assez variées, connaissances de l’électronique, la pratique du câblage, esprit de simplification assez poussé.
En effet, une disposition judicieuse des éléments est la condition première du parfait fonctionnement des circuits (en particulier en HF où les accrochages sont assez fréquents.
"Polarité du dessin"
Suivant la méthode employée pour le report du dessin l’image du circuit devra être dessinée soit en positif, soit en négatif.
Je vais vous donner ci-après un résumé des deux méthodes de dessin.
PROCEDE DE REPORT |
"POLARITE" DU DESSIN |
Direct | Négatif |
Ecran de soie | Positif |
Stencil | Positif |
Offset | Positif |
Tampon | Positif |
REPORT
Dans la réalisation des "circuits à plat" ou "circuits imprimés" le deuxième stade des opérations est le report du dessin sur son support. Vous devez utiliser pour cela un vernis ou une encre protecteurs.
La matière protectrice doit être déposée de façon continue suivant le dessin du circuit.
Je vous signale trois procédés d’impression
LA SENSIBILISATION DIRECTE
C’est une méthode très ancienne. La sensibilisation de la face métallique est obtenue au moyen d’une émulsion photo-sensible : les parties soumises à la lumière sont insolubilisées ; les parties non exposées à la lumière sont dissoutes dans un révélateur, ce qui laisse apparaître le métal nu.
Je vous décris ici un système bien connu :
- on prépare un vernis au bitume de Judée, en le dissolvant dans le benzène ; on obtient un liquide légèrement visqueux.
- ce vernis est étendu sur la face métallique de la plaque métal-isolant.
- après séchage l’ensemble est exposé devant une batterie de lampes à incandescence, à travers le négatif du dessin.
- l’opération suivante consiste à tremper la plaquette du circuit dans un bain de benzine. La surface non atteinte par la lumière est dissoute, laissant le métal à nu.
REPORT A L’ECRAN DE SOIE
Je vais vous parler maintenant d’un système d’impression très employé en industrie. Examinez attentivement les figures 3, 4 et 5 afin de bien comprendre le principe d’impression à l’écran de soie.
1) L’écran de soie
Il s’agit là d’un négatif perforé (figure 3). Cela permet de déposer une couche d’encre aux emplacements du dessin du circuit. L’écran se présente ainsi sous la forme d’un tissu à fines mailles tendu sur un cadre. La matière employée peut être la soie à bluter, le nylon, etc…
2) Préparation de l’écran (figure 4)
La soie doit être tendue sur un cadre afin d’éviter toute ondulation des fils. Sur les parties correspondant au métal à enlever (négatif du circuit) on dépose un produit qui obstrue les mailles du tissu. Le tissu est laissé libre sur les parties correspondant au circuit désiré.
Pour cela trois méthodes sont utilisées : la méthode directe, la découpe, la reproduction photochimique.
a) Méthode directe
Le dessin original est reproduit sur l’écran de soie par transparence à l’aide d’un vernis (aluminium, gélatine, colle de poisson, etc …). Cette solution est appliquée au pinceau sur l’écran. Les figures 3, 4 et 5 correspondent à cette méthode.
b) Méthode de découpe
Il s’agit là d’un autre procédé de préparation de l’écran.
On emploie des papiers spéciaux que l’on recouvre d’une pellicule d’acétate de cellulose. La découpe est faite dans la partie cellulose seulement. Le papier devant rester intact en tant que support.
Lorsque ce travail est terminé, le papier sur lequel la découpe a été effectuée est appliqué sur l’écran de soie que l’on recouvre d’une mousseline (dans le cas d’un papier collant à chaud). On passe ensuite un fer à repasser chaud de manière à faire pénétrer l’acétate de cellulose dans les mailles de l’écran.
c) Méthode photochimique
Ce procédé utilise le principe de la sensibilité à la lumière des colloïdes bichromatés.
Je vous rappelle qu’un mélange de gélatine et de bichromate de potasse est insoluble dans l’eau après une exposition à la lumière.
On pratique de la manière suivante :
- l’écran de soie est tout d’abord sensibilisé à la gélatine
- après séchage à l’ombre l’écran est exposé à travers le positif du dessin au flux lumineux de tubes fluorescents
- le développement est effectué en plongeant l’écran dans de l’eau tiède
3) Impression
Nous venons de voir que quelles que soient les méthodes employées, nous aurons obtenu un écran négatif, à travers lequel on peut laisser passer un fluide aux endroits non obstrués de l’écran.
On dispose dès lors l’écran sur la plaquette bakélite recouverte de métal. On verse sur la soie une encre visqueuse que l’on étale par pression de manière à faire passer cette encre à travers les mailles non obstruées. Le dessin original est ainsi reporté sur la plaquette du circuit imprimé (voir figure 6).
IMPRESSION "OFFSET"
Voici un autre procédé d’impression dont je vais vous parler brièvement.
Dans ce cas le dessin du circuit est réalisé sur zinc ; les parties à encrer présentent un léger creux. Le dessin est ensuite reporté sur un rouleau qui imprime la feuille amenée par un cylindre.
Ici, la feuille à imprimer s’enroule autour du cylindre.
D’autres systèmes permettent d’obtenir un déplacement rectiligne du circuit.
LA GRAVURE
Je vous rappelle brièvement la succession des opérations à effectuer pour la réalisation d’un circuit imprimé. Nous avons tout d’abord dessiné le circuit, puis nous l’avons reporté en positif sur la plaquette à imprimer. Nous retrouvons ainsi sur la plaquette à imprimer le circuit encré en positif.
L’opération de gravure fait suite à celle de l’impression. Elle consiste à plonger la plaque métal-isolant dont la partie du dessin original est encrée, dans un bain d’acide ou de base (figure 7). La partie encrée est comme nous l’avons vu inattaquable, par contre la surface non protégée subit la morsure de l’acide ou de la base.
Nous allons distinguer dans ce qui suit : la gravure de cuivre, la gravure de l’aluminium, la gravure électrochimique.
GRAVURE DU CUIVRE
Dans ce cas on utilise du perchlorure de fer (Cl3 Fe6 H2O) ; on le prépare à partir de cristaux facilement solubles dans l’eau. Les manipulations présentent peu de risques, cependant tout métal ferreux non protégé doit être éloigné de la salle de gravure, et surtout les solutions de perchlorure de fer ne doivent jamais être mises en contact avec la peau.
La gravure est réalisée dans une cuve en bakélite, ou métal inoxydable. La durée de l’opération est fonction de la température. Le bain peut si cela est nécessaire, être réchauffé à 30° Cpar exemple (accélération de l’opération). Il doit être également agité de temps en temps afin de chasser les bulles d’air (ces bulles d’air se forment au début de l’opération, au moment où l’on plonge la plaquette à graver dans l’acide).
Lorsque la gravure est terminée, on égoutte le circuit imprimé, puis on neutralise l’action du perchlorure de fer en le plongeant dans un bain de soude.
Cette opération se pratique en industrie. Elle est cependant facultative pour des amateurs.
Lorsque vous réaliserez le circuit imprimé dont je vous ai parlé au début du cours, nous la supprimerons purement et simplement.
Enfin la dernière opération consiste à laver très soigneusement le circuit imprimé à l’eau courante.
GRAVURE DE L’ALUMINIUM
Ici l’élément de base n’est pas du perchlorure de fer mais la soude caustique. La difficulté réside dans le choix des encres. Il est donc plus difficile de réaliser une bonne gravure sur aluminium que sur cuivre.
Au point de vue technique le bain de soude est réfrigéré pendant la morsure.
En France la gravure sur aluminium n’est pas courante contrairement à d’autres pays.
GRAVURE ELECTROCHIMIQUE (uniquement valable pour le cuivre)
Dans ce système, le circuit (avec toutes ses connexions reliées ensemble) est plongé dans un bain électrolyte à concentration d’acide sulfurique. La cathode est en acier inoxydable, l’anode est tout simplement le circuit à imprimer. On applique une différence de potentiel de l’ordre de 6 à 10 V.
Cette méthode n’est pas très utilisée car elle offre peu d’intérêt.
ENLEVEMENT DE L’ENDUIT DE PROTECTION
Suivant la nature de l’enduit utilisé, il est enlevé par des moyens chimiques (dissolution par exemple) ou par des moyens mécaniques (brossage ou meulage très léger).
CONCLUSION
Au cours de cette leçon nous avons examiné les principaux procédés de fabrication de "circuits imprimés" ou "circuits à plat".
Il est bon de préciser que le "circuit gravé" après report représente la solution la plus simple, et par la même, la plus réalisable sur le plan technique.
Tout amateur quelque peu avisé pourra réaliser ce genre de circuit. Il lui suffit de savoir dessiner.
Tout au long de cette leçon nous avons parlé de "circuits à plat", que l’on peut traduire de manière empirique par circuits à deux dimensions.
Nous terminerons cette étude en précisant que certaines firmes américaines ont mis au point un combiné de circuits imprimés à trois dimensions "Three dimensional printed wiring".
REALISATION D’UN CIRCUIT IMPRIME
Vous allez maintenant à titre expérimental, réaliser un petit circuit qui ne présente pas de difficultés. Cela confirmera d’une manière beaucoup plus tangible ce que je vous ai dit à ce sujet. Je vous demande d’apporter la plus grande attention aux explications que je vais vous donner. Si cela est, l’expérience soyez en certain, sera concluante.
Je vous rappelle les diverses opérations à effectuer dans la réalisation des circuits gravés.
- le dessin du circuit en positif
- le report du dessin sur la plaquette à imprimer
- la gravure de la plaquette
- l’enlèvement de l’enduit protecteur
Bien entendu, le report du dessin sur la plaquette sera quelque peu simplifié, car nous n’emploierons pas d’écran de soie comme nous l’avons vu lors des productions en série de plaquettes imprimées.
DESSIN DU CIRCUIT
Le circuit est celui d’un étage amplificateur simple avec ses capacités d’entrée et de sortie (C1, C2), son pont de polarisation (R1, R2) et sa résistance de charge R3 (figure 8).
La première opération consiste à réaliser le dessin du circuit sur une feuille de papier à l’échelle 1. Il s’agit de placer les éléments suivant une disposition simple et claire, en fonction de leur emplacement. Après quoi on dessine le circuit à imprimer (figure 9). Ceci vous est épargné. Vous n’avez simplement qu’à reproduire sur la plaquette le dessin de la figure 10.
REPORT SUR LA PLAQUETTE
Comme vous le savez maintenant, une peinture ou encre inattaquable par l’acide doit être déposé à l’endroit du dessin du circuit. Dans votre cas vous allez utiliser une peinture (en général cette peinture est blanche mais toute autre couleur peut être employée).
Le procédé de report que vous allez employer est particulièrement simple, il s’agit du report "à la main". (Avant tout, il faut nettoyer la plaquette, côté cuivre, à l’aide d’un chiffon imbibé d’essence).
Ensuite, avec un crayon vous allez reproduire sur la plaquette, côté métal, le dessin de la figure 10.
Puis, en utilisant le pinceau fin que vous avez reçu, étalez la peinture comme indiqué en figure 11. Puis laissez sécher. Le temps de séchage est variable selon la peinture, l’état hygrométrique de l’air, la température ambiante, etc … Plusieurs heures sont en général nécessaires.
Vous devrez dès lors nettoyer votre pinceau à l’essence térébenthine par exemple, car vous en aurez besoin ultérieurement.
PREPARATION DE LA SOLUTION AU PERCHLORURE DE FER
Le travail n’est pas difficile. Cependant quelques précautions sont à prendre. Il faut éviter tout contact manuel avec la solution.
Tout d’abord, versez le contenu du sachet dans votre cuvette contenant un demi-litre d’eau environ. ATTENTION, la cuvette doit être en matière inattaquable, (matière plastique). Vous vous apercevrez que les cristaux se dissolvent assez rapidement (figure 12). Agitez la cuvette de temps en temps ; vous pouvez aussi déplacer les cristaux du bout d’une baguette en bois.
GRAVURE DE LA PLAQUETTE
Lorsque les cristaux sont complétement dissous et bien entendu lorsque la peinture est parfaitement sèche, vous pouvez plonger la plaquette dans la solution ; évitez toujours tout contact avec la solution de perchlorure ; utilisez des pincettes en matière plastique ou tout simplement une pince à linge (en bois ou en plastique). (voir figures 13 et 14).
Lors de cette opération, des bulles d’air vont se former dans le liquide. Afin de les chasser, agitez ce dernier à l’aide d’un morceau de bois.
La durée de morsure du métal est variable en fonction de la température ambiante, de la température de la solution de perchlorure, et de l’état de cette dernière (neuve ou usagée). En ce qui vous concerne, vous pouvez compter une à trois heures.
Je vous conseille de surveiller de temps à autre, la réaction chimique. Observez l’attaque du métal par l’acide sur les bords de la plaquette au début de l’opération de gravure (figure 13).
Lorsque le métal non protégé par la peinture aura complètement disparu, l’opération de gravure sera terminée.
Evitez de prolonger le séjour de la plaquette dans le bain, afin d’empêcher tout risque d’attaque de la partie protégée par la peinture.
RINÇAGE DE LA PLAQUETTE
Dès que la plaquette est prête, vous devez la retirer de la solution. Utilisez encore une fois les pincettes en plastique. Egouttez soigneusement la plaquette, puis rincez-la abondamment à l’eau.
Le dernier stade de réalisation est la disparition de la peinture protégeant le circuit imprimé. Au moyen d’un grattoir (ou une lame de rasoir), grattez délicatement la couche de peinture. Veillez à ne pas abîmer le circuit imprimé. Toutefois, ce dernier doit être nettoyé parfaitement. Pour cela à l’aide d’un papier de verre fin, frottez légèrement le circuit. On peut aussi, à la place du grattoir utiliser un chiffon imbibé d’essence térébenthine par exemple. La peinture s’enlève très facilement. On évite ainsi le risque de couper un circuit.
ATTENTION – Vous devez maintenant récupérer la solution au perchlorure de fer, qui vous servira lors de la réalisation des prochains circuits imprimés.
Je vous demande de ne pas laisser ce produit à la portée de personnes inexpérimentées. Souvenez-vous qu’il s’agit d’un acide (c’est-à-dire d’un poison), qui attaque les tissus. Alors prenez des précautions. Utilisez pour cela le flacon en matière plastique que vous avez reçu. Bouchez-le soigneusement et rangez-le dans un endroit inaccessible aux enfants. Collez sur le flacon une étiquette portant : "Perchlorure de fer" DANGEREUX
Maintenant vous devez laver efficacement la cuvette ainsi que les pincettes qui vous ont servi lors de la gravure.
CONCLUSION
Il resterait encore à percer le circuit. Les trous en général sont de 1, 2 à 1, 3 mm de diamètre. Dans votre cas, vous n’avez pas à vous en préoccuper, car il s’agit d’un montage d’essai, destiné seulement à vous familiariser avec la technique du circuit imprimé. Vous recevrez dans la prochaine série de matériel, une plaquette de bakélite cuivrée déjà percée. Il vous suffira seulement de dessiner le circuit du signal tracer et d’opérer la gravure de ce nouvel essai.
Habitué à cette technique vous réaliserez facilement, le circuit imprimé final de l’amplificateur BF de votre récepteur à transistors.
Fin du cours 17
PRATIQUE 18
INJECTEUR "SIGNAL-TRACER"
Il existe deux méthodes de recherche pour localiser rapidement l’étage en panne dans un récepteur radio complètement muet.
- Après avoir effectué les contrôles préliminaires sur l’alimentation, on prélève le signal présent en différents points du circuit et on l’applique à l’entrée d’un amplificateur séparé.
- On peut au contraire injecter en ces mêmes points, un signal extérieur et utiliser le récepteur radio lui-même pour écouter le son.
La première méthode nécessite un appareillage plus complexe en ce sens, qu’elle nécessite un amplificateur avec son alimentation et un haut-parleur. C’est le "signal tracer" proprement dit, très en vogue parmi les Techniciens d’Outre Atlantique.
Le "signal tracer" comporte, comme je viens de vous le dire, un amplificateur BF, avec lequel on peut contrôler directement les circuits à basse fréquence ; il comporte encore un "probe" ou sonde qui contient un détecteur et qui permet de contrôler les circuits HF et FI. On applique le probe à l’entrée du bloc d’accord, puis à la sortie de celui-ci, et ainsi de suite à chacun des étages : et on "suit" le signal à la "trace". Si le récepteur n’est pas en panne, on doit entendre l’émetteur sur lequel est accordé le récepteur, dans le H.P. du "Signal Tracer" (ou bien le son de l’oscillateur modulé branché au circuit d’antenne).
S’étant ainsi assuré du bon fonctionnement des étages précédant le détecteur, on supprime alors le probe et on utilise seulement l’amplificateur BF du "Signal Tracer". En passant d’un étage à l’autre, si le signal vient à manquer, on a alors localisé la panne.
Dans la seconde méthode, on utilise un "injecteur" de signal qui est plus pratique car il permet de tester simultanément les étages HF, FI et BF. D’autre part, cet "injecteur" de signal peut avoir des dimensions très réduites et est extrêmement maniable.
Avec cette dernière méthode, la recherche de la panne s’effectue en suivant un chemin inverse. On part de la sortie de l’étage final de puissance et on remonte jusqu’à l’entrée de l’antenne. Si pendant le contrôle, le signal du générateur "disparait", on sait tout de suite que la panne est dans l’étage que l’on vient de tester.
Vous allez réaliser dans cette leçon, un "injecteur signal-tracer" sous la forme maquette de laboratoire en circuit imprimé.
En effet, les correspondants qui ont suivi le cours Mesures Electroniques ont réalisé un injecteur de ce type sous forme de sonde. Dans ce cours, je préfère vous initier à la réalisation de circuits imprimés comme je vous l’ai déjà expliqué dans une précédente leçon. Cet injecteur sera donc câblé sur une plaquette de circuit imprimé et présentera un double but :
- vous familiariser avec la "fabrication" du circuit imprimé.
- vous permettre de réaliser une maquette qui vous servira très souvent dans vos futurs dépannages
INJECTEUR SIGNAL TRACER – CIRCUIT ET FONCTIONNEMENT
Si vous comparez le schéma de la figure 1 avec celui de la figure 11 (pratique 9) vous noterez qu’ils sont assez semblables. Le fonctionnement de l’injecteur est donc identique à celui du clignoteur électronique. A part les valeurs différentes des composants qui constituent les circuits, les deux schémas sont semblables ; deux transistors travaillent comme amplificateur en émetteur commun et ils sont couplés de façon que la sortie de l’un soit reliée à l’entrée de l’autre. Les liaisons sont de type R-C (à résistance – condensateur).
Dans notre injecteur, l’ensemble R-C formé par R34 - C14 commande le courant de base de TR 1 par l’intermédiaire de la tension de collecteur de TR 2. L’ensemble R-C formé par R40 et R2 (en série) et C25 commande le courant de base de TR 2 par l’intermédiaire de la tension de collecteur de TR 1. Par analogie, dans le clignoteur électronique, l’ensemble R-C formé par la résistance de l’ampoule L 2 et de la capacité C7 commandait le courant de base de TR 1 par l’intermédiaire de la tension de collecteur de TR 2 et de même, la tension de collecteur de TR 1 permettait de commander le courant de base de TR 2 par l’ensemble R-C formé par la résistance de l’ampoule L1 et de la capacité C6.
Vous avez appris que de tels circuits sont appelés MULTIVIBRATEURS. Vous apprendrez aujourd’hui qu’il s’agit en particulier ici, de multivibrateurs ASTABLES ce qui signifie que les deux transistors passent alternativement de l’état de conduction à l’état bloqué d’une façon parfaitement automatique et sans avoir besoin pour cela d’un signal quelconque.
Il existe en effet d’autres catégories de multivibrateurs. On connait par exemple des multivibrateurs Monostables ; dans de tels circuits, les deux transistors ne passent d’un état bloqué à l’autre (conducteur) que s’ils reçoivent une impulsion extérieure et ensuite reviennent très rapidement aux conditions de départ et y restent indéfiniment jusqu’à l’arrivée d’une autre impulsion. (Les Anglo-saxons ont donné à ce type de montage le nom évocateur de Flip-Flop).
Il existe une autre catégorie de multivibrateurs que l’on appelle BISTABLES. Dans ces derniers, les transistors peuvent rester indéfiniment dans leur condition de départ (TR 1 bloqué, TR 2 conducteur par exemple). A l’arrivée d’une impulsion extérieure TR 1 devient conducteur et TR 2 se bloque. Ils vont rester dans ces nouvelles conditions jusqu’à l’arrivée d’une autre impulsion, qui bloquera à nouveau TR 1 et débloquera TR 2.
Vous avez réalisé un multivibrateur bistable à la pratique 9 (figure 8).
Par contre dans le clignoteur automatique (pratique 9), l’oscillateur élévateur de tension continue (pratique 10) et l’injecteur de cette leçon, le multivibrateur est de type astable car il passe automatiquement de l’état de conduction à l’état bloqué.
Ces conditions sont obtenues grâce aux deux condensateurs de liaison, aux résistances de charge et aux caractéristiques du transistor. C’est en effet, de tous ces éléments que dépend la cadence des impulsions ; en particulier, si l’on diminue la capacité des condensateurs de liaison et les résistances de charge de collecteur, on diminue les temps de charge et de décharge des condensateurs et on augmente la fréquence des impulsions.
Vous remarquerez que dans l’injecteur, les résistances de charge R34 et R40 + R2 sont plus grandes que la résistance des filaments des ampoules du clignoteur. Un filament chaud d’une ampoule de 6,3 V – 70 mA présente une résistance de l’ordre de 90Ω (environ), tandis que R34 = 1kΩ et que R40 + R2 en série ont aussi une valeur de 1kΩ environ. Par contre, les capacités de liaison sont maintenant beaucoup plus faibles et cette diminution prévaut sur l’augmentation de la valeur des résistances : la fréquence de ce multivibrateur dépend du gain des transistors ; elle est environ de 2 à 5 kHz (elle était aux alentours de 1 Hz dans le clignoteur).
La figure 2 représente la forme du signal (en sortie A et B – figure 1).
Vous remarquerez encore que la sortie est prélevée au sommet des résistances R2 – R40 ; ceci est réalisé pour éviter, que lors d’un test sur un récepteur à tubes, le condensateur de blocage C26 pendant sa charge ne détermine une crête de courant dans le circuit de la base de TR 2, crête qui pourrait être dangereuse pour le transistor.
Il nous reste encore à voir comment on peut utiliser une onde rectangulaire de ce type (figure 2) pour contrôler des amplificateurs basse fréquence ainsi que des étages HF et FI d’un récepteur.
FORME D’ONDE DU SIGNAL – UTILISATION PRATIQUE
La fréquence produite par l’oscillateur se trouve comprise dans la gamme acoustique. Vous pouvez faire varier cette fréquence en remplaçant les condensateurs C14 et C25 de 10kpF, par des condensateurs de 50kpF par exemple. Ainsi, un tel signal peut servir à contrôler n’importe quel amplificateur BF, puisque tous les amplificateurs ont une courbe de réponse plate jusqu’à 5 kHz au moins.
Par contre, pour comprendre comment ce générateur peut encore servir pour le contrôle des étages HF et FI, il nous faut analyser la forme d’onde de la figure 2.
L’onde n’est pas sinusoïdale comme par exemple celle du secteur. Mais nous savons qu’une onde quelconque non sinusoïdale (mais périodique), peut être décomposée en une onde fondamentale sinusoïdale, de même période que l’onde rectangulaire, et en de nombreuses ondes harmoniques, toutes sinusoïdales.
Voyons comment nous pouvons obtenir une forme presque rectangulaire en additionnant deux ou plusieurs ondes sinusoïdales, dont l’une est la fondamentale (de fréquence faible) et les autres des ondes harmoniques (de fréquences multiples de la fondamentale).
Regardez pour cela la figure 3 : les deux sinusoïdes sont en phase lorsqu’elles coupent l’axe des temps en même temps, c’est-à-dire lorsque commence et se termine une alternance de l’onde fondamentale. Par contre elles sont en opposition de phase aux points où l’onde fondamentale atteint sa crête positive et négative. Ceci ne se produit que lorsque l’harmonique est impaire, c’est-à-dire lorsque sa fréquence est 3, 5, 7, 9, etc … fois plus grande que la fréquence de la fondamentale et que l’harmonique impaire est en phase avec la fondamentale au début et à la fin de la période T (figure 3).
En conséquence, au début et à la fin de chaque alternance de l’onde fondamentale, l’onde harmonique s’ajoute à celle-ci et diminue le temps de montée ; par contre, aux crêtes de l’onde fondamentale, l’onde harmonique se soustrait de celle-ci et aplatit sensiblement la crête.
L’onde composite qui en résulte est représentée en figure 3b, où l’on peut voir très nettement l’aplatissement des crêtes et la diminution du temps de montée ts (temps nécessaire pour atteindre les valeurs maxima et minima). La période de T reste celle de l’onde fondamentale.
Si en plus du troisième harmonique on ajoute le cinquième et le septième comme sur la figure 4, l’aplatissement de la crête devient encore plus évident et le temps de montée ts est encore réduit. Vous pouvez voir dès maintenant, que l’onde composite qui en résulte commence à prendre la forme d’une onde rectangulaire. Si l’on ajoute encore d’autres ondes harmoniques la forme devient de plus en plus rectangulaire pour se rapprocher de celle de la figure 2.
Une onde rectangulaire peut donc être décomposée en de très nombreuses fréquences multiples de la fondamentale. En pratique le signal de votre injecteur contient des fréquences qui vont de 2 kHz (fondamentale) à près de 10 MHz (harmoniques), couvrant ainsi toute la gamme des fréquences acoustiques, FI et HF. Le signal peut donc servir à contrôler un étage quelconque BF, FI et HF.
Dans les circuits à tubes ou à transistors NPN, seules les harmoniques des "marches" positives de l’onde rectangulaire excitent les étages, car les "marches" négatives amènent les étages amplificateurs au cut-off. Par contre, dans les étages transistorisés PNP, les "marches" positives bloquent l’amplificateur et seules les harmoniques des alternances négatives de l’onde rectangulaire peuvent exciter les étages (voir figure 5). Dans ces conditions, les harmoniques qui "passent" se trouvent modulés à la fréquence fondamentale des impulsions ; ces harmoniques sont démodulées dans le détecteur qui reconstitue le signal BF. Le signal BF peut donc être amplifié successivement d’étage en étage et restitué dans le haut-parleur.
Vous remarquerez que l’amplitude des harmoniques va en diminuant au fur et à mesure que leur fréquence augmente.
L’amplitude des fréquences très élevées est donc extrêmement faible, mais ceci n’est pas véritablement un inconvénient.
En effet, pour contrôler un étage final, on a besoin, d’une tension de quelques volts ; ce qui est à peu près, l’ordre de grandeur du signal à la fréquence fondamentale. Par contre, pour contrôler un étage HF, il suffit de tensions de quelques millivolts, qui sont de l’ordre de grandeur des amplitudes des fréquences élevées.
REALISATION DU CIRCUIT IMPRIME
DESSIN DU CIRCUIT IMPRIME
Vous connaissez maintenant la technique de la réalisation d’un circuit imprimé. Vous effectuerez aujourd’hui, non plus un essai, mais le circuit définitif de votre signal tracer.
Je vous ai représenté à la figure 1 le schéma électrique du générateur.
La plaquette de bakélite cuivrée que vous avez reçue avec la dernière série de matériel est déjà percée. Les différents perçages seront à numéroter comme l’indique la figure 6. La figure 7 représente le circuit imprimé que vous avez à réaliser.
La figure 8 indique le schéma électrique ainsi que les numéros des trous où sont placés les différents composants.
Le dessin du circuit étant défini, vous pouvez passer maintenant à sa réalisation.
Commencez tout d’abord par nettoyer la partie cuivrée. Prenez du papier émeri, et nettoyer la face cuivrée sans trop appuyer évidemment pour ne pas enlever le cuivre. Lorsque le cuivre est devenu brillant, évitez de le toucher avec les doigts qui laisseraient des traces.
Il faut manipuler la plaquette cuivrée en la tenant par la tranche.
A l’aide du pinceau, dessinez maintenant les liaisons représentées à la figure 7. Un bon conseil : ne mettez pas trop de peinture. Essuyez souvent le pinceau avec un chiffon. Si des poils débordent, coupez-les à l’aide d’une paire de ciseaux. Ne mettez pas vos doigts sur le circuit imprimé. Maintenant dessinez les circuits dans l’ordre suivant après avoir orienté la plaquette comme sur la figure 7, la partie cuivrée étant évidemment vers vous.
- Circuit englobant les trous 9, 8, 7, 6, 10 et 11
épaisseur du trait : 3 mm environ sauf pour la liaison 7 – 10 – 11 qui peut être de 2 mm - Circuit englobant les trous 16 – 12 - 13
épaisseur du trait : 2 mm - Circuit englobant les trous 14 – 15
épaisseur du trait : 2 mm - Circuit englobant les trous 18 – 17 et 19
épaisseur du trait : 2 mm - Circuit englobant les trous 22 – 23 et 24
épaisseur du trait : 2 mm - Circuit englobant les trous 20 – 30 et 21
épaisseur du trait : 2 mm - Circuit englobant les trous 27 – 28 et 29
épaisseur du trait : 2 mm - Circuit englobant les trous 26 – 25 et 5
épaisseur du trait : 5 mm
Evitez les "bavures" entre circuits (si vous en faites une, vous pouvez l’enlever avec un chiffon imbibé d’essence).
Votre second circuit est terminé. Mettez- le maintenant à sécher pendant quelques heures (selon la température, l’état hygrométrique de l’air, le séchage est plus ou moins rapide).
Après séchage complet du circuit, vous pouvez le plonger dans son bain de perchlorure de fer. Au bout d’un laps de temps variant entre 1 heure et 2 heures, retirez le circuit du bain et lavez-le à grande eau. Le bain de perchlorure devra être remis dans son flacon, et la cuvette parfaitement nettoyée.
Il ne vous reste qu’à essuyer la plaquette et enlever la peinture protectrice à l’aide d’un chiffon imbibé d’essence ou de térébentine. Vous verrez apparaître alors "votre" circuit étincelant de tout son cuivre.
ATTENTION : Je vous rappelle que le perchlorure de fer est un produit dangereux. Une étiquette indiquant dangereux et la nature du produit doit être collée sur le flacon.
Ne laissez pas traîner le flacon. Mettez-le dans un endroit inaccessible à vos enfants.
CABLAGE
Vous câblerez les éléments suivants, dans l’ordre que je vais vous indiquer. Les éléments sont placés côté bakélite et non côté cuivre (on appelle côté cuivre, la face de la plaquette où est apparu le dessin des circuits). (Vous décâblerez tous les éléments des plaquettes I, III et II’).
La figure 9 représente la plaquette côté bakélite. Les trous sont numérotés. Le circuit est vu en transparence.
Les éléments seront placés à plat. Après avoir replié les pattes vous devrez souder chaque élément. Ensuite, coupez l’excédent de fil. Pour "voir" par transparence le circuit, vous pouvez confectionner une "boîte à lumière" très simple comme indiqué à la figure 10.
Soudez :
- la résistance R37 = 47kΩ entre 9 et 17
- la résistance R40 = 680Ω entre 8 et 12
- la résistance R2 = 330Ω entre 16 et 30
- la résistance R34 = 1kΩ entre 10 et 23
- la résistance R36 = 47kΩ entre 11 et 29
- un condensateur C14 = 10kpF entre 19 et 22
- un condensateur C25 = 10kpF entre 21 et 27
- un condensateur C26 = 470 pF entre 13 et 14
-
le transistor expérimental TR 1 (type M)
- le collecteur en 20
- la base en 18
- l’émetteur en 26
- le transistor expérimental TR 2 (type M)
- le collecteur en 24
- la base en 28
- l’émetteur en 25
Soudez maintenant un fil blindé isolé :
d’un côté : | le conducteur central en 15 (point A) la tresse blindée en 7 (point B) |
de l’autre côté : | soudez une pointe de touche sur le conducteur central |
soudez sur la tresse métallique, un morceau de fil souple terminé par une pince crocodile.
Prenez maintenant un élastique et amarrez-le comme en figure 11. Glissez sous l’élastique la pile de 4,5 V avec les languettes dirigées vers les trous 5 et 6.
Soudez un morceau de fil souple entre le trou N° 6 (-) et le moins de la pile (languette longue).
Soudez un morceau de fil souple entre le trou N° 5 (+). A l’extrémité de ce fil vous souderez une pince crocodile. Glissez sur les languettes de pile, deux morceaux de soupliso qui protégeront la pile des court-circuits éventuels.
Introduisez dans les trous 1, 2, 3 et 4, les pieds plastiques (pieds côté cuivre), de façon à ce que le circuit imprimé ne puisse jamais venir en contact avec une pièce métallique qui pourrait provoquer un court-circuit mortel pour les transistors. Ecrasez les pieds avec le fer à souder de façon à ce qu’ils ne puissent ressortir.
CONTRÔLES
CONTROLE VISUEL
Trous | N° 1 – 2 – 3 et 4 : Pied plastique |
Trou | N° 5 : fil souple terminé par une pince crocodile |
" | N° 6 : fil souple soudé sur la languette "moins" de la pile |
" | N° 7 : tresse du fil blindé isolé |
" | N° 8 : R40 = 680Ω |
" | N° 9 : R37 = 47kΩ |
" | N° 10 : R34 = 1kΩ |
" | N° 11 : R36 = 47kΩ |
" | N° 12 : R40 = 680Ω |
" | N° 13 : C26 = 470 pF |
" | N° 14 : C26 = 470 pF |
" | N° 15 : Conducteur central du fil blindé isolé |
" | N° 16 : R2 = 330Ω |
" | N° 17 : R37 = 47kΩ |
" | N° 18 : base de TR 1 |
" | N° 19 : C14 = 10kpF |
" | N° 20 : collecteur de TR 1 |
" | N° 21 : C25 = 10kpF |
" | N° 22 : C14 = 10kpF |
" | N° 23 : R34 = 1kΩ |
" | N° 24 : collecteur de TR 2 |
" | N° 25 : émetteur de TR 2 |
" | N° 26 : émetteur de TR 1 |
" | N° 27 : C25 = 10kpF |
" | N° 28 : base de TR 2 |
" | N° 29 : R36 = 47kΩ |
" | N° 30 : R2 = 330Ω |
" | N° 31 : élastique de fixation de la pile |
" | N° 32 : élastique de fixation de la pile |
CONTROLE A L’AIDE DU CONTROLEUR UNIVERSEL
Mettre la pince crocodile du fil souple sur la languette + de la pile le contrôleur universel étant disposé sur l’échelle 10 volts CC.
La pointe de touche rouge 10 Vcc étant reliée au + de la pile, la pointe de touche noire (CC) reliée successivement aux points suivants, vous devez lire
sur les points 6 – 7 et 8 | 4,5 volts environ |
sur le point 12 | 3,2 volts environ |
sur le point 20 | 2,5 volts environ (selon type de TR) |
sur le point 24 | 2,5 volts environ (selon type de TR) |
sur les points 18 et 28 | légère déviation inverse |
En déplaçant la pointe de touche noire de la borne CC du contrôleur dans la borne BF (et en laissant la pointe de touche rouge toujours dans la borne 10 volts CC) et en commutant le contrôleur en mesures alternatives vous devez lire :
sur les points 20 – 24 – 28 et 18 | légère déviation directe |
Les valeurs ci-dessus ne sont données qu’à titre indicatif étant donné qu’elles peuvent varier selon le gain des transistors expérimentaux.
Vous avez maintenant vérifié, d’une façon statique le bon fonctionnement de votre signal tracer. Si les mesures sont totalement différentes, vérifiez si le câblage est correct. Contrôlez ensuite les différents éléments à l’ohmmètre.
Dans la prochaine leçon, vous réaliserez un amplificateur BF push-pull et utiliserez votre Signal Tracer pour le contrôle de ce nouveau montage.
Fin du cours 18
PRATIQUE 19
AMPLIFICATEUR BASSE-FREQUENCE
Dans cette leçon, vous allez procéder à l’étude des amplificateurs basse fréquence utilisés sur les appareils commerciaux à transistors. Contrairement à ceux réalisés à la Pratique 8 (à liaisons directes), les amplificateurs B.F. d’usage plus général sont plus complexes que leurs correspondants à tubes électroniques.
La complication majeure est dûe à la présence des circuits de stabilisation (que vous avez déjà étudiés à la Pratique 5), à la nécessité d’assurer l’adaptation d’impédance quand vous voulez obtenir l’amplification maximale de plusieurs étages en cascade, et surtout à l’emploi très fréquent d’étages finaux en montage push-pull.
Lors de l’examen des problèmes inhérents aux caractéristiques électriques des transistors, nous avions classé les amplificateurs selon les trois montages possibles, à savoir : en émetteur commun, en base commune, ou en collecteur commun. Cette classification reste valable en général, mais en pratique il est plus simple de repérer les circuits amplificateurs à transistors en fonction de la forme et de la fréquence des signaux qu’ils ont à transmettre et également de la classe de fonctionnement.
En ce qui concerne la forme des signaux, vous avez les amplificateurs CONTINUS, comme ceux réalisés dans les premiers montages expérimentaux (ainsi que l’interrupteur électronique de télécommande), et les amplificateurs ALTERNATIFS comme les étages des oscillateurs et de l’amplificateur BF de la pratique 8. Les circuits amplificateurs alternatifs peuvent se subdiviser en amplificateurs BF (basse fréquence) et HF (haute fréquence).
En ce qui concerne la classe de fonctionnement, vous pouvez distinguer les amplificateurs :
- en classe A (quand le point de fonctionnement est voisin du milieu de la courbe caractéristique ou lorsque les signaux de faible amplitude sont appliqués dans une région rectiligne de cette caractéristique, en résumé lorsque les deux alternances du signal sont amplifiées également)
- en classe B (lorsque le point de fonctionnement est voisin du blocage et que seule une alternance du signal est amplifiée)
- en classe AB (si le point de fonctionnement est situé dans une zone intermédiaire entre les deux précédentes et que les deux alternances du signal sont inégalement amplifiées)
- en classe C(lorsque le point de fonctionnement est situé au-delà du blocage et que seules les crêtes d’une alternance du signal sont amplifiées).
En général, les amplificateurs BF fonctionnent en classe A, c’est-à-dire qu’ils amplifient uniformément étage par étage les deux alternances du signal. Il faut excepter les étages finaux qui, souvent en montage push-pull, peuvent fonctionner en classe A, AB ou B. Dans la première partie de cette leçon, vous construirez un amplificateur dont l’étage final push-pull fonctionne en classe B et par la suite, vous examinerez les particularités relatives à son fonctionnement.
Vous allez maintenant vous préparer à effectuer le montage de l’appareil.
AMPLIFICATEUR BF - REALISATION
Pour la réalisation de cet amplificateur, vous utiliserez à nouveau une plaquette déjà utilisées précédemment : la plaquette I (décâblée au préalable et nettoyée).
MONTAGE ELECTRIQUE
Commencez par disposer sur la plaquette I les connexions suivantes :
Câblez
- 50 mm de fil isolé entre les œillets de CA 1 et CA 4. N’effectuez aucune soudure.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 4 et CA 6. Ne soudez qu’en CA 4.
- 70 mm de fil isolé entre les œillets de CA 6 et CA 11. Ne soudez qu’en CA 6.
- 60 mm de fil isolé entre les œillets de CA 11 et CA 15. Ne soudez qu’en CA 11.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 5 et CA 7. Ne soudez qu’en CA 5.
- 50 mm de fil isolé entre les œillets de CA 7 et CA 10. Ne soudez qu’en CA 7.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 10 et CA 12. Ne soudez qu’en CA 10.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 20 et CA 22. Soudez aux deux points.
- 60 mm de fil isolé entre les œillets de CA 24 et CA 28. Soudez aux deux points.
- 55 mm de fil isolé entre les œillets de CA 8 et CA 27. Ne soudez qu’en CA 27.
- 65 mm de fil isolé entre les œillets de CA 9 et CA 29. Ne soudez qu’en CA 29.
- 70 mm de fil isolé entre les œillets de CA 13 et CA 26. Ne soudez qu’en CA 26.
- dans les œillets de CA 1 et CA 18 les extrémités du fil nu constituant le support du potentiomètre P2 de 2 MΩ, l’axe de commande devant être tourné vers l’extérieur comme indiqué sur la figure 1. Soudez aux deux points.
- 40 mm de fil nu étamé entre l’œillet de CA 18 et la cosse I du potentiomètre P2. Soudez aux deux points.
- 50 mm de fil isolé entre l’œillet de CA 2 et la cosse Cdu potentiomètre P2. Soudez aux deux points.
- 45 mm de fil isolé entre l’œillet de CA 3 et la cosse F du potentiomètre P2. Soudez aux deux points.
Ayant terminé le câblage des connexions sur la plaquette, celle-ci doit se présenter comme en figure 1. Effectuez maintenant le montage des éléments suivants :
- entre les languettes de CA 2 et CA 19, la résistance R41 = 100kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 3 et CA 20, le condensateur électrochimique C15 = 5µF sortie positive en CA 3. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 4 et CA 21, le condensateur électrochimique C8 = 100µF sortie positive en CA 4. N’effectuez aucune soudure.
- entre les languettes de CA 4 et CA 21, la résistance R7 = 1kΩ. Ne soudez qu’en CA 21.
- entre les languettes de CA 4 et CA 22, la résistance R14 = 10kΩ. Ne soudez qu’en CA 4.
- entre les languettes de CA 5 et CA 22, la résistance R25 = 27kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 6 et CA 23, le condensateur C1 = 40kpF (ou 50kpF). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 10 et CA 27, la résistance R26 = 4,7kΩ. Ne soudez qu’en CA 10.
- entre les languettes de CA 11 et CA 27, la résistance R1 = 100Ω. Ne soudez qu’en CA 27.
- entre les languettes de CA 11 et CA 28, la résistance R39 = 15Ω. Soudez aux deux points.
-
Montez sur la plaquette le transformateur T1 de façon que son côté comportant 3 sorties soit en regard des cosses CA 8 et CA 25. Soudez les sorties dans l’ordre suivant :
- sortie 1 sur l’œillet de CA 7
- sortie 2 sur l’œillet de CA 23
- sortie 3 sur l’œillet de CA 25
- sortie 4 sur l’œillet de CA 8
- sortie 5 sur l’œillet de CA 9
- montez sur la plaquette le transformateur T2 de façon que son côté comportant 3 sorties soit tourné vers les cosses CA 13 et CA 30. Soudez les sorties dans l’ordre suivant :
- soudez la torsade d’alimentation, fil rouge sur la languette de CA 11 et fil noir sur la languette de CA 12.
- prenez le haut-parleur et soudez sa torsade fil rouge sur la languette de CA 15 et le fil noir sur la languette de CA 32.
- Il ne vous reste plus qu’à monter les transistors dans l’ordre suivant :
- sortie 1 sur l’œillet de CA 13
- sortie 2 sur l’œillet de CA 12
- sortie 3 sur l’œillet de CA 30
- sortie 4 sur l’œillet de CA 32
- sortie 5 sur l’œillet de CA 15
Transistor SFT352
- Sortie C : sur l’œillet de CA 23
- Sortie B : sur l’œillet de CA 22
- Sortie E : sur l’œillet de CA 21
1er transistor SFT322
- Sortie C : sur l’œillet de CA 26
- Sortie B : sur l’œillet de CA 25
- Sortie E : sur l’œillet de CA 24
2ème transistor SFT322
- Sortie C : sur l’œillet de CA 30
- Sortie B : sur l’œillet de CA 29
- Sortie E : sur l’œillet de CA 28
Le montage de l’amplificateur est maintenant terminé et la plaquette I doit se présenter comme indiqué en figure 2. Procédez maintenant aux contrôles du travail effectué.
En premier lieu, vous devez effectuer, comme d’habitude, le contrôle visuel pour vous assurer que les connexions correspondent bien à celles que je vous ai indiquées.
|
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CA 1 | œillet | fil nu étamé support de P2 connexion isolée à CA 4 |
CA 2 | œillet | connexion isolée à C de P2 |
languette | sortie de la résistance R41 = 100kΩ | |
CA 3 | œillet | fil isolé allant à F de P2 |
languette | sortie positive du condensateur C15 = 5µF | |
CA 4 | œillet | connexions isolées à CA 1 et à CA 6 |
languette | sortie positive du condensateur électrochimique C8 = 100µF sortie de la résistance R7 = 1kΩ sortie de la résistance R14 = 10kΩ |
|
CA 5 | œillet | connexion isolée à CA 7 |
languette | sortie de la résistance R25 = 27kΩ | |
CA 6 | œillet | connexion isolée à CA 4 connexion isolée à CA 11 |
languette | sortie du condensateur C1 = 40kpF (ou 50kpF) | |
CA 7 | œillet | connexion isolée à CA 5 connexion isolée à CA 10 sortie 1 du transformateur T1 |
CA 8 | œillet | connexion isolée à CA 27 sortie 4 du transformateur T1 |
CA 9 | œillet | connexion isolée à CA 29 sortie 5 du transformateur T1 |
CA 10 | œillet | connexion isolée à CA 7 connexion isolée à CA 12 |
languette | sortie de la résistance R26 = 4,7kΩ | |
CA 11 | œillet | connexion isolée à CA 6 connexion isolée à CA 15 |
languette | fil rouge de la torsade d’alimentation sortie de la résistance R1 = 100Ω sortie de la résistance R39 = 15Ω |
|
CA 12 | œillet | connexion isolée à CA 10 sortie 2 du transformateur T2 |
languette | fil noir de la torsade d’alimentation | |
CA 13 | œillet | connexion isolée à CA 26 sortie 1 du transformateur T2 |
CA 15 | œillet | connexion isolée à CA 11 sortie 5 du transformateur T2 |
languette | fil rouge de la torsade du haut-parleur | |
CA 18 | œillet | fil nu support de P2 fil nu étamé allant à I de P2 |
CA 19 | languette | sortie de la résistance R41 = 100kΩ |
CA 20 | œillet | connexion isolée à CA 22 |
languette | sortie négative du condensateur électrochimique C15 = 5µF | |
CA 21 | œillet | sortie E du transistor TR 1 |
languette | sortie négative du condensateur électrochimique C8 = 100µF sortie de la résistance R7 = 1kΩ |
|
CA 22 | œillet | sortie B du transistor TR 1 connexion isolée à CA 20 |
languette | sortie de la résistance R14 = 10kΩ sortie de la résistance R25 = 27kΩ |
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CA 23 | œillet | sortie Cdu transistor TR 1 sortie 2 du transformateur T1 |
languette | sortie du condensateur C1 = 40kpF (ou 50kpF) | |
CA 24 | œillet | sortie E du transistor TR 2 connexion isolée à CA 28 |
CA 25 | œillet | sortie B du transistor TR 2 sortie 3 du transformateur T1 |
CA 26 | œillet | sortie Cdu transistor TR 2 connexion isolée à CA 13 |
CA 27 | œillet | connexion isolée à CA 8 |
languette | sortie de la résistance R26 = 4,7kΩ sortie de la résistance R1 = 100Ω |
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CA 28 | œillet | sortie E du transistor TR3 connexion isolée à CA 24 |
languette | sortie de la résistance R39 = 15Ω | |
CA 29 | œillet | sortie B du transistor TR3 connexion isolée à CA 9 |
CA 30 | œillet | sortie Cdu transistor TR3 sortie 3 du transformateur T2 |
CA 30 | œillet | sortie 4 du transformateur T2 |
languette | fil noir de la torsade du haut-parleur |
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Cosse I : | fil nu étamé allant à CA 18 |
Cosse C : | connexion isolée à CA 2 |
Cosse F : | fil isolé allant à CA 3 |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 7 |
Sortie 2 : | à l’œillet de CA 23 |
Sortie 3 : | à l’œillet de CA 25 |
Sortie 4 : | à l’œillet de CA 8 |
Sortie 5 : | à l’œillet de CA 9 |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 13 |
Sortie 2 : | à l’œillet de CA 12 |
Sortie 3 : | à l’œillet de CA 30 |
Sortie 4 : | à l’œillet de CA 32 |
Sortie 5 : | à l’œillet de CA 15 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 23 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 22 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 21 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 26 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 25 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 24 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 30 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 29 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 28 |
CONTRÔLE A L’AIDE D’UN APPAREIL DE MESURES
Après avoir terminé le contrôle visuel, vous allez effectuer le contrôle qui consiste en la mesure des tensions sur les sorties des trois transistors. Prenez pour cela le contrôleur du Cours Radio et disposez-le pour la mesure des tensions continues en gamme 10V.
Comme cet amplificateur doit être alimenté sous 9 V, prenez les deux piles de 4,5 V et connectez-les en série. Je vous rappelle que pour effectuer ce raccordement, vous pouvez souder environ 30 mm de fil nu étamé entre le pôle positif de l’une des piles et le pôle négatif de l’autre.
Aux deux pôles de cette batterie restant encore libres, connectez enfin les pinces crocodiles de la torsade d’alimentation (rouge au positif et noire au négatif).
Si vous notez que le haut-parleur émet un son, indice certain d’un accrochage dans l’amplificateur, connectez un des condensateurs de 100µF en votre possession aux languettes de CA 12 et CA 15, sortie positive en CA 15.
Testez avec les pointes de touches du contrôleur les cosses indiquées dans le tableau de la figure 3. A chacune des mesures vous devez obtenir une tension de valeur comprise entre les deux reportées dans le tableau.
Si en quelque point, vous rencontrez une valeur très différente de celle indiquée, cela voudrait dire qu’il y a un élément défectueux dans votre circuit ou que vous avez laissé passer une erreur de câblage.
AMPLIFICATEUR BF A ETAGES FINAL PUSH-PULL – CIRCUIT ET FONCTIONNEMENT
Le schéma de la figure 4 représente le circuit de l’amplificateur que vous avez réalisé. A l’entrée est disposé un contrôle de volume à potentiomètre (P 2) fonctionnant en diviseur de courant. La résistance R41 connectée au curseur sert à éviter que le signal ne sature le préamplificateur (TR 1) quand le volume est réglé au maximum et empêche que la sortie du générateur de signaux ne vienne à se trouver en court-circuit quand le volume est réglé au minimum.
Le condensateur de liaison (C 15) a pour but d’empêcher le courant continu du pont de polarisation de la base (R 25 – R14) de s’écouler vers la masse au travers de P2.
Dans l’ensemble, le circuit du 1er transistor est semblable à beaucoup d’autres étudiés dans les leçons précédentes : comme tous les préamplificateurs BF, il fonctionne en classe A c’est-à-dire qu’il est polarisé de telle façon que son point de fonctionnement soit situé au milieu de la zone linéaire de la caractéristique de fonctionnement.
La sortie de TR 1 est couplée à l’étage suivant par le transformateur T1 et comprend un condensateur de découplage (C 1) pour les fréquences élevées.
Dans le circuit de l’appareil, l’élément nouveau est constitué par l’étage final dont les transistors fonctionnent en push-pull. Pour cette raison, vous attacherez une attention particulière à l’examen de cette partie.
ETAGE FINAL – TRANSISTORS PUSH-PULL
Avec deux transistors fonctionnant en push-pull, vous pouvez obtenir une puissance de sortie notablement plus élevée que celle obtenue avec un étage simple : la puissance totale fournie par 2 transistors en classe A est sensiblement le double de celle fournie par un seul transistor lui aussi en classe A : mais en classe B la puissance possible est triple de celle fournie par un étage simple en classe A (et en classe AB comprise entre le double et le triple).
Dans l’amplificateur que vous avez réalisé, les transistors TR 2 et TR3 fonctionnent en classe B. A ce fonctionnement, correspond un courant de repos de faible valeur et un rendement élevé à pleine charge parce que, outre le gain notable de puissance, on obtient une réduction sensible de la consommation par rapport au fonctionnement en classe A.
Le pont diviseur formé par les résistances R26 et R1 fournit aux transistors une polarisation légèrement supérieure à celle de blocage dans le but d’éviter la formation de distorsions qui seraient particulièrement sensibles sur les faibles signaux.
La résistance R39, dans le circuit d’émetteur, protège les deux transistors de la dérive thermique qui, vous le savez, se produit dans tous les amplificateurs en émetteur commun. En outre, elle introduit une contre-réaction en courant alternatif qui atténue les distorsions possibles sur les signaux forts.
En absence de signal, les courants de base IB2 et IB3 et les courants de collecteurs (IC2 et IC3), indiqués sur le schéma partiel de la figure 5, sont relativement faibles, parce que la tension V0 du pont, qui alimente les circuits de base à travers les enroulements respectifs du secondaire de T1est d’environ 0,1 V ce qui correspond à des courants de base très faibles et des courants collecteurs de quelques milliampères, donc d’un pourcentage très faible des courants maximum. Ceci est la condition requise pour obtenir un fonctionnement en classe B avec le moins de distorsion possible des signaux faibles.
Le signal issu du préamplificateur est appliqué à l’entrée des deux transistors par le transformateur T1 qui est appelé TRANSFORMATEUR DEPHASEUR ou DRIVER à cause de la fonction particulière qu’il accomplit.
Je vous ai indiqué en pratique 7, les principales caractéristiques électriques de ce transformateur déphaseur, il convient de leur adjoindre quelques autres indications qui permettront de mieux préciser le fonctionnement de l’étage final.
Les deux sections de l’enroulement secondaire doivent être égales et avoir le même rapport de transformation vis-à-vis du primaire de façon à assurer une parfaite symétrie des deux sorties extrêmes par rapport à la prise centrale. En général, pour obtenir des sections égales, on bobine ensemble 2 fils de façon à obtenir deux enroulements similaires (enroulements BIFILAIRES) ; ensuite une extrémité de l’un des fils est réunie à l’extrémité opposée de l’autre fil comme il résulte du schéma de la figure 6a et ce point de jonction constitue la prise intermédiaire.
Par ce procédé, les sections se trouvent connectées en série (vous pouvez le vérifier en parcourant, sur la figure 6a le chemin du courant depuis la sortie 3 jusqu’à la sortie 5) ; en outre vous pouvez être certain que les fils des enroulements ont la même longueur et donc la même résistance ohmique, que les spires ont deux à deux le même couplage à l’enroulement primaire et que par conséquent, la prise intermédiaire est parfaitement centrale tant en continu qu’en alternatif.
Voyons maintenant comment un signal sinusoïdal se partage entre les sorties du secondaire. Dans ce but, référez-vous au schéma classique du transformateur à prise médiane (figure 6b) qui est équivalent au schéma de la figure 6a.
Quand le primaire est parcouru par un courant alternatif, il apparait par induction dans les 2 enroulements secondaires une f-é-m alternative E qui produit une différence de potentiel entre les sorties 3 et 5 : pendant la durée d’une demi-période, la sortie 3 sera positive par rapport à 5 et pendant la demi-période suivante elle deviendra négative (toujours par rapport à 5).
Supposons que la sortie 3 soit positive, (la sortie 5 est donc négative) : la prise centrale doit se trouver à un potentiel intermédiaire entre le positif et le négatif c’est-à-dire à zéro volt par rapport aux deux extrémités. Vous pouvez appliquer le même raisonnement en inversant les polarités et donc en conclure que la prise centrale se trouve à UN POTENTIEL CONSTANT, c’est-à-dire à zéro volt par rapport aux tensions des deux extrémités.
Cette propriété qui est caractéristique de cette prise centrale, fait que la sortie 4 (figure 6b) se présente comme point commun de référence pour diviser la tension E en deux autres (E1 et E2) de variations identiques mais d’amplitudes moitiés et de signes opposés à chaque instant ; en effet la tension sur la sortie 3 sera d’abord positive puis négative par rapport à la sortie 4 ; dans le même temps la tension sur la sortie 5 sera d’abord négative, puis positive toujours par rapport à cette même sortie 4.
Les graphiques des deux signaux E1 et E2 sont reportés en figure 6c où l’opposition de sens de ces tensions pendant un cycle complet est particulièrement mise en évidence.
Dans le circuit de l’amplificateur, la prise médiane est légèrement négative par rapport à la masse, de la valeur V0 qui est précisément la tension de polarisation fournie par le pont mais ceci n’a aucune influence sur les deux alternances du signal qui se superposent à la composante continue des bases, maintenue stable par le montage même.
En observant le schéma de la figure 5, vous pouvez voir que les alternances des tensions E1 et E2 sont appliquées respectivement sur les bases B2 et B3 des transistors et chacun de ces transistors amplifie, indépendamment de l’autre la fraction de signal appliqué à sa base respective.
En outre, comme les deux tensions sont constamment en opposition de phase (figure 6c) vous obtiendrez ainsi cette opposition dans le fonctionnement des transistors : ceci justifie le nom de CIRCUIT EN OPPOSITION qui est la traduction de la terminologie anglo-saxonne PUSH-PULL (littéralement : pousse – tire).
Supposez maintenant que sur la sortie 3 (et donc sur la base de TR 2), arrive la demi-période négative du signal (figure 7a) : cette tension négative produit un courant IB2 qui détermine dans le circuit de collecteur un courant IC2 orienté comme en figure 8. Dans le même temps vous avez sur la base de TR3 une demi-période positive qui porte ce transistor au blocage et donc dans ce circuit il n’y aura aucun courant.
Cette demi-période terminée, débute immédiatement la demi-période suivante (figure 7b) et la base de TR 2 devenant positive, le transistor est bloqué alors que par la sortie 5 (qui est négative), le transistor TR3 débite à son tour un courant de base IB3 qui produit dans son collecteur un courant IC3.
En conclusion, vous pouvez dire que dans un circuit push-pull, le signal est décomposé en deux demi-périodes (S1 et S2) qui actionnent chacune et successivement l’un des transistors.
La recomposition du signal complet après amplification s’obtient par un procédé similaire et précisément en utilisant l’enroulement à prise centrale du transformateur de sortie T2 (figure 8).
En décrivant le fonctionnement de T1, j’ai parlé de tensions qui déterminent les courants d’entrée alors qu’en ce qui concerne la sortie il faut considérer les courants de collecteurs qui déterminent les tensions du transformateur T2.
Lorsque le courant IC2 parcourt la section supérieure du primaire, l’autre section n’est soumise à aucun courant. Une tension apparait aux bornes de la section supérieure et comme elle constitue un auto-transformateur vis-à-vis de la section inférieure, il apparait aux bornes de cette dernière une tension de même amplitude mais de sens opposé. Quant au contraire, c’est la section inférieure qui est parcourue par le courant IC2, le même raisonnement nous montre qu’aux bornes de la section supérieure, apparait une tension en opposition de phase par rapport à celle dûe à IC3.
Ainsi les deux extrémités de l’enroulement primaire sont le siège de tensions alternativement positives puis négatives l’une par rapport à l’autre. Le signal ainsi reconstitué est transféré par le transformateur T2 à l’entrée du haut-parleur.
Dans la prochaine leçon l’explication sur les amplificateurs push-pull sera reprise et complétée d’un point de vue plus général.
AMPLIFICATEUR BF – CONTRÔLE DE FONCTIONNEMENT
Après avoir examiné les circuits particuliers de l’amplificateur, vous pouvez passer à son contrôle de fonctionnement, en lui appliquant un signal BF pour vous assurer qu’il est reproduit par le haut-parleur et suffisamment amplifié.
Dans ce but, vous pouvez utiliser le signal produit par le générateur construit à la leçon précédente. Les indications que je vais vous donner pour le contrôle de fonctionnement de l’amplificateur BF correspondent au mode opératoire pour rechercher une panne éventuelle d’un amplificateur quelconque. Dans ce cas on n’injecte pas le signal directement à l’entrée de l’amplificateur mais, à chaque étage successivement en commençant par l’étage final.
Connectez le point froid du signal-Tracer à CA 18 de l’amplificateur qui est le point commun. La sortie point chaud du générateur (celle qui est terminée par une pointe de touche) sera mise d’abord en contact avec CA 32 qui est repéré A sur le schéma de la figure 9.
Comme vous pouvez le voir sur le schéma, le signal du générateur est directement appliqué aux bornes de la bobine mobile du haut-parleur et comme il n’est pas amplifié, vous serez surement obligé d’approcher votre oreille du haut-parleur pour entendre la note continue qu’il doit former. (à peine perceptible)
Si vous n’entendez aucun signal dans le haut-parleur vous pouvez en déduire un défaut dans l’un des éléments connectés au point A, soit la bobine mobile du haut-parleur, soit le secondaire du transformateur T2. Pour savoir lequel des deux est défectueux, vous devez les déconnecter de la cosse CA 32 pour pouvoir les contrôler séparément à l’ohmmètre.
Si au lieu d’un son continu, vous entendez un son intermittent ou des crachements, recherchez la mauvaise soudure qui en est sûrement la cause.
Si vous avez obtenu un son pur, vous pouvez passer aux tests suivants. ATTENTION : si vous utilisez un générateur de laboratoire dont la sortie assure la continuité ohmique, vous devrez empêcher les court-circuits de la composante continue en intercalant entre le point chaud du générateur et la pointe de touche un condensateur électrochimique de forte capacité (100µF) sortie positive côté générateur.
Portez maintenant la pointe de touche en contact avec CA 13 puis CA 30 ; dans ce cas, ainsi que le montre la figure 9, le signal est appliqué entre la masse et le point B puis ensuite entre la masse et le point B’ permettant de vérifier les deux parties de l’enroulement primaire du transformateur T2.
Si vous n’entendez aucun signal dans le haut-parleur pour l’une de ces deux mesures, vous devez dessouder la sortie correspondante du transformateur afin de le vérifier à l’ohmmètre ; il peut être utile de vérifier en outre que les sorties E et C des transistors TR 2 et TR3 ne se touchent pas entre elles. Si tout est correct de ce côté, vous devrez encore vérifier à l’ohmmètre la continuité du secondaire du transformateur T2 parce que le manque d’audition peut provenir d’une coupure de cet enroulement et ceci n’a pas pu encore être détecté lorsque vous avez appliqué le signal au point A, le haut-parleur fonctionnant même si l’enroulement secondaire est coupé.
Dans le test précédent le signal n’est pas encore amplifié, étant appliqué aux circuits de collecteur des transistors TR 2 et TR3 et partant, le son entendu est extrêmement faible. Toutefois la présence même de ce son dans le haut-parleur confirme le bon état du transformateur T2 et du haut-parleur.
Vous allez pouvoir maintenant progresser vers l’entrée de l’amplificateur appliquant la pointe de touche successivement en CA 25 et CA 9 qui correspondent aux points Cet C’ du schéma de la figure 9 et donc aux bases des transistors TR 2 et TR3.
Dans ce cas, à condition que l’amplificateur soit alimenté par ses piles, le signal sera amplifié et l’audition du son sera plus confortable que précédemment.
Si vous n’entendez rien, vous devrez vérifier à l’ohmmètre les résistances faisant partie du circuit (R 1, R26 et R39) et les deux parties de l’enroulement secondaire du transformateur T1 en vous souvenant que vous devez toujours déconnecter l’une au moins des sorties de l’élément à tester.
Si vous n’avez pas trouvé de défaut, assurez-vous que les sorties des transistors ne sont pas en court-circuit entre elles. Si ce n’est pas le cas c’est que la panne est à l’intérieur de l’un des transistors.
Pour mettre en évidence un éventuel défaut dans un transistor, vous devez procéder par élimination en vous assurant d’abord que tous les autres éléments sont corrects. En effet, vous ne disposez pas pour le moment d’instrument vous permettant de vérifier les transistors. Vous construirez cet appareil d’ici quelques leçons.
Si dans le test précédent, vous avez obtenu l’audition dans le haut-parleur, vous pouvez passer sans attendre au test suivant en appliquant la pointe de touche en CA 23 qui correspond au point D du schéma de la figure 9 et donc au collecteur de TR 1.
Si vous n’entendez aucun son, vérifiez à l’ohmmètre le primaire du transformateur T1 et le condensateur C1 en vous assurant en outre que les sorties E et Cdu transistor TR 1 ne sont pas en contact accidentel.
Vous devez enfin vérifier la continuité des secondaires de T1 parce qu’une éventuelle coupure de l’un de ces enroulements peut ne pas avoir été décelé au cours du test précédent.
La présence du son dans le haut-parleur vous indique, au contraire, que les circuits de l’amplificateur compris entre le point D et le haut-parleur sont corrects. Dans ce cas, vous pouvez passer au test suivant en appliquant la pointe de touche en CA 22 qui correspond au point E du schéma de la figure 9, donc à la base de TR 1.
Le signal doit donc être encore plus amplifié que précédemment et vous devez percevoir un son plus fort dans le haut-parleur. Si ce n’est pas le cas, contrôlez en premier lieu les éléments du circuit du transistor TR 1 et en particulier le condensateur C8 et les résistances R7, R14 et R25 ; si vous n’y rencontrez aucun défaut vérifiez que vous n’avez pas de contact accidentel entre les sorties du transistor TR 1 ; si encore ce contrôle est négatif, vous pouvez en déduire que le défaut se trouve à l’intérieur du transistor TR 1.
Si au contraire, vous entendez le son dans le haut-parleur, procédez aux ultimes tests en portant la pointe de touche successivement en CA 3, CA 2, et CA 19 qui correspondent respectivement aux points F, G et H du schéma de la figure 9.
Lors des tests G et H vous devrez vous assurer que le potentiomètre ne se trouve pas tourné complètement à gauche. La sortie de votre signal-Tracer serait dans ce cas shunté à la masse.
Si vous n’obtenez aucun son lorsque vous injectez le signal en F, contrôlez C15 et le potentiomètre.
Si c’est au point G que se produit le défaut, contrôlez le potentiomètre. Si c’est en H que vous n’obtenez pas de son c’est que la résistance R41 est défectueuse.
Voici ainsi terminé le contrôle de fonctionnement de l’amplificateur qui a requis une explication plus longue que d’habitude mais dans lequel vous avez utilisé pour la première fois un générateur BF (signal-Tracer) comme appareil de contrôle.
En outre, si j’ai tant insisté sur cette description c’est que cette méthode de recherche systématique d’une panne possible est applicable à tous les amplificateurs BF et donne toujours d’excellents résultats dans le minimum de temps. Vous devez surtout vous rappeler que cette méthode consiste, en partant de la sortie, à remonter tous les étages vers l’entrée en s’assurant qu’ils sont corrects.
Cette méthode est tellement utile et importante que je vous la ferai encore utiliser pour contrôle de l’AMPLIFICATEUR A QUATRE ETAGES que vous construirez à la prochaine leçon.
Fin du cours 19
PRATIQUE 20
AMPLIFICATEUR BF 4 ETAGES
Nous continuerons aujourd’hui les expériences commencées à la leçon précédente, en construisant un autre AMPLIFICATEUR BF que vous pourrez considérer comme une nouvelle version (naturellement plus complexe) de celui réalisé à la pratique 8 et qui permettra d’étudier directement d’autres circuits d’utilisation courante dans les appareils de fabrication commerciale.
Comme vous l’avez déjà fait précédemment, vous utiliserez encore le générateur comme instrument de contrôle afin de vous familiariser davantage avec cette méthode de dépannage.
AMPLIFICATEUR BF A QUATRE ETAGES - REALISATION
Ce nouvel amplificateur sera monté sur la plaquette I dont vous devez démonter tous les éléments et connexions à l’exception du potentiomètre P2 et des fils reliés à ses cosses.Comme d’habitude nettoyer avec soin les éléments et les cosses de la plaquette.
La plaquette I qui ne comporte plus que le potentiomètre P2 avec ses connexions est maintenant prête pour le nouveau montage que vous allez effectuer :
MONTAGE ELECTRIQUE
Câblez
- 55 mm de fil isolé entre les œillets de CA 4 et CA 22. Soudez aux deux points.
- 55 mm de fil isolé entre les œillets de CA 6 et CA 24. Soudez aux deux points.
- 55 mm de fil isolé entre les œillets de CA 7 et CA 25. Soudez aux deux points.
- 55 mm de fil isolé entre les œillets de CA 9 et CA 27. Soudez aux deux points.
- 55 mm de fil isolé entre les œillets de CA 10 et CA 26. Ne soudez qu’en CA 26.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 8 et CA 10. Ne soudez qu’en CA 8.
- 60 mm de fil isolé entre les œillets de CA 10 et CA 14. Ne soudez qu’en CA 10.
- 30 mm de fil isolé entre les œillets de CA 11 et CA 12. N’effectuez aucune soudure.
- 60 mm de fil isolé entre les œillets de CA 12 et CA 16. Ne soudez qu’en CA 12.
- 80 mm de fil isolé entre les œillets de CA 11 et CA 23. Ne soudez qu’en CA 11.
- 50 mm de fil isolé entre les œillets de CA 20 et CA 23. Ne soudez qu’en CA 23.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 18 et CA 20. Soudez aux deux points.
- 40 mm de fil isolé entre les œillets de CA 28 et CA 30. Soudez aux deux points.
Les connexions sont maintenant réalisées et la plaquette I doit se présenter comme indiqué sur la figure 1. Vous allez maintenant monter tous les éléments que vous aurez à disposer selon les instructions suivantes :
Vous câblerez donc :
- entre les languettes de CA 2 et CA 19 la résistance R14 = 10kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 3 et CA 21 le condensateur électrochimique C15 = 5µF, sortie positive en CA 3. Ne soudez qu’en CA 3.
- entre les languettes de CA 4 et CA 21 la résistance R23 = 470kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 5 et CA 22 la résistance R21 = 6,8kΩ. N’effectuez aucune soudure.
- entre les languettes de CA 6 et CA 22 le condensateur électrochimique C6 = 100µF, sortie positive en CA 6. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 7 et CA 24 la résistance R42 = 270kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 1 et CA 5 le condensateur électrochimique C7 = 100µF, sortie positive en CA 1. Ne soudez qu’en CA 1.
- entre les languettes de CA 5 et CA 8, extérieurement à la plaquette, la résistance R28 = 560Ω. Ne soudez qu’en CA 5
- entre les languettes de CA 8 et CA 25 la résistance R24 = 5,6kΩ. Ne soudez qu’en CA 8
- entre les languettes de CA 9 et CA 25 le condensateur électrochimique C8 = 100µF, sortie positive en CA 9. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 10 et CA 27 la résistance R15 = 33kΩ. Ne soudez qu’en CA 10
- entre les languettes de CA 11 et CA 27 la résistance R33 = 10kΩ. Ne soudez qu’en CA 27
- entre les languettes de CA 11 et CA 28. la résistance R43 = 680Ω. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 12 et CA 29 le condensateur électrochimique C16 = 100µF, sortie positive en CA 12. N’effectuez aucune soudure pour l’instant.
- entre les languettes de CA 12 et CA 29. la résistance R44 = 150Ω. Soudez aux deux points.
- la torsade d’alimentation, fil rouge en CA 12 et fil noir en CA 14.
- la torsade du haut-parleur à la plaquette (fil rouge en CA 16 et fil noir en CA 33).
- montez le transformateur T2 sur la plaquette de façon que son côté à 3 sorties soit en regard des cosses CA 14 et CA 31 et soudez ses sorties dans l’ordre suivant : Sortie 1 : sur l’œillet de CA 14 Sortie 3 : sur l’œillet de CA 31 Sortie 4 : sur l’œillet de CA 33 Sortie 5 : sur l’œillet de CA 16 La sortie 2 reste libre et vous devrez veiller à l’éloigner d’un contact accidentel avec le circuit.
- Pour compléter l’amplificateur, vous devez encore monter sur la plaquette les quatre transistors que vous souderez comme suit :
Transistor TR 1 (SFT308)
Sortie C : sur l’œillet de CA 22
Sortie B : sur l’œillet de CA 21
Sortie E : sur l’œillet de CA 20
Transistor TR 2 (SFT352)
Sortie C : sur l’œillet de CA 25
Sortie B : sur l’œillet de CA 24
Sortie E : sur l’œillet de CA 23
Transistor TR3 (SFT322)
Sortie C : sur l’œillet de CA 26
Sortie B : sur l’œillet de CA 27
Sortie E : sur l’œillet de CA 28
Transistor TR 4 (SFT322)
Sortie C : sur l’œillet de CA 31
Sortie B : sur l’œillet de CA 30
Sortie E : sur l’œillet de CA 29
Le montage de l’amplificateur est ainsi terminé, la plaquette I doit se présenter comme indiqué en figure 2.
Vous allez maintenant devoir effectuer les divers contrôles pour vous assurer de l’exactitude du montage, et pour débuter, le contrôle visuel comme d’habitude.
CONTRÔLE VISUEL
Ce contrôle n’inclue pas les connexions relatives au potentiomètre P2 qui ont été effectuées lors de la leçon précédente.
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CA 1 | languette | sortie positive du condensateur C7 = 100µF |
CA 2 | languette | sortie de la résistance R14 = 10kΩ |
CA 3 | languette | sortie positive du condensateur C15 = 5µF |
CA 4 | œillet | connexion isolée à CA 22 |
languette | sortie de la résistance R23 = 470kΩ | |
CA 5 | languette | sortie négative du condensateur C7 = 100µF Sortie de la résistance R21 = 6,8kΩ sortie de la résistance R28 = 560Ω |
CA 6 | œillet | connexion isolée à CA 24 |
languette | sortie positive du condensateur C6 = 100µF | |
CA 7 | œillet | connexion isolée à CA 25 |
languette | sortie de la résistance R42 = 270kΩ | |
CA 8 | œillet | connexion isolée à CA 10 |
languette | sortie de la résistance R24 = 5,6kΩ sortie de la résistance R28 = 560Ω |
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CA 9 | œillet | connexion isolée à CA 27 |
languette | sortie positive du condensateur C8 = 100µF | |
CA 10 | œillet | connexion isolée à CA 8 connexion isolée à CA 14 connexion isolée à CA 26 |
languette | sortie de la résistance R15 = 33kΩ | |
CA 11 | œillet | connexion isolée à CA 23 connexion isolée à CA 12 |
languette | sortie de la résistance R33 = 10kΩ sortie de la résistance R43 = 680Ω |
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CA 12 | œillet | connexion isolée à CA 11 connexion isolée à CA 16 |
languette | fil rouge d’alimentation sortie positive du condensateur C16 = 100µF sortie de la résistance R44 = 150Ω |
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CA 14 | œillet | connexion isolée à CA 10 sortie 1 du transformateur T2 |
languette | fil noir d’alimentation | |
CA 16 | œillet | connexion isolée à CA 12 sortie 5 du transformateur T2 |
languette | fil rouge du haut-parleur | |
CA 18 | œillet | connexion isolée à CA 20 |
CA 19 | languette | sortie de la résistance R14 = 10kΩ |
CA 20 | œillet | sortie E du transistor TR 1 (SFT308) connexion isolée à CA 18 connexion isolée à CA 23 |
CA 21 | œillet | sortie B du transistor TR 1 (SFT308) |
languette | sortie négative du condensateur C15 = 5µF sortie de la résistance R23 = 470kΩ |
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CA 22 | œillet | sortie Cdu transistor TR 1 (SFT308) connexion isolée à CA 4 |
languette | sortie de la résistance R21 = 6,8kΩ sortie négative du condensateur C6 = 100µF |
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CA 23 | œillet | sortie E du transistor TR 2 (SFT352) connexion isolée à CA 20 connexion isolée à CA 11 |
CA 24 | œillet | sortie B du transistor TR 2 (SFT352) connexion isolée à CA 6 |
languette | sortie de la résistance R42 = 270kΩ | |
CA 25 | œillet | sortie Cdu transistor TR 2 (SFT352) connexion isolée à CA 7 |
languette | sortie de la résistance R24 = 5,6kΩ sortie négative du condensateur C8 = 100µF |
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CA 26 | œillet | sortie Cdu transistor TR3 (SFT322) connexion isolée à CA 10 |
CA 27 | œillet | sortie B du transistor TR3 (SFT322) connexion isolée à CA 9 |
languette | sortie de la résistance R15 = 33kΩ sortie de la résistance R33 = 10kΩ |
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CA 28 | œillet | sortie E du transistor TR3 (SFT322) connexion isolée à CA 30 |
languette | sortie de la résistance R43 = 680Ω | |
CA 29 | œillet | sortie E du transistor TR 4 (SFT322) |
languette | sortie négative du condensateur C16 = 100µF sortie de la résistance R44 = 150Ω |
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CA 30 | œillet | sortie B du transistor TR 4 (SFT322) connexion isolée à CA 28 |
CA 31 | œillet | sortie Cdu transistor TR 4 (SFT322) sortie 3 du transformateur T2 |
CA 33 | œillet | sortie 4 du transformateur T2 |
languette | fil noir du haut-parleur |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 14 |
Sortie 2 : | libre |
Sortie 3 : | à l’œillet de CA 31 |
Sortie 4 : | à l’œillet de CA 33 |
Sortie 5 : | à l’œillet de CA 16 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 22 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 21 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 20 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 25 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 24 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 23 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 26 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 27 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 28 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 31 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 30 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 29 |
Voici terminé le contrôle visuel de l’amplificateur. Vous pouvez passer maintenant au contrôle avec le contrôleur universel.
CONTRÔLE A L’AIDE D’UN APPAREIL DE MESURE
Ce contrôle consiste en la mesure des tensions sur les sorties des quatre transistors au moyen du contrôleur du cours de Radio que vous devrez préparer pour la mesure des tensions continues en gamme 10 V. Naturellement, avant d’effectuer la mesure il est nécessaire d’alimenter l’amplificateur avec la batterie de 2 piles de 4,5 V en série. Je vous rappelle que vous ne devez pas utiliser la pile (grand modèle) reçue avec la dernière série de matériel.
REMARQUE – Dès que votre amplificateur sera alimenté et, si votre montage est tout à fait correct, vous devez percevoir un bruit semblable à celui d’un poste radio en fonctionnement (en dehors d’une station quelconque), quoique plus faible. Il s’agit en effet d’un souffle. Ceci est dû au premier transistor TR 1 SFT308 qui n’est pas parfaitement adapté à l’emploi en préamplificateur BF à faible bruit.
Vous pouvez d’ailleurs vérifier le phénomène en dessoudant ce transistor.
Dans le tableau reporté en figure 3, vous pouvez voir, entre quelles cosses vous devrez insérer les pointes de touche du contrôleur pour chaque mesure et entre quelles valeurs extrêmes devra être comprise la tension indiquée par l’instrument.
Si pour une ou plusieurs mesures, vous obtenez des valeurs différentes de celles indiquées dans le tableau, il y aura lieu d’en rechercher la cause : erreur de câblage, éléments défectueux ou piles mauvaises, etc …
Si toutes les mesures sont correctes, vous pourrez effectuer le contrôle de fonctionnement (à l’aide de votre signal-tracer par exemple) pour voir de quelle façon le signal appliqué se trouve progressivement amplifié dans les différents étages de l’amplificateur.
Dans la prochaine leçon, vous achèverez le contrôle et l’étude de cet amplificateur.
Fin du cours 20
PRATIQUE 21
Au cours de la leçon précédente, vous avez construit un amplificateur à 4 étages dont vous avez contrôlé les points de fonctionnement à l’aide du Contrôleur Universel.
Vous allez maintenant achever ce contrôle d’une manière systématique à l’aide de votre "Signal-Tracer" (ou d’un générateur B.F.), puis vous réaliserez toujours avec cet amplificateur un récepteur-radio de faible sensibilité, ceci en modifiant quelque peu le détecteur de télécommande déjà vu précédemment.
CONTROLE DE FONCTIONNEMENT
Connectez le point froid de la sortie de votre Signal Tracer aux cosses I et C du potentiomètre P 2 à l’aide d’une pince crocodile de façon à court-circuiter entr’elles ces deux cosses. Tournez à fond à droite l’axe du potentiomètre.
De cette façon, vous effectuez non seulement la connexion nécessaire du point froid du générateur à la masse de l’amplificateur (la cosse I est en effet connectée à CA 18), mais en plus vous mettez le potentiomètre en court-circuit, l’empêchant de capter d’éventuels signaux extérieurs, lesquels seraient amplifiés et reproduits avec le signal du générateur, et perturberaient ainsi l’écoute de ce dernier.
Vous mettrez en contact la pointe de touche de votre signal tracer successivement avec les différents points indiqués en figure 1. Pour chacun de ces points, je vous indique la façon d’opérer et en outre les éléments entre lesquels vous devrez rechercher d’éventuels défauts dans le cas où vous n’entendriez pas dans le haut-parleur la reproduction du signal du générateur.
Vous procéderez ainsi au contrôle de l’amplificateur.
POINT A (cosse CA 32)
L’amplificateur ne doit pas être alimenté ; comme le signal du générateur n’est pas amplifié, le son est excessivement faible et vous devrez probablement approcher le haut-parleur de l’oreille.
Eléments dont peut dépendre le manque d’audition : bobine mobile du haut-parleur et secondaire du transformateur T 2.
POINT B (cosse CA 31)
Ici encore l’amplificateur ne doit pas être alimenté : le signal n’est toujours pas amplifié et l’audition est faible (vous devrez approcher le haut-parleur de l’oreille).
Eléments de panne possible : primaire ou secondaire du transformateur T 2.
POINT C(cosse CA 30)
A partir de ce test alimentez l’amplificateur. Le signal doit être ici un peu plus intense que précédemment puisqu’il est amplifié par le transistor TR4, étant injecté à sa base.
Eléments défectueux possible en cas de panne : résistances R43 et R44, condensateur C16, ou transistor TR4.
POINT D (cosse CA 27)
Le signal est appliqué à la base du transistor TR3 et en conséquence l’audition doit être plus intense qu’au test précédent.
Eléments défectueux possible en cas de panne : résistances R15 et R33, transistor TR3.
POINT E (cosse CA 25)
Le signal est appliqué au collecteur de TR2 et l’audition doit avoir la même intensité qu’au test précédent puisque le signal n’est pas plus amplifié.
Eléments défectueux possible en cas de panne : résistances R24 et R42 et condensateur C8.
POINT F (cosse CA 24)
L’intensité du son audible dans le haut-parleur doit être plus importante puisque le signal est maintenant injecté dans le circuit de base du transistor TR2 qui produit une amplification supplémentaire.
Eléments défectueux possible en cas de panne : résistance R42, condensateurs C6 et C7, transistor TR2.
POINT G (cosse CA 22)
Le son produit dans le haut-parleur n’augmente pas par rapport au test précédent puisque le signal étant injecté dans le circuit du collecteur du transistor TR1 ne subit pas d’amplification supplémentaire.
Eléments défectueux possible en cas de panne : résistances R21 et R23, condensateurs C6 et C7.
POINT H (cosse CA 21)
Le son produit dans le haut-parleur atteint maintenant le maximum de puissance puisque le signal, étant injecté à la base de TR1, subit l’amplification des quatre transistors de l’amplificateur.
Eléments défectueux possible en cas de panne : résistance R23, condensateur C15 et transistor TR1.
POINT I (cosse CA 19)
Avant d’appliquer le signal à ce point, vous devrez ôter le court-circuit des cosses I et Cdu potentiomètre P 2 et connecter le point froid du signal-tracer à la cosse C18. La note audible dans le haut-parleur à la même intensité qu’au test précédent, mais vous pouvez la faire diminuer en tournant le potentiomètre P 2. Notez que, comme le potentiomètre n’est plus en court-circuit, vous pouvez entendre un son très faible lorsque vous avez réglé au minimum le potentiomètre P 2.
Eléments défectueux possible en cas de panne : résistance R14, condensateur C15 et potentiomètre P 2.
Voici terminé le contrôle de fonctionnement de l’amplificateur que vous avez effectué selon la méthode systématique inaugurée sur l’amplificateur précédent : en effet, vous avez commencé par appliquer le signal du générateur à la sortie de l’amplificateur et vous avez ensuite remonté progressivement vers l’entrée de l’appareil.
AMPLIFICATEUR BF A QUATRE ETAGES – CIRCUIT ET FONCTIONNEMENT
Un amplificateur BF, qui n’utilise pas le circuit push-pull ne peut fonctionner qu’en classe A parce qu’il est nécessaire de conserver intacte la forme du signal et donc de reproduire uniformément les alternances positives et négatives pendant l’amplification étage par étage.
En suivant le parcours du signal, vous pouvez séparer le circuit complet de la figure 2 en deux parties : le PREAMPLIFICATEUR, constitué des transistors TR1 et TR2 et l’AMPLIFICATEUR FINAL constitué du transistor TR 4. Entre le préamplificateur et l’étage final est inséré le transistor TR3 qui fonctionne en TRANSFORMATEUR D’IMPEDANCE et sert seulement à assurer une adaptation optimale entre la sortie de TR 2 et l’entrée de TR4 de façon à obtenir le maximum de gain en puissance. Avec ce mode de couplage vous évitez les pertes excessives de puissance qui seraient dûes au couplage direct de la sortie de l’étage amplificateur (à haute impédance) à l’entrée de l’étage final (à basse impédance). L’amélioration du gain total qui en résulte est beaucoup plus appréciable quand l’étage final n’est constitué que d’un seul transistor.
Afin d’étudier le circuit de l’amplificateur en suivant, étage par étage le parcours du signal, vous examinerez d’abord les systèmes de polarisation et de stabilisation en courant continu et ensuite les liaisons entre les étages ; ainsi se trouvera résumé plus facilement ce qui a déjà été dit dans les leçons précédentes et le fonctionnement du circuit pourra être bien mieux mis en relief.
Les circuits d’alimentation en courant continu sont particulièrement mis en évidence dans le schéma de la figure 3.
Il vous est facile d’y reconnaître les trois montages en émetteur commun des transistors TR1, TR2 et TR4 puisqu’ils ont déjà été décrits plusieurs fois au cours des leçons précédentes et il vous est facile de discerner que le montage du transistor TR3 est du type à collecteur commun ; à ce propos souvenez-vous que le collecteur est pratiquement mis à la masse du point de vue alternatif à travers l’impédance interne de la batterie de piles, impédance généralement très faible lorsque les piles sont en bon état.
La polarisation des circuits de bases est obtenu au moyen de deux méthodes différentes : par AUTOPOLARISATION ou POLARISATION AUTOMATIQUE pour TR1 et TR2 et par PONT DE POLARISATION pour TR3 et TR4.
La polarisation de TR1 et TR2 dépend de la tension collecteur et de la résistance insérée entre collecteur et base (R 23 pour TR1 et R42 pour TR2), mais la tension de collecteur diminue avec l’augmentation de débit dans la résistance de charge (R 28 et R21 pour TR1, R24 pour TR2) et en conséquence, vous avez donc une diminution de courant dans le circuit de base : cette contre-réaction entre la sortie et l’entrée du transistor détermine l’effet stabilisateur, déjà étudié à la théorique 11 et à la pratique 8.
L’effet stabilisateur dépend pour une grande part de la valeur de la résistance de charge, qui généralement doit être assez élevée. Ce système de stabilisation n’est pas valable dans le cas où un transformateur constitue la charge collecteur parce que la résistance de l’enroulement est toujours très faible.
La polarisation et la stabilisation des deux derniers étages sont obtenues par le système de la figure 7 de la pratique 5 qui vous est désormais familier, ayant été adopté dans presque tous les circuits des montages expérimentaux que vous avez réalisés.
Il est intéressant de noter que la stabilisation de TR3, dépend également la stabilisation de TR4 puisque l’entrée de TR4 est directement reliée à la sortie d’émetteur de TR3 et de ce fait chaque augmentation du courant de repos de TR3 modifie dans le même sens le courant de base du dernier étage, accumulant ainsi les effets de la dérive thermique des deux étages. Dans ce cas le système du pont de polarisation et de la résistance d’émetteur doit être toujours préféré, parce qu’il donne de meilleurs résultats que ceux obtenus au moyen de la contre-réaction de collecteur.
La stabilisation de TR4 pour les variations produites dans le dernier étage et qui ne proviennent pas de l’étage précédent est assuré elle aussi par le pont de polarisation constitué de R43 et de la résistance interne entre base et collecteur de TR4. Il est toutefois évident que l’influence de ce pont assez particulier peut être insuffisante lorsque la stabilisation de l’étage précédent n’est pas elle-même suffisamment efficace.
Dans le schéma de la figure 4, les éléments du circuit qui intéressent directement la propagation du signal ont été particulièrement mis en évidence.
Le circuit de l’appareil comporte un contrôle de volume classique.
Le signal, qui est appliqué à l’entrée de TR1 par le condensateur C15 est amplifié par les deux étages successifs qui fonctionnent en amplificateurs de tension, mais l’amplification des transistors est atténuée par les contre-réactions de collecteurs qui agissent également sur le courant alternatif ; en outre une partie de la puissance est perdue dans le système de liaison à résistance capacité (R21 + R28 , C6) puisque l’impédance de sortie de TR1 est notablement plus élevée que l’impédance d’entrée de TR2. Si la sortie du préamplificateur était réunie à l’étage final par ce même système de liaison, vous auriez une perte excessive de puissance et c’est pour l’éviter qu’on a utilisé ici le transistor TR3 qui, comme je vous l’ai déjà dit n’a pas de gain par lui-même mais permet, par une adaptation d’impédance d’éviter une perte de puissance.
Le condensateur C7 inséré entre le circuit de collecteur de TR1 et la masse se comporte en condensateur de fuite pour les fréquences élevées comme le condensateur C1 de l’amplificateur push-pull de la leçon précédente.
ADJONCTIONS A l’AMPLIFICATEUR POUR LA RECEPTION DES STATIONS LOCALES
Puisque le nouvel amplificateur a une sensibilité supérieure aux précédents, vous pouvez essayer de lui adjoindre un détecteur similaire à celui du récepteur pour télécommande, pour former un récepteur radio fonctionnant en PO et permettant dans des conditions particulièrement favorables, la réception des stations locales puissantes.
Le circuit du récepteur, qui est représenté en figure 5, ne se différencie pas particulièrement du récepteur à galène : toutefois vous pouvez observer que le réglage est obtenu en faisant varier l’inductance de la bobine du circuit résonnant par la manœuvre du bâtonnet de ferrite ; mais comme la variation possible avec ce système ne permet pas de couvrir entièrement la gamme PO, il est également prévu de remplacer le condensateur Cpar un autre de valeur différente et précisément si la station est située vers l’extrémité basse de la gamme, vous utiliserez le condensateur C23 de 100 pF alors que si la station est située vers l’extrémité haute de la gamme, vous diminuerez la capacité du circuit résonnant en utilisant le condensateur C27 de 22 pF.
Vous allez pouvoir maintenant commencer le montage du système redresseur, que vous pourrez ensuite connecter à l’entrée de l’amplificateur pour compléter l’expérience de cette leçon.
MONTAGE DU DETECTEUR
Pour réaliser le montage du détecteur, vous devrez utiliser la plaquette II’ que vous avez déjà utilisée dans les leçons précédentes pour un circuit analogue.
Cette plaquette ayant été décâblée précédemment, effectuez le câblage selon les instructions suivantes :
Câblez :
- 30 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 37 et CA 38. Soudez aux deux points.
- 40 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 51 et CA 53.Ne soudez qu’en CA 53.
- entre les languettes de CA 38 et CA 53 le condensateur C24 de 2000 pF. N’effectuez pour le moment aucune soudure.
- entre les languettes de CA 38 et CA 53 la résistance R38 de 47kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 37 et CA 52 la diode détectrice, cathode (côté repéré) en CA 52. Ne soudez qu’en CA 37.
- montez sur la plaquette la bobine que vous avez déjà utilisée pour le récepteur de télécommande. Cette bobine est représentée en figure 1 de la pratique 15 sur laquelle sont également indiqués les numéros de sorties.
La bobine doit être disposée sur la plaquette II’ comme vous pouvez le voir en figure 6 de manière à ce que sa sortie 1 se trouve du côté de CA 51. Fixez la bobine comme précédemment en utilisant un bout de fil nu recouvert de soupliso qui servira de cavalier.
- soudez maintenant les sorties de la bobine dans l’ordre suivant :
- câblez entre les languettes de CA 36 et CA 51 le condensateur d’accord nécessaire dont la valeur est fonction de la station à recevoir, à savoir :
Sortie 1 : sur l’œillet de CA 51
Sortie 2 : sur l’œillet de CA 52
Sortie 3 : sur l’œillet de CA 36
- C 23 de 100 pF pour les fréquences basses de la gamme PO
- C 27 de 22 pF pour les fréquences élevées de la gamme PO
Si vous ne connaissez pas la fréquence de la station à recevoir, vous pouvez câbler l’un quelconque de ces deux condensateurs, quitte à en changer par la suite.
Le câblage de la plaquette II’ étant terminé, vous allez la raccorder à la plaquette I de la façon suivante :
- câblez entre les languettes de CA 38 (plaquette II’) et CA 19 (plaquette I) le condensateur C1 de 40 pF (ou 50 pF).
- câblez 90 mm environ de fil isolé entre les languettes de CA 53 (plaquette II’) et CA 18 (plaquette I).
Le montage étant maintenant terminé, l’ensemble doit se présenter comme en figure 6 dans laquelle sont également indiquées les connexions vers la plaquette I.
Effectuez maintenant le contrôle visuel rapide.
CONTROLE VISUEL
Le contrôle se limite en ce qui concerne la plaquette I aux nouvelles connexions seulement.
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CA 1 | languette | sortie positive du condensateur C7 = 100µF |
CA 18 | languette | onnexion isolée à CA 53 de la plaquette II’ |
CA 19 | languette | sortie du condensateur C1 de 40 pF (ou 50 pF). |
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CA 36 | œillet | sortie 3 de la bobine réceptrice |
languette | sortie du condensateur C23 de 100 pF (ou C27 de 22 pF) | |
CA 37 | œillet | connexion isolée à CA 38 |
languette | sortie d’anode (non repérée) de la diode détectrice | |
CA 38 | œillet | connexion isolée à CA 37 |
languette | sortie de la résistance R38 de 47kΩ sortie du condensateur C24 de 2000 pF sortie du condensateur C1 de 40 pF (ou 50 pF). |
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CA 51 | œillet | sortie 1 de la bobine réceptrice connexion isolée à CA 53 |
languette | sortie du condensateur C23 de 100 pF (ou C27 de 22 pF) | |
CA 52 | ||
languette | sortie 2 de la bobine réceptrice sortie de cathode (repérée) de la diode détectrice |
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CA 53 | œillet | connexion isolée à CA 51 |
languette | sortie de la résistance R38 de 47kΩ sortie du condensateur C24 de 2000 pF connexion isolée à CA 18 de la plaquette I |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 51 |
Sortie 2 : | à l’œillet de CA 52 |
Sortie 3 : | à l’œillet de CA 36 |
Ayant terminé le contrôle visuel, l’appareil peut être mis en fonctionnement
ESSAI DE RECEPTION
Par l’adjonction du détecteur l’amplificateur à quatre étages a été transformé en récepteur radio fonctionnant sur la gamme PO. Comme la partie radio est réduite au strict minimum, c’est-à-dire au seul circuit résonnant suivi d’une détection, la sensibilité de ce récepteur est en conséquence plutôt limitée et ne permet que la réception des stations locales puissantes.
Comme la propagation de ces ondes est meilleure le soir que le jour, il conviendra d’effectuer l’expérimentation le soir (surtout que toutes les stations sont alors en fonctionnement).
Après avoir connecté la torsade d’alimentation à la batterie de piles (toujours le noir au négatif et le rouge au positif) tournez complétement vers la droite l’axe de commande du potentiomètre afin de bénéficier du maximum d’amplification et enfilez doucement le bâtonnet de ferrite dans la bobine réceptrice. De cette façon, vous reconstituez l’antenne à ferrite que vous avez déjà utilisée dans le récepteur de télécommande. Veillez à ce que le bâtonnet ne touche pas les cosses où sont connectées les sorties 1 et 3 de la bobine afin d’éviter de les court-circuiter.
Pour une certaine position du bâtonnet de ferrite vous obtiendrez une réception : notez que vous devrez déplacer très lentement ce bâtonnet parce que sa position donnant une réception est assez critique et peut être facilement dépassée.
Souvenez-vous en outre, que la réception peut être obtenue alors que le bâtonnet ne se trouve pas entièrement dans la bobine. Si vous n’obtenez aucune réception, tournez le récepteur de 90° par rapport à sa position initiale et essayez à nouveau comme indiqué ci-dessus. Si même dans ce cas vous n’obtenez pas de résultat, remplacez le condensateur d’accord par l’autre valeur prévue. Répétez alors les opérations décrites plus haut. Vous pouvez aussi essayer de souder un fil faisant office d’antenne de 1,50 m environ sur la cosse CA 36 pour améliorer encore les résultats.
Sitôt que vous obtenez un son, réglez avec minutie la position du ferrite dans la bobine pour le maximum d’audition, puis tournez le récepteur, toujours pour obtenir le maximum : en effet, à cause de la directivité d’une antenne à ferrite (que vous avez déjà eu l’occasion de constater lors d’une précédente leçon) il est très important d’orienter le ferrite dans une position déterminée qui est perpendiculaire à la direction de l’émetteur.
Si vous n’avez pu, du fait de votre situation géographique, obtenir aucune réception, vous pouvez vous assurer du fonctionnement du détecteur au moyen du Signal-Tracer ; en effet, comme vous le savez, ce générateur produit des signaux soit BF, soit HF, ces derniers étant surtout dans la gamme PO.
Connectez pour cela le point froid du générateur en CA 51 et touchez avec la pointe de touche la cosse CA 36.
Si vous n’entendez pas le signal du générateur dans le haut-parleur, vérifiez tous les éléments montés sur la plaquette II’, et en particulier l’enroulement de la bobine en vous assurant qu’il n’est pas coupé.
Si au contraire, le haut-parleur reproduit le signal du générateur, vous étiez bien dans le cas où votre récepteur était en état correct de fonctionnement, votre situation géographique ne vous permet pas de recevoir d’une façon suffisamment puissante une station quelconque.
Dans ce cas, il est inutile de poursuivre vos tentatives de réception, dont le but était seulement de constituer un contrôle supplémentaire de l’amplificateur construit dans la précédente leçon et de vérifier sa possibilité d’amplifier et de reproduire les signaux BF.
Dans ce dernier cas l’amplificateur a déjà été suffisamment essayé en appliquant le signal du générateur Signal-Tracer dans le contrôle précédent.
Dans la prochaine leçon, vous construirez un RECEPTEUR B.F.
Fin du cours 21
PRATIQUE 22
RECEPTEUR A BASSE FREQUENCE
Dans cette leçon, vous construirez un récepteur d’un type particulier dont le principe de fonctionnement est basé sur la liaison par induction avec la sortie d’un amplificateur BF. En effet, à part le système de liaison qui, comme vous le verrez est très simple, l’émetteur et le récepteur sont constitués chacun par un amplificateur BF : avec l’un vous émettez un champ magnétique et vous le recevez sur l’autre. Ce type de transmission est donc basé sur le champ magnétique comme celui qui existe dans un transformateur et non sur le rayonnement d’ondes électromagnétiques comme c’est le cas en radiodiffusion.
Vous allez d’abord construire le récepteur et la bobine nécessaire au couplage par induction de cet appareil à l’émetteur. Je ferais beaucoup mieux de parler ici de transmetteur car le terme émetteur sous-entend "émission radio" et ce n’est pas le cas ici. Comme transmetteur, donc, vous pouvez utiliser la partie BF du récepteur du cours radio ou de n’importe quel autre récepteur à votre disposition, ou encore un électrophone ou un autre amplificateur BF.
Un système analogue de transmission a été adopté récemment dans diverses expositions internationales pour donner des explications aux visiteurs qui reçoivent à l’entrée un petit récepteur BF, et peuvent écouter tout le long du parcours les explications diffusées en permanence dans chaque salle. Le même procédé a aussi été employé par certaines grandes entreprises pour pouvoir communiquer immédiatement un ordre à une personne où qu’elle se trouve (dans les limites toutefois couvertes par le champ magnétique).
Ces applications se sont développées avec la venue des transistors qui permettent de réaliser des appareils légers et commodes sans compromettre la sensibilité requise par ce genre de liaison.
Vous allez commencer par la réalisation du récepteur et effectuerez ensuite les expériences que je vous indiquerai : puis, comme d’habitude je vous expliquerai le fonctionnement des circuits de l’appareil et le principe fondamental sur lequel est basé le système de transmission.
RECEPTEUR BASSE FREQUENCE – REALISATION
Le montage de ce récepteur sera effectué sur les plaquettes I et II’ que vous devrez au préalable préparer convenablement.PREPARATION DES PLAQUETTES
En premier lieu dessoudez tous les éléments et connexions soudés sur les plaquettes I et II’ et nettoyer soigneusement les cosses. Nettoyez également les éléments décâblés et rangez-les soigneusement.
Il va vous falloir réunir les deux plaquettes entre-elles : approchez pour cela la plaquette I de la plaquette II’ de façon que les cosses CA 1 et CA 18 soient à côté respectivement des cosses CA 40 et CA 55.
Pour les réunir solidement coupez deux bouts de fil nu étamé de 15mm chacun que vous souderez l’un dans les œillets de CA 40 et CA 1 et l’autre dans les œillets de CA 55 et CA 18 comme la figure 1 vous l’indique.
Pour terminer la préparation, il ne vous reste plus qu’à disposer les cosses CA 36, CA 37, CA 38, CA 51, CA 52 et CA 53 horizontalement comme l’étaient déjà les cosses de CA 35 et CA 50.
L’ensemble des deux plaquettes doit maintenant se présenter comme en figure 1 dans laquelle seule la partie gauche de la plaquette I a été représentée.
MONTAGE ELECTRIQUE
Comme d’habitude, vous allez disposer d’abord les connexions entre les œillets des différentes cosses.
Câblez :
- 50 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 39 et CA 55. Soudez aux deux points.
- 30 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 1 et CA 2. Ne soudez qu’en CA 1.
- 40 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 2 et CA 4. Ne soudez qu’en CA 2.
- 60 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 5 et CA 24. Soudez aux deux points.
- 40 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 4 et CA 6. Ne soudez qu’en CA 4.
- 40 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 6 et CA 8. Ne soudez qu’en CA 6.
- 60 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 9 et CA 28. Soudez aux deux points.
- 40 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 8 et CA 10. Ne soudez qu’en CA 8.
- 70 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 12 et CA 32. Soudez aux deux points.
- 60 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 10 et CA 14. Ne soudez qu’en CA 10.
- 50 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 14 et CA 17. Ne soudez qu’en CA 14.
- 60 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 3 et CA 7. Soudez aux deux points.
- 40 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 11 et CA 13. Ne soudez qu’en CA 11.
- 50 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 13 et CA 16. Ne soudez qu’en CA 13.
- 40 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 18 et CA 20. Soudez aux deux points.
- 30 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 21 et CA 22. Soudez aux deux points.
- 30 mm environ de fil isolé entre les œillets de CA 25 et CA 26. Soudez aux deux points.
Après avoir effectué toutes les connexions entre cosses, les plaquettes doivent se présenter comme en figure 2.
Vous allez maintenant pouvoir passer à la seconde phase du montage en disposant les éléments suivants.
Câblez :
- entre les languettes de CA 39 et CA 54 le condensateur C1 = 40kpF (ou 50kpF). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 2 et CA 19 le condensateur électrochimique C6 = 100µF, sortie positive en CA 2. N’effectuez aucune soudure pour le moment.
- entre les languettes de CA 2 et CA 19 la résistance R9 = 1,5kΩ. Ne soudez qu’en CA 19.
- entre les languettes de CA 2 et CA 20 la résistance R20 = 18kΩ. N’effectuez aucune soudure pour l’instant.
- entre les languettes de CA 2 et CA 7, à l’extérieur de la plaquette, le condensateur électrochimique C8 = 100µF, sortie positive en CA 2. Ne soudez qu’en CA 2.
- entre les languettes de CA 3 et CA 20 la résistance R45 = 82kΩ. Ne soudez qu’en CA 20.
- entre les languettes de CA 3 et CA 21 la résistance R24 = 5,6kΩ. Ne soudez qu’en CA 3.
- entre les languettes de CA 4 et CA 21 les condensateurs C2 et C3 = 40kpF chacun (ou 50kpF). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 5 et CA 22 le condensateur électrochimique C28 = 10µF, sortie positive en CA 5. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 6 et CA 23 le condensateur électrochimique C7 = 100µF, sortie positive en CA 6. N’effectuez aucune soudure pour le moment.
- entre les languettes de CA 6 et CA 23 la résistance R7 = 1kΩ. Ne soudez qu’en CA 23.
- entre les languettes de CA 6 et CA 24 la résistance R19 = 18kΩ. Ne soudez qu’en CA 6.
- entre les languettes de CA 7 et CA 24 la résistance R41 = 100kΩ. Ne soudez qu’en CA 24.
- entre les languettes de CA 7 et CA 25 la résistance R17 = 3,9kΩ. N’effectuez aucune soudure pour l’instant.
- entre les languettes de CA 7 et CA 11, à l’extérieur de la plaquette la résistance R28 = 560Ω. Ne soudez qu’en CA 7.
- entre les languettes de CA 8 et CA 25 les condensateurs C4 et C10 = 40kpF chacun (ou 50kpF). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 9 et CA 26 le condensateur électrochimique C29 = 10µF, sortie positive en CA 9. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 10 et CA 27 le condensateur électrochimique C16 = 100µF, sortie positive en CA 10. N’effectuez aucune soudure pour l’instant.
- entre les languettes de CA 10 et CA 27 la résistance R43 = 680Ω. Ne soudez qu’en CA 27.
- entre les languettes de CA 10 et CA 28 la résistance R14 = 10kΩ. Ne soudez qu’en CA 10.
- entre les languettes de CA 11 et CA 28 la résistance R15 = 33kΩ. Ne soudez qu’en CA 28.
- entre les languettes de CA 11 et CA 29 le condensateur C11 = 40kpF (ou 50kpF). Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 13 et CA 30 la résistance R46 = 8,2kΩ. Ne soudez qu’en CA 13.
- entre les languettes de CA 14 et CA 30 la résistance R30 = 2,2kΩ. Ne soudez qu’en CA 30.
- entre les languettes de CA 14 et CA 31 la résistance R44 = 150Ω. Soudez aux deux points.
Tous les éléments électriques ayant été disposés sur les plaquettes, il ne vous reste plus qu’à y monter la bobine réceptrice, les transformateurs et les transistors et à connecter les torsades d’alimentation et du haut-parleur.
- connectez la torsade d’alimentation : fil noir sur la languette de CA 16 et fil rouge sur la languette de CA 17. Ne soudez qu’en CA 16.
- connectez la torsade du H.P. : fil noir sur la languette de CA 34 et fil rouge sur la languette de CA 17. Soudez aux deux points.
- montez sur la plaquette II’ la bobine réceptrice entre CA 37 et CA 52 de façon que sa sortie 1 soit tournée vers la cosse CA 52. Fixez-la comme d’habitude par un bout de fil nu étamé (recouvert de soupliso) formant cavalier.
- soudez ses sorties dans l’ordre suivant :
- montez le transformateur T1 sur la plaquette I de façon que ses trois sorties soient en regard des cosses CA 13 et CA 30. Soudez les sorties dans l’ordre suivant :
- montez le transformateur T2 sur la plaquette I de façon que ses trois sorties soient tournées vers les cosses CA 16 et CA 33. Soudez les sorties dans l’ordre suivant :
- montez enfin sur la plaquette I les quatre transistors en soudant leurs sorties dans l’ordre suivant :
sortie 1 : sur la languette de CA 54
sortie 3 : sur la languette de CA 40
La sortie 2 restant libre, veillez à ce qu’elle n’entre pas en contact accidentel avec le reste du circuit.
sortie 1 : sur l’œillet de CA 11
sortie 2 : sur l’œillet de CA 29
sortie 4 : sur l’œillet de CA 30
sortie 5 : sur l’œillet de CA 12
La sortie 3 restant libre, veillez à ce qu’elle n’entre pas en contact accidentel avec le reste du circuit.
sortie 1 : sur l’œillet de CA 16
sortie 3 : sur l’œillet de CA 33
sortie 4 : sur l’œillet de CA 34
sortie 5 : sur l’œillet de CA 17
La sortie 2 restant libre, veillez à ce qu’elle n’entre pas en contact accidentel avec le reste du circuit.
TRANSISTOR TR 1 (SFT308)
sortie C : sur l’œillet de CA 21
sortie B : sur l’œillet de CA 20
sortie E : sur l’œillet de CA 19
TRANSISTOR TR 2 (SFT352)
sortie C : sur l’œillet de CA 25
sortie B : sur l’œillet de CA 24
sortie E : sur l’œillet de CA 23
TRANSISTOR TR3 (SFT322)
sortie C : sur l’œillet de CA 29
sortie B : sur l’œillet de CA 28
sortie E : sur l’œillet de CA 27
TRANSISTOR TR 4 (SFT352)
sortie C : sur l’œillet de CA 33
sortie B : sur l’œillet de CA 32
sortie E : sur l’œillet de CA 31
Le récepteur BF est maintenant complètement terminé et il doit se présenter comme indiqué en figure 3.
RECEPTEUR BF – CONTRÔLE ET ESSAIS
Vous allez tout d’abord, comme d’habitude, procéder au contrôle visuel :
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||
CA 39 | œillet | connexion isolée à CA 55 |
languette | sortie du condensateur C1 = 40kpF | |
CA 40 | œillet | fil nu étamé allant à CA 1 de la plaquette I |
languette | sortie 3 de la bobine réceptrice | |
CA 54 | languette | sortie du condensateur C1 = 40kpF sortie 1 de la bobine réceptrice |
CA 55 | œillet | connexion isolée à CA 39 fil nu étamé allant à CA 18 de la plaquette I |
|
||
CA 1 | œillet | fil nu étamé allant à CA 40 de la plaquette II’ connexion isolée à CA 2 |
CA 2 | œillet | connexion isolée à CA 1 connexion isolée à CA 4 |
languette | sortie positive du condensateur C6 = 100µF sortie positive du condensateur C8 = 100µF sortie de la résistance R9 = 1,5kΩ sortie de la résistance R20 = 18kΩ |
|
CA 3 | œillet | connexion isolée à CA 7 |
languette | sortie de la résistance R45 = 82kΩ sortie de la résistance R24 = 5,6kΩ |
|
CA 4 | œillet | connexion isolée à CA 2 connexion isolée à CA 6 |
languette | sortie du condensateur C2 = 40kpF sortie du condensateur C3 = 40kpF |
|
CA 5 | œillet | connexion isolée à CA 24 |
languette | sortie positive du condensateur C28 = 10µF | |
CA 6 | œillet | connexion isolée à CA 4 connexion isolée à CA 8 |
languette | sortie positive du condensateur C7 = 100µF sortie de la résistance R7 = 1kΩ sortie de la résistance R19 = 18kΩ |
|
CA 7 | œillet | connexion isolée à CA 3 |
languette | sortie négative du condensateur C8 = 100µF sortie de la résistance R28 = 560Ω sortie de la résistance R41 = 100kΩ sortie de la résistance R17 = 3,9kΩ |
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CA 8 | œillet | connexion isolée à CA 6 connexion isolée à CA 10 |
languette | sortie du condensateur C4 = 40kpF sortie du condensateur C10 = 40kpF |
|
CA 9 | œillet | connexion isolée à CA 28 |
languette | sortie positive du condensateur C29 = 10µF | |
CA 10 | œillet | connexion isolée à CA 8 connexion isolée à CA 14 |
languette | sortie positive du condensateur C16 = 100µF sortie de la résistance R43 = 680Ω sortie de la résistance R14 = 10kΩ |
|
CA 11 | œillet | connexion isolée à CA 13 sortie 1 du transformateur T1 |
languette | sortie de la résistance R28 = 560Ω sortie de la résistance R15 = 33kΩ sortie du condensateur C11 = 40kpF |
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CA 12 | œillet | connexion isolée à CA 32 sortie 5 du transformateur T1 |
CA 13 | œillet | connexion isolée à CA 11 connexion isolée à CA 16 |
languette | sortie de la résistance R46 = 8,2kΩ | |
CA 14 | œillet | connexion isolée à CA 10 connexion isolée à CA 17 |
languette | sortie de la résistance R30 = 2,2kΩ sortie de la résistance R44 = 150Ω |
|
CA 16 | œillet | connexion isolée à CA 13 sortie 1 du transformateur T2 |
languette | fil noir d’alimentation | |
CA 17 | œillet | connexion isolée à CA 14 sortie 5 du transformateur T2 |
languette | fil rouge d’alimentation fil rouge du H.P. |
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CA 18 | œillet | fil nu étamé allant à CA 55 de la plaquette II’ connexion isolée à CA 20 |
CA 19 | œillet | sortie E du transistor TR 1 (SFT308) |
languette | sortie négative du condensateur C6 = 100µF sortie de la résistance R9 = 1,5kΩ |
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CA 20 | œillet | sortie B du transistor TR 1 (SFT308) connexion isolée à CA 18 |
languette | sortie de la résistance R20 = 18kΩ sortie de la résistance R45 = 82kΩ |
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CA 21 | œillet | sortie Cdu transistor TR 1 (SFT308) connexion isolée à CA 22 |
languette | sortie de la résistance R24 = 5,6kΩ Sortie du condensateur C2 = 40kpF sortie du condensateur C3 = 40kpF |
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CA 22 | œillet | connexion isolée à CA 21 |
languette | sortie négative du condensateur C28 = 10µF | |
CA 23 | œillet | sortie E du transistor TR 2 (SFT352) |
languette | sortie négative du condensateur C7 = 100µF sortie de la résistance R7 = 1kΩ |
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CA 24 | œillet | sortie B du transistor TR 2 (SFT352) connexion isolée à CA 5 |
languette | sortie de la résistance R19 = 18kΩ sortie de la résistance R41 = 100kΩ |
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CA 25 | œillet | sortie Cdu transistor TR 2 (SFT352) connexion isolée à CA 26 |
languette | sortie de la résistance R17 = 3,9kΩ sortie du condensateur C4 = 40kpF sortie du condensateur C10 = 40kpF |
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CA 26 | œillet | connexion isolée à CA 25 |
languette | sortie négative du condensateur C29 = 10µF | |
CA 27 | œillet | sortie E du transistor TR3 (SFT322) |
languette | sortie négative du condensateur C16 = 100µF sortie de la résistance R43 = 680Ω |
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CA 28 | œillet | sortie B du transistor TR3 (SFT322) connexion isolée à CA 9 |
languette | sortie de la résistance R14 = 10kΩ sortie de la résistance R15 = 33kΩ |
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CA 29 | œillet | sortie Cdu transistor TR3 (SFT322) sortie 2 du transformateur T1 |
languette | sortie du condensateur C11 = 40kpF | |
CA 30 | œillet | sortie 4 du transformateur T1 |
languette | sortie de la résistance R46 = 8,2kΩ sortie de la résistance R30 = 2,2kΩ |
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CA 31 | œillet | sortie E du transistor TR 4 (SFT322) |
languette | sortie de la résistance R44 = 150Ω | |
CA 32 | œillet | sortie B du transistor TR 4 (SFT322) connexion isolée à CA 12 |
CA 33 | œillet | sortie Cdu transistor TR 4 (SFT322) sortie 3 du transformateur T2 |
CA 34 | œillet | sortie 4 du transformateur T2 |
languette | fil noir du H.P. |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 54 |
Sortie 2 : | libre |
Sortie 3 : | à l’œillet de CA 40 |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 11 |
Sortie 2 : | à l’œillet de CA 29 |
Sortie 3 : | libre |
Sortie 4 : | à l’œillet de CA 30 |
Sortie 5 : | à l’œillet de CA 12 |
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Sortie 1 : | à l’œillet de CA 16 |
Sortie 2 : | libre |
Sortie 3 : | à l’œillet de CA 33 |
Sortie 4 : | à l’œillet de CA 34 |
Sortie 5 : | à l’œillet de CA 17 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 21 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 20 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 19 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 25 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 24 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 23 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 29 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 28 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 27 |
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Sortie C : | à l’œillet de CA 33 |
Sortie B : | à l’œillet de CA 32 |
Sortie E : | à l’œillet de CA 31 |
Le travail de câblage et de vérification étant particulièrement longs dans cette leçon pratique, vous n’effectuerez les contrôles au voltmètre et ne procéderez aux essais que dans la prochaine leçon. Il est bien entendu que tous les contrôles visuels ont été correctement effectués.
Fin du cours 22
PRATIQUE 23
CONTROLE D'UN RECEPTEUR A TRANSISTORS
Après vous être assuré de l’exactitude du montage au moyen du contrôle visuel que vous avez effectué dans la dernière leçon pratique, aujourd’hui, vous allez pouvoir mettre en fonctionnement le récepteur pour procéder aux contrôles suivants.
CONTRÔLE A L’AIDE D’UN APPAREIL DE MESURE ET FONCTIONNEMENT
CONTRÔLES
Pour effectuer ce contrôle, vous aurez à utiliser le contrôleur du cours Radio en gamme 10 V continu et vous alimenterez le récepteur sur la batterie de deux piles de 4,5 V en série (fil rouge au positif et fil noir au négatif).
Pour effectuer les mesures, vous devrez placer les pointes de touche du contrôleur en contact avec les cosses indiquées au tableau de la figure 1 ; vous mesurerez ainsi les tensions aux sorties des quatre transistors. Ces tensions devront être comprises entre les valeurs extrêmes indiquées pour chaque mesure.
Si pour une des mesures, vous n’obtenez pas une valeur comprise entre les deux indiquées, vous pourrez en déduire qu’il existe un élément défectueux dans votre circuit. Pour identifier rapidement cet élément, vous pourrez recourir au contrôle de fonctionnement, qui, cependant devra être effectué même si vous ne relevez aucune irrégularité dans les valeurs de tensions.
Pour le contrôle de fonctionnement, vous allez encore ici utiliser le générateur en connectant son point froid à CA 1 et la pointe de touche aux cosses énumérées.
Vous avez déjà effectué plusieurs fois un tel contrôle et vous devez désormais savoir comment procéder en vous aidant du schéma de la figure 2, qui vous donne dans l’ordre alphabétique les points successifs d’injection du signal.
Je vous rappelle que lorsque vous appliquez le signal aux points A et B, vous ne devez pas alimenter le récepteur et que le son audible étant très faible, vous devez approcher le haut-parleur de l’oreille.
ESSAI DE RECEPTION
Maintenant que vous avez effectué tous les contrôles nécessaires pour vous assurer d’un fonctionnement correct du circuit que vous avez réalisé, vous allez faire un essai de réception en couplant par induction le récepteur à un transmetteur.
Comme je vous l’ai déjà dit précédemment ce transmetteur peut être un récepteur complet de radio recevant une station, ou l’amplificateur BF d’un tourne disques auquel il est raccordé.
Pour obtenir ce couplage inductif, il est nécessaire que chacun des appareils (transmetteur et récepteur) soit muni d’un enroulement approprié : alors que pour le récepteur, vous avez utilisé l’enroulement de la bobine réceptrice que vous avez-vous-même fabriquée, il sera nécessaire pour le transmetteur d’avoir un enroulement particulier qui remplacera la bobine mobile du H.P.
Cet enroulement sera dans ce but connecté aux bornes du secondaire du transformateur de sortie monté sur l’appareil que vous utilisez en transmetteur, après avoir déconnecté de ces bornes les deux conducteurs provenant de la bobine mobile du H.P.
De cette façon, le courant issu du secondaire, au lieu de traverser la bobine mobile du H.P. va parcourir les spires de l’enroulement de couplage, en y créant un champ magnétique comme vous le verrez mieux par la suite.
Pour ne pas altérer les conditions de fonctionnement de l’appareil, il est encore nécessaire que l’enroulement en question possède la même impédance que la bobine mobile du haut-parleur à laquelle il est substitué. Ne pouvant connaître avec précision la valeur de cette impédance, qui est difficile de mesurer, vous devez faire en sorte que la résistance ohmique de l’enroulement, facilement mesurable à l’ohmmètre, soit environ égale à celle de la bobine mobile, ceci est déjà suffisant pour assurer en pratique un fonctionnement amplement satisfaisant.
Pour réaliser l’enroulement de couplage vous procèderez comme je vous l’indique ci-après :
En premier lieu, dessoudez les bornes du transformateur de sortie monté sur l’appareil que vous allez utiliser comme transmetteur, les deux conducteurs provenant du haut-parleur et mesurez à l’ohmmètre la résistance de la bobine mobile. Pour effectuer une mesure suffisamment précise, utilisez la gamme la plus faible de votre ohmmètre.
Connaissant la résistance de la bobine mobile, vous devrez réaliser un enroulement ayant environ la même résistance. Pour réaliser cet enroulement, vous pourrez utiliser le fil isolé que vous employez normalement pour les connexions de vos montages, ou encore du fil émaillé d’un diamètre au moins égal à 0,5 mm.
Comme les spires de l’enroulement doivent être assez grandes, vous bobinerez l’enroulement autour de l’appareil même ainsi que vous pouvez le voir en figure 3.
Vous pouvez enrouler une vingtaine de spires, en les rangeant les unes à côté des autres puis mesurer à l’ohmmètre leur résistance : afin que celle-ci soit voisine de celle de la bobine mobile, vous ajouterez ou retrancherez le nombre de spires nécessaires.
Notez que vous pouvez avoir sans difficulté une différence allant jusqu’à 20 % entre les valeurs de résistances de l’enroulement et de la bobine mobile.
A ce moment, il ne vous reste plus qu’à souder les extrémités de l’enroulement que vous venez d’effectuer aux bornes du secondaire du transformateur de sortie, desquelles vous avez ôté les connexions allant à la bobine mobile du H.P.
L’appareil est ainsi prêt à fonctionner comme transmetteur. Prenez dans ce but le bâtonnet de ferrite et enfilez-le dans la bobine en le disposant de façon que la bobine soit bien au centre. Alimentez le récepteur sur la batterie des deux piles. A ce moment, il peut arriver que le haut-parleur produise un son assez intense dû à une réaction qui se crée entre la bobine mobile du haut-parleur et la bobine à ferrite : pour l’éviter il vous suffira d’éloigner suffisamment ces deux organes l’un de l’autre.
Il peut également arriver que vous entendiez dans le haut-parleur le programme émis par une station radio, surtout si cette station est rapprochée et très puissante.
Bien que l’appareil que vous avez construit soit un récepteur BF vous pouvez toutefois, dans certaines conditions recevoir les stations radio parce que la bobine, à cause de sa capacité répartie se comporte comme un circuit résonnant et peut se trouver accordée aux environs d’une fréquence d’émission radio : ainsi les signaux radio peuvent être captés et ils se trouvent imparfaitement détectés, mais détectés quand même par le premier transistor dont le circuit émetteur-base se comporte comme un circuit détecteur vis-à-vis des signaux H.F.
Si vous êtes dans ce cas, vous n’aurez qu’à déplacer le bâtonnet de ferrite dans la bobine réceptrice de façon que cette dernière résonne sur une fréquence différente de celle que vous receviez qui ainsi ne sera plus reçue et ne perturbera plus l’essai de réception B.F.
Vous allez pouvoir maintenant mettre en fonctionnement l’appareil qui vous sert de transmetteur. Réglez-le pour recevoir une station s’il s’agit d’un récepteur ou faites tourner un disque s’il s’agit d’un électrophone.
Dans tous les cas l’appareil n’émettra aucun son puisque son haut-parleur n’est pas connecté à son transformateur de sortie.
Approchez alors le récepteur BF de l’appareil sur lequel vous avez bobiné l’enroulement de couplage jusqu’à entendre la parole ou la musique dans le H.P. du récepteur BF.
Si la reproduction est affectée d’une distorsion, réduisez la puissance de votre appareil transmetteur en agissant sur son contrôle de volume.
Le son continue à être audible dans le H.P. même si vous éloignez les deux appareils de 1 mètre, l’un de l’autre, surtout si vous avez eu soin d’orienter le bâtonnet de ferrite comme vous le montre la figure 3.
En outre, vous essaierez de tourner autour du transmetteur en tenant le récepteur à la main. Vous pourrez noter que là aussi il existe une position privilégiée pour laquelle l’audition est maximale et une autre pour laquelle l’audition est minimale ou même nulle.
Enfin pour vous rendre compte de l’importance du bâtonnet de ferrite, ôtez-le de la bobine réceptrice. Vous pourrez noter que la réception n’est plus possible à moins de rapprocher beaucoup les deux appareils l’un de l’autre.
Après avoir terminé cet essai de réception, vous pouvez défaire l’enroulement effectué sur le transmetteur. N’oubliez pas d’en reconnecter le H.P.
RECEPTEUR BF – CIRCUIT ET FONCTIONNEMENT
Le schéma électrique de l’appareil que vous avez réalisé est représenté en figure 4, mais comme les circuits de polarisation et de stabilisation des quatre transistors sont semblables à de nombreux autres déjà décrits examinez attentivement les parties mises en évidence dans le schéma de la figure 5.
En général, les circuits d’un appareil BF, mis à part les circuits d’alimentation, se réduisent à un circuit de liaison et de découplage entre les différents étages. Les liaisons permettent le parcours du signal d’étage en étage, de l’entrée à la sortie, ou introduisent des phénomènes de contre-réaction prévus à l’étude de l’appareil ; les découplages ont pour but de séparer les étages précédents des suivants de façon à éviter qu’un retour de signal ne puisse provoquer la formation d’oscillations ou une atténuation excessive, surtout lorsque comme dans votre cas, l’appareil comporte plus de deux étages.
La liaison entre la sortie du premier transistor (TR 1) et l’entrée du second (TR 2) est obtenue au moyen du condensateur C28, et de la même manière, la sortie du second transistor est couplée à l’entrée du troisième (Tr 3) par C29. Le couplage par capacité, (ou liaison capacitive) a l’avantage d’être simple et économique, mais comme cela a déjà été vu dans les leçons précédentes, il introduit une réduction notable du gain à cause de la grande différence qui existe entre l’impédance de sortie d’un transistor et l’impédance d’entrée du transistor suivant ; en outre, le couplage par capacité entraine une atténuation sensible des fréquences basses puisque le réseau formé du condensateur et de la résistance d’entrée du second étage se comporte comme un filtre passe-haut. Dans les amplificateurs BF, on améliore la réponse aux fréquences basses en utilisant une capacité de liaison assez élevée, de l’ordre de 5 à 10µF ; mais si on veut éviter le plus possible la perte de puissance, spécialement avec l’étage final et avec le H.P., on utilisera des transformateurs qui ont pour but d’adapter l’impédance de sortie à l’impédance d’entrée de l’étage suivant en assurant ainsi le maximum de gain.La liaison entre TR3 et TR 4, et entre ce dernier et le haut-parleur est du type à transformateur. A ce propos, vous noterez que T1 était prévu à l’origine pour être un transformateur driver pour deux transistors en push-pull et que vous avez donc dû laisser inutilisée une section du secondaire puisque la totalité des enroulements secondaires a une impédance supérieure à celle du primaire et que leur mise en série aurait eu pour conséquence d’augmenter la désadaptation entre TR3 et TR 4.
Le condensateur C11 placé en parallèle sur le primaire sert à atténuer les fréquences élevées et à réduire le souffle : la même fonction est assurée dans les autres circuits par les groupes C2 – C3 et C4 – C10 chacun de ces groupes ayant une capacité totale de 80kpF.
Le groupe résistance-capacité formé de R28 et C8 constitue un filtre passe-bas qui remplace le condensateur de 100µF utilisé dans les montages précédents en parallèle sur la batterie pour diminuer son impédance interne.
Pour conclure l’examen du circuit, notez la présence des condensateurs C6, C7 et C16 sur les émetteurs des trois premiers transistors alors qu’il n’y en a pas sur l’émetteur du dernier.
Ces condensateurs ont pour but de supprimer la contre-réaction pour le courant alternatif et il est évident que si l’on a maintenu cette contre-réaction dans le dernier étage, c’était afin de prévenir les distorsions sur les signaux de grande amplitude.
Il reste à voir comment la bobine L, appliquée à l’entrée de l’amplificateur peut servir "d’antenne réceptrice" dans un système de transmission basé sur l’induction magnétique.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA TRANSMISSION INDUCTIVE
Je vous rappellerai d’abord brièvement quelques notions d’électrotechnique qui permettront d’expliquer la réception sur fréquence acoustique.
Si un conducteur est parcouru par un courant, il se forme dans l’espace environnant un champ magnétique dont l’intensité décroît lorsque la distance par rapport à ce conducteur augmente.
En figure 6 est représenté l’ensemble des lignes de forces du champ magnétique crée par le courant continu I passant dans la section A du conducteur. Si le sens du courant s’inverse, il faut également inverser le sens des lignes de force ; en outre si le courant augmente, l’intensité du champ magnétique augmente également et donc pour représenter le champ magnétique, vous pourriez dessiner un plus grand nombre de cercles ; inversement, si le courant diminue, vous pourriez représenter le champ magnétique par un moins grand nombre de cercles.
Quand le conducteur est parcouru par un courant alternatif, le sens des lignes de force s’inverse chaque fois que le courant change de sens et le nombre des lignes de force augmente quand l’intensité du courant tend vers la valeur maximale (positive ou négative) et diminue quand elle tend vers zéro.
Supposez maintenant que le conducteur a la forme d’une spire (figure 7) et que le courant entre par le fil repéré + et sort par le fil repéré - .
Fin du cours 23
PRATIQUE 24
TRANSISTORMETRE - DIODEMETRE
Dans les leçons précédentes vous avez vu que pour effectuer un contrôle complet des circuits transistorisés et pour localiser avec certitude un élément défectueux éventuel, il était préférable de vérifier également l’efficacité des transistors et des diodes.
Etant donné que les appareils de mesure classiques utilisés en radio ne peuvent assurer ces vérifications, vous devez disposer d’un appareil approprié qui vous permettra de mesurer différentes caractéristiques des semi-conducteurs, desquelles dépend un fonctionnement plus ou moins correct du montage dans lequel ceux-ci sont utilisés.
Pour ces raisons, vous réaliserez dans cette leçon et la prochaine, un appareil pour l’essai des transistors et des diodes, appareil indispensable pour celui qui s’occupe de circuits transistorisés et qui lui permettra d’effectuer son travail avec la rapidité et la sécurité désirées.
Pour vous rendre compte des possibilités de l’appareil que vous allez réaliser, vous devez examiner attentivement les inscriptions de sa face avant et noter que pour les diodes il vous sera possible de mesurer le courant direct Id et le courant inverse Ii ; en ce qui concerne les transistors, c’est le montage en émetteur commun qui est adopté et de ce fait vous pourrez, comme il résulte des indications de la face avant, mesurer le courant résiduel ICE0 (c’est-à-dire le courant qui circule entre collecteur et émetteur quand le courant de base est nul) et le coefficient d’amplification en courant β (c’est-à-dire le rapport entre le courant de collecteur IC, diminué du courant résiduel ICE0, et le courant de base IB).
Ces mesures pourront s’effectuer pour les transistors du type NPN, et pour les transistors du type PNP.
Comme vous pouvez le constater, pour chaque diode ou transistor à essayer, vous pouvez déterminer les caractéristiques les plus importantes quant à son fonctionnement et donc les plus représentatives de son efficacité.
Alors que la description des circuits au moyen desquels vous pourrez effectuer ces mesures est reportée à la pratique 26, vous allez passer sans attendre au montage mécanique et électrique de votre appareil.
CONSTRUCTION DU TRANSISTORMETRE – (ET DIODEMETRE)
Avant de commencer la réalisation du transistormètre, vous devez décâbler des plaquettes utilisées dans les leçons précédentes, tous les éléments qui y ont été câblés en les rangeant avec soin de manière à pouvoir les utiliser au moment désiré.
Ce travail préliminaire étant effectué, vous pourrez débuter la réalisation proprement dite en commençant par le montage mécanique.
MONTAGE MECANIQUE
Ce montage consiste en la fixation sur la face avant des différents éléments qui constituent le circuit de l’appareil.
Tous les éléments devront être disposés de façon que leurs cosses, entre lesquelles seront ensuite effectuées les connexions, se trouvent sur la face interne du panneau avant ; sur la face extérieure (gravée) se trouveront les organes de commande des potentiomètres, des interrupteurs, etc …
Pour effectuer correctement le montage, vous procéderez selon les instructions suivantes en vous aidant de la figure 1, pour savoir comment orienter les éléments fixés au panneau ; en effet, en figure 1, tous les éléments montés sur la face interne du panneau avant sont visibles tels qu’ils le seront en fin du montage (à l’exception du commutateur).
- Fixez le potentiomètre P1 de 500Ω dans le trou correspondant à l’inscription "CAL." (calibrage) en l’orientant pour que ses cosses soient disposées comme en figure 1.
- Fixez le potentiomètre P2 de 2 MΩ dans le trou correspondant à l’inscription "ZERO" en disposant le porte-pile entre le second écrou et la face interne du panneau.
En figure 1, vous pouvez voir comment sont disposés ces éléments. Notez en outre que les trois cosses du potentiomètre ont été repliées à 90°. - Fixez les deux boutons poussoirs dans les trous correspondant aux inscriptions "50" et "250" en les orientant comme indiqué en figure 1.
- Fixez le support pour transistor dans le trou rectangulaire en le disposant comme vous le montre la figure 1 (le sens pour le moment importe peu).
Pour une meilleure compréhension, ce montage est dessiné très agrandi en figure 2 : pour fixer le support, après l’avoir enfilé par le côté externe du panneau avant, vous devrez le bloquer par le "ressort" métallique qui s’enfonce à force (avec un tournevis au besoin).
- Mettez les cinq passe-fil en caoutchouc dans les trous repérés "CC", "LM", "E", "B", et "C".
Voici terminé la première phase du montage mécanique, lequel n’est pas complet puisqu’il faudra encore fixer ultérieurement le commutateur dans le trou restant libre et monter sur le commutateur lui-même les deux plaquettes relais destinées à câbler les résistances du circuit. Avant de monter ces éléments sur le panneau, il convient toutefois d’effectuer une partie du câblage qui en sera ainsi facilité.
MONTAGE ELECTRIQUE
Ce montage consiste à disposer entre les éléments déjà fixés sur le panneau, les connexions indiquées en figure 3 ; procédez comme indiqué ci-après :
- Soudez l’une des extrémités d’un fil de câblage blanc de 45 mm environ sur la cosse I de P1. L’autre extrémité reste libre pour le moment.
- Préparez 120 mm environ de fil de câblage vert en le dénudant sur 20 mm environ à une extrémité.
- Câblez le côté dénudé sur les cosses Cet F de P1. Ne soudez qu’en C.
- Préparez un cordon de fil souple rouge de 18 cm et soudez à une de ses extrémités une fiche banane rouge que vous avez récupérée des montages expérimentaux des leçons précédentes.
- Passez ce cordon dans le passe-fil correspondant à "LM" en enfilant son extrémité libre par la face externe ; faites un nœud côté face interne de façon à laisser 9 cm à l’extérieur.
- Soudez l’extrémité côté nœud de ce cordon rouge sur la cosse F de P1.
- Préparez de la même manière un cordon noir de 20 cm que vous terminerez par une fiche banane noire. Passez ce cordon dans le passe-fil correspondant à "CC" en faisant passer l’extrémité libre par la face externe.
- Laissez dépasser 9 cm du côté extérieur et bloquez côté interne par nœud (passe-fil CC).
- L’extrémité interne de ce cordon reste libre pour le moment.
- Préparez 140 mm de fil de câblage noir en le dénudant à une extrémité sur 15 mm.
- Soudez cette extrémité en I et C de P2. L’autre extrémité reste libre pour le moment.
- Vissez (ou soudez) l’extrémité dénudée d’un fil de câblage noir sur 100 mm dans la borne du bas du bouton poussoir correspondant à l’inscription "250", l’autre extrémité de ce fil reste libre pour le moment.
- Vissez (ou soudez) les extrémités dénudées d’un fil de câblage noir de 30 mm, l’une dans la borne du haut du bouton poussoir correspondant à l’inscription "250", l’autre dans la borne droite du bouton poussoir correspondant à l’inscription "50".
- Câblez 45 mm environ de fil de câblage noir entre F de P2 et la borne droite du bouton poussoir correspondant à l’inscription "50" où il y a déjà un fil.
- Soudez en F de P2 l’une des extrémités dénudée d’un fil de câblage blanc de 85 mm environ. L’autre extrémité reste libre pour le moment.
- Vissez l’une des extrémités dénudée d’un fil de câblage rouge de 90 mm environ dans la borne de gauche du bouton poussoir correspondant à l’inscription "50". L’autre extrémité reste libre pour le moment.
- Enfilez dans le passe-fil correspondant à l’inscription "C" un fil souple rouge de 20 cm environ. Bloquez-le à l’intérieur par un nœud de façon que l’extrémité interne ait une longueur de 60 mm environ (figure 3).
- Soudez sur la cosse c du support de transistor l’extrémité dénudée d’un fil de câblage vert de 45 mm. L’autre extrémité reste libre.
- Soudez sur la cosse b du support de transistor l’extrémité dénudée d’un fil de câblage vert de 70 mm. L’autre extrémité reste libre.
- Soudez sur les cosses s et e du support de transistor l’extrémité dénudée d’un fil de câblage bleu de 50 mm. L’autre extrémité reste libre.
- Enfilez dans le passe-fil correspondant à l’inscription "B", un fil souple vert de 20 cm environ. Bloquez-le à l’intérieur par un nœud de façon que l’extrémité interne atteigne une longueur de 80 mm environ
- Réalisez de même avec un fil souple noir qui passera dans le passe-fil correspondant à l’inscription "E".
- Coupez à la même longueur côté extérieur les trois câbles que vous venez de passer par "E", "B" et "C", raccordez-les par soudure chacun à une pince crocodile comme suit :
- sur fil rouge "C" une pince crocodile isolée en caoutchouc rouge
- sur fil noir "E" une pince crocodile isolée en caoutchouc noir
- sur fil vert "B" une pince crocodile non isolée
Voici terminé la première partie de câblage de la face avant. Le travail effectué est représenté en figure 3.
REPERAGE DES COSSES DES PLAQUETTES RELAIS 1 ET 2
Les plaquettes relais sont représentées en figure 4. Vous devez tout d’abord numéroter les cosses comme indiqué sur le dessin. Ceci est très important.
Notez que la cosse centrale de chaque plaquette n’est pas repérée par un numéro. Cette cosse en effet n’est pas utilisée pour le câblage. Elle sert uniquement à fixer la plaquette sur le commutateur. Pour cela, elle doit former équerre. (repliée à 90°).
Vous allez pouvoir maintenant monter le commutateur.
DESCRIPTION DU COMMUTATEUR
Ce commutateur est du type rotatif simple à cinq positions c’est-à-dire qu’en tournant son axe de commande vous pouvez lui faire prendre cinq positions.
Dans la partie supérieure de la figure 5, vous pouvez voir comment est constitué ce commutateur : sur une couronne de bakélite appelée GALETTE, sont fixés six contacts dont cinq courts et un long numérotés de 1 à 6.
Le contact long n° 6 frotte en permanence sur la piste semi-circulaire du frotteur central (dessiné en noir) mobile.
Ce frotteur mobile a un "doigt" qui peut entrer en contact successivement avec chacun des cinq contacts courts selon la position de l’axe de commande.
En figure 5a, sont représentées les cinq positions possibles du doigt mobile et pour chacune d’elle, l’un des contacts 1, 2, 3, 4, 5 sera toujours connecté au contact 6, ce dernier est nommé pour cela CONTACT COMMUN ou simplement COMMUN. Dans certaines fabrications, le contact long (N° 6) peut-être à gauche ou à droite de la tige filetée de fixation (figure 5b).
Dans la partie inférieure de la figure 5a est indiquée la représentation graphique du commutateur utilisée couramment dans les schémas électriques : les contacts fixes sont représentés par des points en demi-circonférence alors que le doigt mobile est représenté par une flèche tournant autour du point commun 6 et dont la pointe touche le contact en service.
Un commutateur de ce type permet de connecter un conducteur réuni au point 6 sur l’un quelconque des cinq conducteurs raccordés aux contacts mobiles.
Si cette même commutation doit se reproduire sur deux circuits distincts au lieu d’un seul, on utilisera un commutateur double constitué de deux groupes de six contacts fixes munis chacun de son propre secteur mobile. Ce commutateur peut être réalisé sur la même galette que le commutateur simple de la figure 5 en effet puisque les contacts de ce dernier n’occupent que la moitié environ de l’espace disponible sur la galette, on peut mettre le deuxième groupe de contacts sur la partie restant libre.
Un commutateur double se présente donc parfois comme vous pouvez le voir en figure 6a sur laquelle vous pouvez reconnaître les deux sections qui le constituent ; sur la partie gauche de la galette se trouve une première section que nous appellerons SECTION "a" dont les six contacts sont repérés par les nombres 1 à 6 suivis de la lettre "a" afin d’indiquer qu’ils appartiennent à la section "a" ; sur la partie droite de la galette se trouve la seconde galette (SECTION "b") dont les six contacts sont repérés par les nombres 1 à 6 suivis de la lettre "b" puisqu’ils appartiennent à la section b.
Chaque section est munie d’un secteur mobile propre ; en figure 6A, les deux doigts mobiles sont dessinés dans l’une des deux positions extrêmes, celle où les contacts 1 à 6 sont réunis ; en figure 6B, les doigts mobiles sont dans l’autre position extrême où les contacts 5 et 6 sont réunis.
Dans cette dernière figure, vous voyez bien que bien qu’une grande partie de chaque secteur mobile d’une section se trouve sur la partie occupée par les contacts de l’autre section, il n’existe aucun contact électrique d’une section à l’autre : elles sont réellement indépendantes.
Par contre, elles ne sont pas mécaniquement indépendantes puisque leurs secteurs mobiles sont solidaires du même axe de commande, et que leurs contacts communs respectifs se trouvent toujours connectés aux contacts mobiles affectés du même numéro. Par exemple quand le commun de la section "a" est connecté au contact 3a, le commun de la section "b" se trouve obligatoirement connecté au contact 3b.
Un commutateur de ce type est communément appelé à deux circuits, cinq positions et équivaut à deux commutateurs un circuit cinq positions couplés mécaniquement.
Si maintenant, vous observez le commutateur que vous devez monter sur le transistormètre, vous pouvez constater que les deux galettes dont il est constitué sont chacune identique à celle représentée en figure 6. La figure 6b représente un commutateur identique à celui de la figure 6a mais où les contacts longs sont disposés différemment. Le numérotage des cosses doit rester le même.
Comme chaque galette comprend deux sections, le commutateur en votre possession comporte en tout quatre sections et équivaut à quatre commutateurs simples couplés mécaniquement : il s’agit donc d’un commutateur à quatre circuits cinq positions dont l’emploi est très commode puisqu’en agissant sur une seule commande, vous commutez quatre circuits électriques différents.
Chaque contact fixe du commutateur est muni d’une cosse pour pouvoir y connecter un conducteur ; pour effectuer exactement les connexions du commutateur, il est nécessaire de repérer avec précision chacune de ses cosses en indiquant également la section à laquelle il appartient.
Dans ce but, vous pouvez vous référer à la figure 7, dans laquelle le commutateur est dessiné avec les deux galettes écartées entre elles plus qu’elles ne le sont en réalité ceci pour permettre de les voir ensemble.
Sur la première galette, la plus éloignée de l’axe de commande, se trouvent les sections que nous appellerons a et b alors que sur la seconde galette se trouvent les deux autres sections que nous nommerons c et d.
Les cosses de chaque section sont repérées par les numéros de 1 à 6 précédés de la lettre L (languette) et suivis de la lettre a, b, c et d suivant la section à laquelle elles appartiennent.
Les nombres sont disposés de façon qu’ils se succèdent dans le même ordre pour toutes les sections et que le contact commun de chacune soit toujours désigné par le N° 6.
Pour attribuer aux cosses du commutateur en votre possession les mêmes repères que ceux indiqués en figure 7, il est nécessaire que les cosses se présentent exactement comme sur le dessin.
Pour obtenir ceci, vous devez vérifier en premier lieu que les doigts mobiles de votre commutateur sont bien dans la position représentées en figure 7 ; sinon disposez-les ainsi en tournant l’axe de commande après y avoir fixé le bouton-flèche.
Ce n’est que de cette façon que vous pouvez disposer les cosses de votre commutateur en position identiques à celle de la figure 7, et donc leur attribuer avec exactitude, les repères indiqués sur la même figure.
A la suite de ces préliminaires nécessaires, vous pouvez passer au montage du commutateur.
PREPARATION DU COMMUTATEUR
En premier lieu, il vous faut fixer les plaquettes 1 et 2 sur le commutateur au moyen des tiges filetées du commutateur lui-même.
Les plaquettes, fixées sur les tiges de ce dernier, sont perpendiculaires au plan des galettes (figure 8).
Attention à l’orientation des plaquettes (voir dessin) ; après avoir enlevé l’écrou de fixation des galettes, vous placerez la plaquette 1 en introduisant la cosse centrale formant équerre dans la tige filetée ; puis vous revisserez. L’opération est identique en ce qui concerne la fixation de la plaquette 2.
En figure 9, vous pouvez également voir les connexions que vous allez réaliser en suivant les indications suivantes.
Câblez :
- 50 mm environ de fil isolé rouge entre les cosses L1a et L5a du commutateur. Ne soudez qu’en L1a.
- 160 mm environ de fil isolé rouge sur la cosse L5a du commutateur. L’autre extrémité reste libre pour l’instant.
- 45 mm environ de fil isolé jaune entre L6a du commutateur et l’œillet de la cosse CA 105 de la plaquette 2. Soudez aux deux points.
- 25 mm environ de fil isolé vert entre les cosses L6c et L1b du commutateur. Ne soudez qu’en L6c.
- 50 mm environ de fil isolé vert entre les cosses L1b et L5b du commutateur. Soudez aux deux points.
- 40 mm environ de fil isolé jaune entre les cosses L1c et L5d du commutateur. Ne soudez qu’en L1c.
- 65 mm environ de fil isolé jaune entre L5d du commutateur et l’œillet de la cosse CA 99 de la plaquette 1. Soudez aux deux points.
- 65 mm environ de fil isolé blanc entre les cosses L2c et L4d du commutateur. Ne soudez qu’en L2c.
- 50 mm environ de fil isolé blanc entre L4d du commutateur et l’œillet de la cosse CA 106 de la plaquette 2. Soudez aux deux points.
- 60 mm environ de fil isolé noir entre L4c, L5c, L1d et L2d. Ne soudez pour le moment qu’en L4c, L5c et L1d.
- 90 mm environ de fil isolé noir sur L2d du commutateur. Soudez. L’autre extrémité reste libre pour l’instant.
MONTAGE DU COMMUTATEUR ET DE LA PLAQUETTE QUR LE PANNEAU
En premier lieu, fixez le commutateur dans le trou restant encore libre au moyen de l’écrou approprié.
Naturellement, le commutateur et les plaquettes 1 et 2 doivent se trouver du côté interne du panneau, orientés comme vous pouvez le voir sur la figure 8. Vous devrez maintenant, à l’aide d’une lime douce, faire un méplat sur l’axe de commande de façon qu’en position extrême, la flèche du bouton se trouve au départ. Ce méplat évitera au bouton de "glisser" sur l’axe.
Vous fixerez ensuite sur l’axe de commande le bouton-flèche. Vous pourrez ainsi commander le commutateur et vérifier que la flèche parcourt les cinq positions en regard des repères : β, ICE0, ARRET, ICEO, β.
Si la flèche ne se trouve pas exactement en regard de ces inscriptions, modifiez un peu l’orientation du commutateur afin d’y parvenir (ou la position du méplat).
Dans la prochaine leçon, vous achèverez le câblage du transistormètre.
Fin du cours 24
PRATIQUE 25
TRANSISTORMETRE - DIODEMETRE
Vous allez compléter et achever le câblage du transistormètre déjà entre-pris dans la précédente leçon.
Maintenant, vous devez connecter les fils laissés en l'air dans la précé-dente leçon comme indiqué en figure l en procédant selon les indications suivan-tes :
- soudez sur l'oeillet de CA 102 de la plaquette 1, le fil noir venant de 1 et C de P2.
- soudez sur l'oeillet de CA 100 de la plaquette 1, le fil blanc venant de 1 de P1.
- sur l'oeillet de CA 101 de la plaquette 1, soudez le fil vert venant de la cosse b du support de transistor et le cordon vert passant par le trou repéré "B".
- sur l'oeillet de CA 99 de la plaquette 1, soudez le cordon noir passant par le trou repéré "CC". Faites attention de ne pas décâbler le fil jaune déjà soudé en CA 99.
- sur la languette de CA 104 de la plaquette 2, soudez le fil rouge venant de la borne gauche du bouton-poussoir correspondant à la gravure "50".
- sur la languette de CA 103 de la plaquette 2, soudez le fil noir venant de la borne du bas du bouton-poussoir correspondant à l'inscription "250". Vous pouvez torsader ce fil avec le fil rouge câblé au paragraphe précédent.
- sur L 5b du commutateur, soudez le fil vert venant de la cosse c du support de transistor en veillant à ne pas décâbler le fil vert déjà soudé en L 5b.
- sur L 5b soudez encore le fil rouge venant du trou C.
- sur L 6b du commutateur, soudez le fil blanc venant de F de P2.
- sur L 6d du commutateur soudez le fil bleu venant des cosses s et e du support de transistor et le cordon noir passant par le trou repéré "E".
Le câblage que vous venez d'effectuer est représenté en figure 1. Le câbla-ge de la leçon précédente en ce qui concerne le commutateur et les plaquettes n'est pas représenté.
Câblez maintenant:
- entre les languettes de CA 99 et CA 100 la résistance R52 = 100Ω. Ne soudez qu'en CA 100.
- entre les languettes de CA 99 et CA 106 la résistance à couche R50 = 2130Ω. Ne soudez qu'en CA 106.
- entre les languettes de CA 99 et CA 105 la résistance R51 = 1,5kΩ. Soudez aux deux points.
- entre les languettes de CA 103 et CA 104 la résistance à couche R47 = 400kΩ. Ne soudez qu'en CA 103.
- entre les languettes de CA 101 et CA 104 la résistance à couche R48 = 100kΩ. Ne soudez qu'en CA 104.
- entre les languettes de CA 101 et CA 102 la résistance R49 = 27kΩ. Soudez aux deux points.
La figure 2 représente le câblage seul des 2 plaquettes 1 et 2 en ce qui concerne les résistances.
Ainsi se termine ce montage : comme vous pouvez le constater, il vous reste trois fils, l'un rouge, l'autre vert et enfin un noir dont les extrémités sont encore libres et que pour le moment vous pouvez laisser comme sur la figure 1.
Ces trois fils serviront à connecter le circuit à la pile d'alimentation, que vous monterez tout à l'heure lorsque vous mettrez l'appareil en fonctionnement .
CONTROLE DU TRANSISTORMETRE
CONTROLE VISUEL
Je vous conseille d'effectuer ce contrôle avec un soin tout particulier car ce circuit étant assez complexe, vous avez pu peut être, confondre et commettre quelques erreurs de connexions.
PLAQUETTE 1
CA 99 | oeillets : |
connexion isolée allant au trou
CC connexion isolée à L 5d |
languette : |
sortie de la résistance R52 =
100Ω sortie de la résistance R50 = 2130Ω sortie de la résistance R51 = 1,5kΩ |
|
CA100 | oeillet : | connexion isolée allant à 1 du potentiomètre Pi de 500Ω |
languette : | sortie de la résistance R52 = 100Ω | |
CA101 | oeillet : |
connexion isolée allant au trou
B connexion isolée allant à "b" du support transistor |
languette : |
sortie de la résistance R49 =
27kΩ sortie de la résistance R48 = 100Ω |
|
CA102 | oeillet : | connexion isolée allant à C de P2 |
languette : | languette sortie de la résistance R49 = 27kΩ | |
PLAQUETTE 2 | ||
CA 103 | oeillets : | oeillet : connexion isolée allant à la borne du bas du bouton "250" |
languette : | sortie de la résistance R47 = 400kΩ | |
CA104 | oeillet : | connexion isolée allant à la borne gauche du bouton "50" |
languette : |
sortie de la résistance R47 =
400kΩ sortie de la résistance R48 = 100 kΩ k |
|
CA105 | oeillet : | connexion isolée allant à L 6a de la galette du commutateur |
languette : | sortie de la résistance R51 = 1,5kΩ | |
CA106 | oeillet : | connexion isolée allant à L 6a de la galette du commutateur |
languette : | sortie de la résistance R50 = 2130Ω | |
COMMUTATEUR | ||
L 1a L 2a L 3a L 4a L 5a L 6a
L 1b |
connexion isolée à L 5a libre libre libre connexion isolée à L la connexion isolée restant libre connexion isolée à la languette de CA 105 de la plaquette
connexion isolée à L 5b
|
L 5b L 6b
L 1c
L 1d et L 2d |
connexion isolée à L Ib connexion isolée à la cosse c du support de transistor fil souple allant au trou CL 6b connexion isolée à F du potentiomètre P2 L
connexion isolée à L 5d
connexion isolée à L 5c et L 4c |
SUPPORT DE TRANSISTOR |
|
Cosse c : Cosse b : Cosses s et e |
connexion isolée à L 5b du
commutateur connexion isolée à la languette CA 101 de la plaquette 1 connexion isolée à L 6d du commutateur |
POTENTIOMETRE P1 |
|
Cosse 1 : Cosse C : Cosse F : |
connexion isolée à la languette de CA
100 de la plaquette 1 connexion isolée restant libre connexion dénudée à F de P1 connexion dénudée à C de P1 cordon souple rouge passant par le trou "LM" |
POTENTIOMETRE P2 |
|
Cosse 1 : Cosse C : Cosse F :
|
connexion dénudée à C de P2 connexion dénudée à 1 de P2 connexion isolée à la languette de CA 102 de la plaquette 1 connexion isolée à la borne droite du bouton poussoir "50" connexion à L 6b du commutateur |
Bouton poussoir correspondant à l'inscription "50" |
|
Borne gauche :
Borne droite : |
connexion isolée à la languette de CA
104 de la plaquette 2
connexion isolée à la cosse F de
P2 |
Bouton poussoir correspondant à l'inscription "250" |
|
Borne du haut :
Borne du bas : |
connexion isolée à la borne droite du
bouton 50
connexion isolée à la cosse CA 103 |
Le contrôle visuel étant terminé, vous allez pouvoir effectuer le contrôle à l'ohmmètre.
CONTROLE
Avant de débuter ce contrôle il convient d'équiper tous les axes de comman-de de leurs boutons respectifs.
Comme ce contrôle s'effectue à l'ohmmètre, prenez le contrôleur du cours Radio et disposez-le en mesure de résistances sur la gamme R x 1000. Tarez-le avec soin.
Pour contrôler tous les éléments du transistormètre. vous allez effectuer les trois tests suivants :
Premier test : Par ce test vous allez contrôler les résistances R47 de 400kΩ, R48 de l00kΩ, R49 de 27kΩ, P2 de 2 MΩ. les deux boutons poussoirs et la section b du commu- tateur.
Connectez auxpointesde touche de l'ohmmètre les pinces crocodiles des cordons rouge et vert de l'appareil.
Tournez complètement à droite le bouton du "ZERO" du transistormètre et le commutateur sur l'une des deux positions β : dans ces conditions, l'ohmètre doit indiquer une valeur comprise entre 22kΩ et 32kΩ.
Si la valeur indiquée n'est pas entre ces limites, contrôlez la résistance R49 de 27kΩ, le potentiomètre P2 de 2 MΩ et la section b du commutateur.
Pour contrôler ces éléments, vous devez appliquer l'ohmmètre directement à leurs bornes respectives après avoir déconnecté, évidemment, les pinces crocodi-les des cordons vert et rouge du contrôleur. En ce qui concerne le commutateur, vous devez appliquer les pointes de touche entre la cosse du commun (L 6b) et celle qui doit s'y trouver connectée pour vérifier que la résistance est bien nulle ce qui indique que le commutateur est bon.
Pour continuer le test, les pointes de touches de l'ohmmètre étant toujours connectées aux pinces crocodiles des cordons rouge et vert, tournez complètement à gauche le potentiomètre de "ZERO" où l'ohmmètre doit indiquer une résistance pratiquement infinie.
En appuyant sur le bouton "250", l'aiguille de l'ohmmètre doit se déplacer légèrement vers la droite. Bien qu'il ne soit pas facile de faire une lecture sur l'extrémité de l'échelle, je vous précise toutefois que la résistance indiquée doit être comprise entre 320kΩ et 480kΩ.
Si l'aiguille ne se déplace pas du tout, vérifiez le bouton-poussoir "250" et les résistances R47 de 400kΩ et R48 de 100kΩ.
En appuyant maintenant sur le bouton "50", l'aiguille doit se déplacer d'une plus grande valeur et atteindre une indication comprise entre 76kΩ et 104kΩ.
Si l'aiguille ne se déplace pas, vérifier le poussoir "50" et la résistance R48 de 100kΩ.
Maintenant, tournez à nouveau complètement vers la droite le bouton du "ZERO" et positionnez successivement le commutateur en Iceo et en "ARRET".
Sur chacune de ces trois positions l'ohmmètre doit indiquer une résistance infinie. Si au contraire, vous trouvez une résistance inférieure, assurez-vous qu'entre les cosses du commutateur il n'existe pas de contact malheureux avec un conducteur ou une sortie de résistance qui se trouvent à proximité.
Enfin, tournez le commutateur sur la seconde position "β", l'ohmmètre indique à nouveau une valeur comprise entre 22kΩ et 32kΩ ; dans le cas contraire, vérifiez la continuité entre les deux cosses du commutateur (section b) qui se trouvent connectées par le doigt mobile.
Second test : Vous allez maintenant contrôler les résistances R50 de 2130Ω, R52 de 100Ω, le potentiomètre P1 de 500Ω et les sections c et d du commutateur.
Connectez les pointes de l'ohmmètre aux pinces crocodiles des cordons rou-ge et noir et soudez provisoirement entr'eux les fils noir et vert qui sont restés libres lors du montage. Assurez-vous que le fil rouge resté libre et les fiches banane rouge et noir ne peuvent toucher aucun point du circuit.
Tournez le commutateur sur l'une quelconque des deux positions "β" et tournez le potentiomètre "CAL." de l'extrémité gauche à l'extrémité droite : en fonction e cette manoeuvre, l'ohmmètre doit indiquer une résistance comprise entre 80Ω et 120Ω (à fond à gauche) et entre 480Ω et 720Ω (à fond à droite).
Si la variation de la résistance n'est pas comprise entre les valeurs ci-dessus, contrôlez R52 de 100Ω et P1 de 500Ω.
Si l'ohmmètre n'indique aucune déviation, vérifiez les sections c et d du commutateur en procédant pour chacune d'elle ainsi que je vous l'ai indiqué plus haut pour la section b.
Placez maintenant le commutateur sur l'une quelconque des deux positions Iceo et répétez la manoeuvre du potentiomètre "CAL.". Dans ce cas la résistance indiquée par rohnmlètre doit varier entre des valeurs toutes supérieures de 2000Ω environ à celles indiquées précédemment.
Si vous trouvez des valeurs très différentes, contrôlez R50 de 2130Ω ; si vous n'obtenez aucune indication, contrôlez les sections c et d du commutateur.
Placez le commutateur en position "ARRET" où l'ohmmètre doit indiquer une résistance infinie.
Si vous avez un déplacement de l'aiguille, vérifiez qu'il n'y ait pas de contact inopportun au commutateur.
Enfin, placez le commutateur sur la seconde des positions "Iceo" puis sur la seconde des positions "β" : dans chacune de ces positions, vous devez mesurer les mêmes valeurs que celles trouvées précédemment pour les positions analogues du commutateur.
En cas de défaut, vérifiez les sections c et d du commutateur.
Troisième test : Celui-ci va vous permettre de contrôler R51 de 1,5kΩ et la section a du commutateur.
Les pointes du contrôleur doivent toujours être connectées aux pinces crocodiles des cordons rouge et noir ; mais vous devez défaire la soudure provisoire effectuée pour le test précédent entre les fils vert et noir et souder entre-eux les fils rouge et noir.
Commencez par placer le commutateur sur l'une quelconque des deux positions "β" ; dans ces conditions, l'ohmmètre doit indiquer une valeur de résistance comprise entre 1200Ω et 1800Ω.
Si la résistance indiquée par l'ohmmètre n'est pas comprise entre ces valeurs, contrôlez R51 de 1,5 kΩ ; si vous n'obtenez aucune déviation vérifiez la section "a" du commutateur.
Placez successivement le commutateur sur les deux positions "Iceo" puis sur "ARRET" pour lesquelles l'ohmmètre doit indiquer une résistance infinie.
Si vous obtenez un déplacement de l'aiguille, vérifiez le commutateur. Enfin placez le commutateur sur la seconde des positions "β" et assurez-vous que l'ohmmètre indique à nouveau une valeur de résistance comprise entre 1200 et 1800Ω. Dans le cas contraire, vérifiez toujours le commutateur.
Voici terminés les trois tests qui vous permettent de vérifier tous les composants du circuit du transistormètre. Dessoudez maintenant les fils noir et rouge que vous avez soudés entre-eux au troisième test.
Si tous les contrôles vous ont donné des résultats satisfaisants, vous pou-vez avoir la certitude que votre appareil pour le contrôle des diodes et des transistors fonctionnera correctement lorsque vous effectuerez le contrôle de fonctionnement après avoir monté la pile d'alimentation.
Vous compléterez maintenant le montage de votre appareil en branchant la pile d'alimentation : ainsi vous pourrez le faire fonctionner et en effectuer le contrôle de fonctionnement dans la prochaine leçon, ce qui vous permettra en outre d'apprendre à vous en servir correctement. Je vous donnerai de même la description de son circuit dans la pratique 26 afin que vous puissiez vous rendre compte du fonctionnement de l'appareil que vous avez réalisé.
RACCORDEMENT DEFINITIF
Pour l'alimentation du transistormètre, il est prévu une pile de 4,5 V du type NORMAL (elle est plus grande que celles qui servent aux montages expérimentaux) .
Avant de monter cette pile sur l'appareil, il est nécessaire de la préparer en pratiquant une prise intermédiaire avec laquelle il sera possible d'obtenir les tensions de 3 V et 1,5 V d'alimentation de l'appareil.
Vous avez déjà effectué ce travail à la 3ème leçon pratique ; vous allez donc vous y reporter pour en suivre les instructions en sachant toutefois que lorsque vous aurez étamé le capuchon de l'élément central vous n'aurez pas à y souder la prise intermédiaire indiquée en figure 2 de la pratique 3 puisqu ici vous souderez directement le fil de l'appareil.
Donc une fois le capuchon central étamé, montez directement la pile sur le transistormètre en la plaçant dans le support prévu à cet effet et en la disposant et l'orientant ainsi que vous l'indique la figure 3.
Tournez maintenant le bouton du commutateur en position "ARRET" pour ouvrir le circuit d'alimentation et éviter que la pile, une fois connectée ne se décharge inutilement dans le circuit. Percez un trou dans le carton de protection des éléments en face de l'élément central. Passez le fil vert resté libre dans ce trou ; introduisez ensuite la lame + dans la fente du carton.
Puis soudez à la pile les extrémités des trois fils restés libres à la fin de ce montage : procédez dans l'ordre suivant :
- soudez le fil rouge sur la lame positive
- soudez le fil vert sur le capuchon de l'élément central
- soudez le fil noir sur la lame négative après l'avoir repliée comme indiqué sur la figure 3.
Replacez le carton.
A ce point, il ne vous reste plus qu'à disposer l'appareil dans son boîtier moulé et de l'y fixer au moyen des vis prévues à cet effet.
Le transistormètre est terminé et donc en état de fonctionner.
Toutefois, le contrôle efficace du fonctionnement du transistormètre-diodemètre ne sera fait qu'à la prochaine leçon. Je vous conseille donc, afin déviter que la pile ne se détériore, de placer le commutateur dans la position "Arrêt".
Dans la prochaine leçon, je vous donnerai le schéma du transistormètre et vous indiquerai la méthode d'utilisation. Vous mesurerez alors les caractéristiques de votre diode et des transistors.
Fin du cours 25
PRATIQUE 26
CONTROLE DE FONCTIONNEMENT ET UTILISATION DU TRANSISTORMETRE
Avant d’effectuer les contrôles et les essais de fonctionnement, je vais vous expliquer ce que signifient les inscriptions du panneau avant.
1) SIGNIFICATION DES INSCRIPTIONS
- | 1 mA | + |
CC | LM |
Ces inscriptions, visibles au-dessus et en dessous des sorties des cordons munis de fiches bananes indiquent les connexions prévues pour l’insertion de l’appareil de mesure. Cet instrument sera le contrôleur du cours Radio.
Le contrôleur du cours Radio sera utilisé de la façon suivante : la fiche banane noire du transistormètre dans la borne noire CC du contrôleur (laquelle correspond à la borne - du galvanomètre) et la fiche banane rouge LM (qui correspond à la borne + de la gamme 1 mA du galvanomètre).
Dans la 2ème leçon pratique, vous avez vu que la borne noire CC du contrôleur correspondait au pôle négatif de l’ohmmètre et non au pôle positif comme je vous l’indique plus haut. Ce désaccord apparent est dû aux connexions internes du contrôleur qui sont différentes selon que celui-ci est utilisé en milliampèremètre ou en ohmmètre. Vous devez donc éviter une confusion possible.
En figure 1, vous pouvez voir le contrôleur et le transistormètre préparés pour la mesure d’un transistor.
Examinons maintenant les autres inscriptions.
2) CALIBRAGE (CAL.)
Cette inscription se rapporte au bouton de commande du potentiomètre Pi qui sert à régler l’aiguille du contrôleur à fond d’échelle.
3) ZERO
L’inscription désigne le bouton du potentiomètre P2 qui sert à régler le zéro de l’appareil de mesure avant d’effectuer la mesure du coefficient ß (bêta) d’un transistor.
4) INSCRIPTIONS SUR LE COMMUTATEUR
Etant donné que toutes ces inscriptions se réfèrent aux diverses possibilités de contrôle, vous les étudierez quand je vous expliquerai la fonction relative pour chaque position du commutateur, c’est-à-dire après avoir vu la signification des autres inscriptions.
5)
ß | |
250 | 50 |
Ces deux numéros servent à repérer les boutons poussoirs de calibre 250 ou 50 et permettent de mesurer le coefficient en courant ß d’un transistor selon que celui-ci est plus petit ou plus grand que 50.
6)
K | A | |
E | B | C |
Les lettres K et A se rapportent respectivement à la cathode et à l’anode des diodes à mesurer ; elles sont en outre connectées respectivement au cordon terminé par la pince crocodile isolée NOIRE (CATHODE), et au cordon terminé par la pince crocodile isolée ROUGE (ANODE).
Les lettres E, B, Cse rapportent respectivement à l’émetteur, à la base et au collecteur des transistors à mesurer ; elles sont en outre connectées respectivement au cordon NOIR (EMETTEUR), au cordon VERT (BASE) et au cordon ROUGE (COLLECTEUR).
POSITION DU COMMUTATEUR ET INSCRIPTIONS CORRESPONDANTES
Le commutateur peut être enclenché sur cinq POSITIONS distinctes qui correspondent à sept FONCTIONS : deux pour le contrôle des diodes, quatre pour le contrôle des transistors N-P-N et P-N-P, une pour l’interruption générale des circuits. Les positions ont été numérotées de DROITE à GAUCHE (dans le sens inverse).
- La position 1 correspond à l’inscription "ß NPN" et permet de mesurer les coefficients ß des transistors NPN.
- La position 2 correspond à l’inscription "Id, Iceo NPN" et permet de mesurer le courant direct Id, d’une diode ou le courant inverse Iceo d’un transistor NPN.
- La position 3 correspondant à l’inscription "ARRET", coupe l’alimentation de tous les circuits.
- La position 4 correspondant à l’inscription "I1, Iceo PNP", permet de mesurer le courant inverse I. d’une diode ou le courant inverse Iceo d’un transistor PNP.
- La position 5 correspondant à l’inscription " ß PNP", permet de mesurer le coefficient ß des transistors PNP.
Maintenant que vous connaissez la signification de toutes les inscriptions visibles sur la face avant et les fonctions du commutateur, vous allez pouvoir commencer le contrôle de fonctionnement de l’appareil que vous avez réalisé.
1-1 ESSAI DE FONCTIONNEMENT (INSTRUCTIONS GENERALES D’UTILISATION DU TRANSISTORMETRE)
Les instructions qui concernent le contrôle de fonctionnement sont également valables comme mode d’utilisation de l’appareil ; toutefois pour le contrôle des différents types de diodes et de transistors, il convient de disposer en outre d’autres instructions qui vous seront fournies dans une prochaine leçon de MAINTENANCE.
Préparation de l’appareil de mesure
Prenez le contrôleur universel du cours Radio :
-
Disposez l’appareil de mesure en gamme 1 mA ce
; connectez la fiche banane noire du
transistormètre à la borne négative de
l’appareil et la fiche banane rouge à la borne
positive LM (figure 1).
-
Le commutateur du transistormètre doit être en
position "ARRET".
-
Connectez la pince crocodile rouge avec la
pince crocodile noire.
-
Tournez à fond à gauche le bouton "CAL.".
Tournez le commutateur du transistormètre sur
la position Id ou I1. Vous devez constater que
l’aiguille se déplace vers le fond de
l’échelle ; si ce n’est pas le cas vérifiez
que les connexions à la pile soit correctement
effectuées et si ces connexions sont
correctes, répétez avec une plus grande
attention les contrôles de la leçon
précédente.
-
II se peut que l’aiguille ne coïncide pas
exactement avec le trait de fin d’échelle.
Pour y parvenir, tournez lentement le bouton
"CAL." afin d’obtenir le réglage indiqué en
pointillés sur la figure 2. L'opération
décrite ci-dessus de réglage de fin d’échelle,
devra être répétée chaque fois que vous
utiliserez le transistormètre après l’avoir
laissé utilisé pendant quelque temps (ce
réglage est semblable au tarage d’un
contrôleur en ohmmètre).
Ayant réglé la position de l’aiguille en fin d’échelle, placez le commutateur sur "ARRET" ; vous pourrez ainsi effectuer l’essai de fonctionnement suivant.
Contrôle d’une diode
Pour cet essai, vous utiliserez la diode au germanium en votre possession.
-
Connectez la pince crocodile noire
correspondant à la lettre K à la sortie de
cathode (repérée) de la diode et la pince
crocodile rouge (correspondant à la lettre A)
à sa sortie d’anode.
-
Assurez-vous que les pinces crocodiles ne sont
pas en contact entre elles et tournez le
commutateur sur Id vous noterez que l’aiguille
de l’appareil se déplace vers le fond
d’échelle, signalant ainsi le passage d’un
fort courant qui est d’ailleurs le courant
direct de la diode en essai.
Si la diode est correcte, l’aiguille doit dépasser ou atteindre (au minimum) la division 7 comme en figure 3.
Quand elle n’atteint pas cette valeur, ou si elle ne bouge pas de sa position de repos, la diode doit être considérée comme étant défectueuse ou coupée.
-
Sans toucher les connexions aux sorties de la
diode, tournez le commutateur sur I1 ;
maintenant vous noterez que l’aiguille ne se
déplace que dans le bas de l’échelle et
signalant ainsi le passage d’un courant très
faible qui est le courant inverse de la
diode.
En général le déplacement de l’aiguille de sa position de repos est à peine perceptible ; mais selon le type de la diode en essai, il peut arriver que l’aiguille atteigne la division 1 (position figurée en traits pointillés sur la figure 3).
Dans tous les cas où cette position est dépassée, la diode doit être considérée comme étant défectueuse (court-circuit plus ou moins franc).
Remettez le commutateur en position "ARRET" et déconnectez la diode.
Contrôle d’un transistor
a) contrôle du courant inverse Iceo
Pour cet essai et les suivants vous pouvez utiliser l’un des transistors en votre possession ; vous pourrez même les essayer tous de façon à vous familiariser avec l’utilisation de l’appareil.
Pour commencer, contrôlez l’efficacité du transistor SFT308 (ou équivalent c’est-à-dire SFT 307 ou 306).
-
Connectez la pince crocodile rouge avec la
noire et après avoir tourné le commutateur en
position Id ou I1 réglez l’aiguille à fond
d’échelle à l’aide du bouton "CAL."
Remettez le commutateur sur ARRET.
Ce réglage est superflu si vous venez de vous servir de votre appareil. - Connectez le transistor, émetteur à la pince crocodile noire, et collecteur à la pince crocodile rouge.
- Tournez le commutateur sur Iceo PNP.
Observez maintenant l’aiguille de l’appareil qui indique le passage d’un courant plus ou moins fort selon le courant inverse Iceo du transistor en essai.
En général Iceo dépend de la qualité du transistor mais est fortement influencé par la température ambiante et il n’est pas possible de donner une valeur limite qui permette de juger de l’état du transistor. Toutefois on peut dire que de deux transistors de même type essayés à la même température, celui qui accusera le courant Iceo le plus faible est le meilleur des deux (légère déviation de l’aiguille).
En général, pour une température ambiante de 25° C, l’aiguille ne dépasse pas la division 4 de l’échelle 0-10 pour la mesure de Iceo.
Après ce contrôle, replacez le commutateur en position "ARRET".
b) mesure du coefficient d’amplification en courant ß
-
Connectez la pince crocodile non isolée soudée
au cordon vert à la sortie de base du
transistor et assurez-vous que les connexions
d’émetteur et de collecteur déjà effectuées
sont toujours correctes.
L’ensemble formé du transistormètre, de l’instrument de mesure et du transistor en essai doit se présenter comme sur la figure 1.
-
Tous les transistors utilisés pour les
exercices pratiques du cours sont du type PNP.
Pour mesurer le coefficient p, vous devrez
tourner le commutateur en position "ß
PNP".
Par contre, si vous vouliez essayer un transistor de type NPN vous tourneriez le commutateur en position "ß NPN".
-
Vous allez maintenant observer une déviation
de l’aiguille que vous allez ramener au zéro
par manoeuvre du bouton correspondant (ZERO).
Il est possible que l’aiguille se déplace très
rapidement du côté du fond d’échelle et tende
à dépasser cette position. Vous pouvez
également observer un déplacement inverse de
l’aiguille. Cela dépend du courant Iceo et de
la position du curseur du potentiomètre
P2.
De toute manière vous n’avez aucune crainte à avoir. En effet, le courant maximum délivré par la pile ne dépassera pas 2 mA. Ce qui est insuffisant pour détériorer le galvanomètre dans la position 1 mA.
Il est possible aussi que même en tournant à fond ce bouton vous ne parveniez pas à remettre l’aiguille à zéro. Si la section de 1,5 V de la pile n’est pas défectueuse ou mal branchée (ce que vous devez vérifier) ceci serait dû à l’échauffement du transistor qui peut être provoqué soit parce que vous l’avez tenu dans les doigts, soit à la suite d’un passage de courant trop élevé, soit parce que la température ambiante est trop élevée.
Dans les deux premiers cas, laissez refroidir le transistor en mettant pendant quelques minutes le commutateur sur "ARRET" avant de reprendre l’essai. Dans le dernier cas, comme vous ne pouvez pas agir sur la température ambiante, il convient de noter, la position minimale atteinte par l’aiguille afin de corriger ultérieurement la valeur de ß comme je vous l’indiquerai par la suite.
-
La lecture du coefficient ß sera faite sur
l’une des deux échelles de la figure 4. Vous
commencerez toujours par appuyer sur le bouton
250 qui indique la valeur maximum que l’on
peut atteindre en fin d’échelle.
Dans ce cas, la lecture s’effectue directement sur l’échelle de la figure 4a en vous rappelant que chaque division correspond à cinq unités de cette échelle.
- Supposons que vous ayez pu effectuer correctement la remise à zéro et que l’aiguille s’arrête maintenant sur la 3ème petite graduation (petits traits) tout de suite après 150. Etant donné que chaque graduation vaut 5 unités, la valeur de ß est 150 + 3 fois 5 = 150 + 15 = 165.
- Supposons maintenant que l’aiguille se trouve toujours au même endroit ce qui voudrait indiquer un ß de 165, mais qu’il ne vous ait pas été possible tout à l’heure d’effectuer la remise à zéro et que l’aiguille n’ait pu seulement atteindre que la 5ème division après le 0. Comme 5 fois 5 égale 25, il faut retrancher cette grandeur (25) de la lecture du ß (165) pour connaître la valeur réelle de ce coefficient, soit ici 165 - 25 = 140 (ß = 140).
- Supposons maintenant qu’en appuyant le bouton "250" (après avoir obtenu une remise à zéro correcte ou non) l’aiguille ne dépasse pas le 50 de l’échelle ; dans ce cas, il convient de passer sur l’échelle "50".
Prenons quelques exemples :
- Vous pouvez atteindre la valeur de 50 en fin d’échelle en appuyant sur le bouton "50". Dans ce cas, la valeur sera lue sur l’échelle de la figure 4b, étant bien entendu que chaque division représente 1 unité et que les grandes divisions (grands traits) en représentent 5.
- Si vous avez obtenu auparavant une remise à zéro correcte et qu’en appuyant sur le bouton "50" l’aiguille s’arrête sur la 6ème petite division après le 6, la valeur mesurée est (6 x 5) + (6 x 1) = 30 + 6 = 36 (figure 4b) .
-
Supposons maintenant que vous obteniez la
même lecture, c’est-à-dire 36 alors que
vous n’aviez pas pu au préalable effectuer
une remise à zéro correcte, et que la
valeur minimale atteinte n’ait été que de
25 comme dans le cas expliqué plus
haut.
Il vous faudra ici retrancher 25 de la valeur lue 36 pour obtenir la valeur réelle de ß.
ß = 36 - 25 = 11
Prenons deux exemples :
-
A la fin de chaque mesure et AVANT d’enlever
le transistor remettez TOUJOURS le commutateur
en position "ARRET".
- Vous allez pouvoir répéter tous les contrôles décrits en utilisant successivement tous les transistors que vous avez en votre possession.
Vous apprécierez la valeur des résultats en sachant que vous devrez considérer comme bons les transistors convertisseurs (SFT308 ou équivalents) dont le ß est supérieur ou égal à 30, les transistors drivers (SFT352 ou équivalents) qui ont un ß = 30 et les transistors d’étage final (SFT322 ou équivalents) dont le ß = 35 à 40.
S’il vous arrive de trouver un transistor qui n’atteigne pas les valeurs indiquées plus haut, vous devrez le considérer comme étant défectueux après vous être assuré toutefois que ses sorties sont bien connectées aux pinces crocodiles respectives.
Pour contrôler d’autres transistors, différents de ceux utilisés dans les montages expérimentaux, attendez les instructions que je vous donnerai dans une prochaine leçon de Maintenance.
REMARQUES SUR L’UTILISATION DE L’APPAREIL
1) Lorsque les sorties des transistors sont courtes, au lieu d’utiliser les cordons, enfichez le transistor dans le support prévu à cet effet en veillant toutefois à isoler les pinces crocodiles de tout contact accidentel.
Je vous indique en figure 5 la façon de mettre en place le transistor dans son support.
Vous noterez que le transistor de cette figure comporte 4 sorties, donc une en plus qu’un transistor normal : la sortie supplémentaire, est raccordée intérieurement au boîtier du transistor et est utilisée comme écran, dans les transistors haute fréquence ; toutefois les sorties actives sont toujours au nombre de trois.
Les transistors à quatre sorties peuvent également être reliés aux cordons en prenant la précaution de réunir ensemble les sorties d’émetteur et d’écran à la pince noire.
2) Si, à force d’utiliser l’appareil, il vous devenait impossible d’effectuer les réglages de calibrage et de zéro, il faudrait changer la pile.
TRANSISTORMETRE : CIRCUIT ET FONCTIONNEMENTS
Voyons maintenant la constitution et le fonctionnement des circuits du transistormètre.
Le schéma de la figure 6 représente le circuit complet sans les éléments extérieurs c’est-à-dire sans l’appareil de mesure et sans le transistor ou la diode en essai : ceci afin de simplifier les explications. En effet, la présence du commutateur à 4 circuits et 5 positions rend le schéma assez complexe par les combinaisons qu’il permet. Afin de clarifier au possible les explications j’aurai recours pendant la leçon à des schémas partiels où chaque circuit particulier sera mis en évidence.
Avant de considérer séparément ces différents schémas, il est bon de comprendre le fonctionnement du commutateur puisque c’est de lui que dépend la sélection des principaux circuits.
Regardez le schéma de la figure 6 où vous noterez que la position 3 d’une section du commutateur correspond à la même position des autres sections ; cette concordance se maintient encore dans les positions 1, 2, 4 et 5.
Observez maintenant que les contacts 3a, 3b, 3c et 3d ne sont connectés nulle part. Vous pouvez en déduire que dans la position 3 (correspondant à l’inscription ARRET sur le panneau avant) vous avez l’interruption générale des circuits. Cette interruption permet d’éviter que la pile de 3 V ne se décharge si par inadvertance, vous laissiez en contact entre elles les pinces crocodiles rouge et noire.
En vous rapportant toujours au schéma de la figure 6, vous pouvez voir facilement que dans les sections a et b du commutateur, vous avez une interruption également lorsque vous êtes en positions 2 et 4 puisque les contacts 2a, 2b, 4a et 4b ne sont connectés nulle part.
La position 2 correspond à l’inscription "Id et Iceo" Pour les transistors NPN alors que la position 4 correspond à Id et Iceo Pour les transistors PNP. Les interruptions produites sur l’une et l’autre position ont respectivement pour but de couper la pile de 1,5 V (section a) et le circuit de base pour le contrôle du courant Iceo des transistors (section b) .
Observez encore que dans les sections a et b du commutateur ces circuits respectifs sont rétablis dans les positions 1 et 5 ; la position 1 correspond à ß en NPN et la position 2 à ß en PNP.
En pratique les deux sections a et b du commutateur fonctionnent donc comme de simples interrupteurs quand vous passez de la position 1 aux positions 2, 3 et 4 et de la position 4 à la position 5 ou inversement de la position 5 aux positions 4, 3 et 2 et de la position 2 à la position 1.
Vous devez mieux comprendre maintenant comment se comporte ce commutateur pour le contrôle des diodes et des transistors.
Vous allez maintenant examiner le fonctionnement des sections c et d en vous référant aux schémas partiels de la figure 7.
Les deux sections b et c, ainsi que cela a déjà été vu, fonctionnent en interrupteurs sur la position 3 ( ARRET ) mais dans les positions 1 - 5 et 2 - 4 elles fonctionnent en inverseurs.
Considérez d’abord les positions 1 et 5 : la position 1 est indiquée en figure 7 a par une flèche en traits pleins et la position 5 par une flèche en pointillés.
Quand le commutateur est en position 1 le "commun" 6c de la section c est connecté au positif (+) de l’alimentation, alors que le "commun" 6d de la section d est connecté au négatif (-) ; par contre les connexions s’inversent en passant de la position 1 à la position 5 : en effet le "commun" 6c est alors connecté au négatif de l’alimentation (-) et le "commun" 6d au positif (+).
De la même façon les positions 2 et 4 fonctionnent également en inverseurs (figure 7b) : quand le commutateur est en position 2 le commun 6c et connecté au positif (+) à travers R50 alors que 6d est au négatif. Les connexions des communs 6c et 6d s’inversent par rapport à l’alimentation en passant de la position 2 à la position 4.
Connaissant maintenant les fonctions assurées par le commutateur, vous allez pouvoir examiner séparément les circuits sélectionnés par cette commutation et le fonctionnement de chacun d’eux.
2-1 CIRCUIT CORRESPONDANT AU CALIBRAGE : "CAL."
Puisque la première opération à effectuer lors du contrôle de fonctionnement est le réglage de l’aiguille "CAL.", nous examinerons en premier lieu le circuit relatif, dont le schéma est reporté en figure 8. Dans ce schéma le commutateur est en position 2 ; mais comme vous l’avez déjà vu, la position 2 correspond aussi à la position 4 (simple inversion de connexions).
En observant le schéma de la figure 8, vous noterez que le circuit est constitué de la résistance R50 et de l’appareil de mesure. En parallèle sur l’appareil de mesure est connecté le shunt formé par R52 et P1 en série. Le tout est alimenté sur la section 3 V de la pile.
Sachant que la résistance interne du contrôleur du cours Radio en gamme 1 mA continu est de 72 ohms (environ) vous pouvez en déduire que la résistance totale du circuit est de l’ordre de 2200 ohms (2130 + 72 = 2202 ohms). En admettant cette valeur, on peut calculer le courant délivré par la pile, en appliquant la loi d’ohm :
I = V/R = 3/2200 = 0,00137 A (valeur arrondie) = 1,37 mA
II est évident que si tout le courant délivré par la pile passait dans l’appareil de mesure, l’aiguille dépasserait le fond d’échelle, mais en réglant convenablement à l’aide de P1 la valeur du shunt vous pouvez y dériver une partie du courant total de façon que le courant qui,passe dans l’appareil soit exactement de 1mA, ce qui amène l’aiguille exactement en fond d’échelle.
Par ce système de shunt, il est possible d’alimenter le circuit par une tension légèrement supérieure à celle nécessaire afin d’assurer par réglage de P1 un courant de 1 mA lorsque la pile, en vieillissant, fournit une tension inférieure à sa tension initiale. Ce système est analogue à celui adopté pour le tarage du circuit de l’ohmmètre du contrôleur réalisé dans le cours Radio.
2-2 CIRCUIT POUR LE CONTROLE DES DIODES
L’essai d’une diode consiste dans le contrôle de deux courants : le courant direct et le courant inverse. Pour cela il est nécessaire d’appliquer entre la cathode et l’anode d’abord une tension directe (négative sur la cathode et positive sur l’anode), puis une tension inverse (positive sur la cathode et négative sur l’anode).
Ayant vu lors des contrôles de fonctionnement que l’anode doit être reliée au cordon rouge (A) et la cathode au cordon noir (K), je l’ai représenté ainsi dans le schéma partiel de la figure 9 ; en outre ayant également vu, à propos du fonctionnement du commutateur, que les communs 6c et 6d étaient soumis à des polarités inverses selon que le commutateur était en position 2 ou 4 et étant donné d’autre part que les communs 6c et 6d vont respectivement à l’anode et à la cathode de la diode en essai, il est évident que celle-ci est soumise à l’application de deux tensions opposées selon la position du commutateur, à savoir une tension directe en position 2 (mesure de Id) et une tension inverse en position 4 (me sure de Ii).
Le courant passant dans la diode (directe ou inverse) est en réalité un peu supérieur à celui lu sur l’appareil de mesure (toujours à cause du shunt) ; toutefois pour savoir si la diode en essai est correcte ou non, il n’est pas nécessaire de connaître la valeur exacte du courant, mais plutôt se référer aux indications de l’aiguille qui doivent être comprises dans les limites indiquées en figure 3.
La situation est analogue à celle qui se produit dans le circuit d’un ohm-mètre où, pour la mesure de la résistance, on tient compte, non de la valeur exacte du courant qui traverse la résistance, mais seulement du courant qui traverse effectivement l’appareil et détermine le déplacement de l’aiguille.
2-3 CIRCUIT POUR LE CONTROLE DES TRANSISTORS
L’essai d’un transistor consiste en la mesure du coefficient d’amplification en courant (ß et le contrôle du courant inverse. Le schéma du circuit relatif à la mesure du coefficient (ß des transistors NPN est reporté en figure 10 alors que celui relatif à la mesure du coefficient ß des transistors PNP est reporté en figure 11.
Les deux circuits ne diffèrent l’un de l’autre que par les connexions des bornes C(collecteur) et E (émetteur) par rapport aux polarités de l’alimentation. En effet, lors de l’examen du fonctionnement du commutateur, vous avez vu qu’en passant de la position 1 (pour NPN) à la position 5 (pour PNP) les sections c et d du commutateur se comportaient en inverseurs ; sur le point Cla tension est positive par rapport à E lorsque le commutateur est en 1 alors qu’en 5 le point Cest négatif par rapport à E. Ainsi les conditions sont remplies pour les deux types de transistors NPN (qui requièrent un collecteur positif) et les PNP (qui nécessitent un collecteur négatif).
Une fois soulignée la seule différence existant entre les deux circuits représentés dans les schémas des figures 10 et 11, toutes les considérations que je développerai par la suite sont valables pour l’un et l’autre circuit.
Tout d’abord, observez que les transistors sont connectés en montage émetteur commun et que le courant de base est issu de la tension alimentant le collecteur à travers la section b du commutateur, le potentiomètre P2 et la résistance R49.
Le potentiomètre P2 est utilisé en rhéostat et permet de faire varier le courant de polarisation.
Le principe du transistormètre même, nécessite que lorsque le transistor est branché et avant qu’un bouton poussoir ne soit enfoncé pour la mesure du ß, le courant de polarisation doit avoir une valeur telle qu’il annule le courant traversant l’appareil de mesure. Voyons comment cela est possible.
Lorsque le transistor est branché et que le commutateur se trouve en position 1 ou 5, l’élément de 1,5 V de la pile détermine dans l’instrument de mesure un courant qui, passant du négatif au positif du milliampèremètre détermine un déplacement de l’aiguille de l’autre côté du zéro.
Ce courant est injecté dans l’appareil afin de neutraliser le courant inverse Iceo qui fausserait la lecture directe du coefficient ß ; toutefois il est normalement plus élevé que le courant Iceo et il faut presque toujours augmenter le courant de sortie du transistor afin de le compenser entièrement et d’amener ainsi l’aiguille au zéro.
L’accroissement du courant de sortie à opposer au courant dans le circuit de l’appareil issu de la pile de 1,5 V, s’obtient en augmentant le courant de base, c’est-à-dire en diminuant la résistance de P2. Par cette méthode vous obtenez donc la polarisation du transistor dans des conditions typiques de fonctionnement.
L’appareil de mesure étant mis au zéro, vous appuyez sur l’un des deux boutons poussoirs pour procéder à la mesure de ß.
Si vous poussez le bouton "250", vous appliquez en parallèle sur P2 - R49 les résistances R47 et R 48 qui ont une résistance totale de 500 kohms. Cette valeur a été calculée pour déterminer dans le circuit de sortie un courant tel qu’il déplace l’aiguille en fin d’échelle lorsque le transistor amplifie 250 fois le courant de sa base. De même, en poussant le bouton "50", vous appliquez la seule résistance R48 (de 100 kohms) dont la valeur détermine dans le circuit de sortie un courant tel qu’il déplace l’aiguille en fin d’échelle lorsque le transistor amplifie 50 fois le courant injecté à sa base.
Ayant déterminé la valeur de fin d’échelle, il est possible de lire directement sur l’échelle toutes les valeurs de (3 inférieures à celle-ci puisque la variation du courant de base est toujours la même et que la variation du courant de sortie (à température constante) ne dépend plus que du nombre de fois que ce courant de base est multiplié, c’est-à-dire du coefficient d’amplification en courant ß du transistor lui-même.
Il ne vous reste plus qu’à examiner le circuit prévu pour le contrôle de Iceo.
A ce propos, vous pouvez observer sur la figure 9 que le circuit de l’élément de pile de 1,5 V est coupé lorsque le commutateur occupe les positions 2 ou 4. Ce circuit alimentant la base du transistor il ne reste plus en service que la diode collecteur-émetteur et le courant Iceo correspondant au courant inverse de la diode collecteur-émetteur du transistor, il est normal que pour sa mesure nous utilisions le même circuit que celui déjà décrit pour la mesure du courant inverse d’une diode ordinaire.
Ayant terminé la réalisation et l’étude du transistormètre, vous commencerez dans la prochaine leçon la construction du RECEPTEUR SUPERHETERODYNE A TRANSISTORS qui, lui aussi, restera votre propriété.
Fin du cours 26
PRATIQUE 27
Fin du cours 27
PRATIQUE 28
RECEPTEUR SUPERHETERODYNE (II)
Partie FI
Dans la dernière leçon, vous avez effectué le câblage de l'amplificateur BF. Vous en avez effectué tous les contrôles et il fonctionne donc parfaitement.
Vous allez réaliser au cours de cette pratique le circuit FI de votre récepteur à transistor.
Il s'agit d'un amplificateur à deux étages, à transformateurs accordés (FI = 480 kHz), suivi d'une détection par diode. Là encore nous avons un montage tout à fait classique (figure 1).
FONCTIONNEMENT
1er ETAGE (TRANSISTOR TR2)
La polarisation de cet étage est un peu particulière. Elle diffère en effet de celle de tous les montages que vous avez pu réaliser auparavant : le point de fonctionnement se déplace en fonction de l'amplitude du signal d'entrée. En l'absence de ce dernier, la polarisation est fixée par le pont : R6 d'une part, R5 et P1 d'autre part et stabilisée par la résistance d'émetteur R7. Nous verrons un peu plus loin comment cette polarisation se trouve modifiée dès l'apparition d'un signal alternatif.
La capacité C9 évite toute contre-réaction en alternatif produite par le courant d'émetteur dans la résistance R7 (l'émetteur est découplé du point de vue alternatif). Le condensateur C9 et la résistance R8 constitue une cellule de découplage HF dans l'alimentation du collecteur de TR2.
La transmission du signal d'entrée est assurée par l'intermédiaire du trans-formateur accordé FA71, dont le secondaire assure la liaison sur la base de TR2. De même la sortie de cet étage est couplée magnétiquement à l'entrée du suivant par le transformateur accordé FA72.
2ème ETAGE (TRANSISTOR TR 3)
Cet étage est semblable au précédent quant à son fonctionnement au point de vue alternatif.
La polarisation en courant continu est fixée par le pont R10-R9 et stabilisée par Rll. On retrouve les mêmes découplages que pour l'étage précédent (C11 pour l'émetteur, C12 pour l'alimentation collecteur).
La sortie de cet étage est couplée à la détection par l'intermédiaire du transformateur FA73.
FONCTIONNEMENT DU CIRCUIT DE DETECTION (DIODE Dl)
Vous pouvez voir en figure 2 le schéma du détecteur de votre récepteur. Je voudrai vous rappeler ici très brièvement le principe de fonctionnement, en insistant tout particulièrement sur les circuits de séparation des signaux BF et HF.
La tension Ve qui est appliquée au circuit de détection est prélevée à la sortie du dernier étage FI (FA73). La forme de ce signal est représentée en figure 2a où vous reconnaissez une onde HF dont le début est à amplitude constante ; puis à partir de l'instant to, son amplitude varie en suivant l'enveloppe du signal à basse fréquence (ici ce signal BF est sinusoïdal).
Dans les récepteurs superhétérodynes, la FI appliquée au circuit de détection est toujours de valeur fixe (dans le cas de notre récepteur elle est de 480kHz), quoique la fréquence du signal HF varie selon l'émetteur reçu.
On peut considérer que la fréquence BF la plus élevée qui est transmise par l'émetteur est de 4,5kHz en AM. On voit ainsi que la FI est plus de 100 fois plus élevée et qu'ainsi, pendant la période T (qui dans la figure 2b représente la durée d'un cycle du signal), on a environ 100 cycles accomplis par l'onde FI. Pour que le dessin de la figure 2a reste lisible, je ne vous ai représenté qu'une dizaine de cycles FI pour une période de la basse fréquence.
Il est intéressant de remarquer qu'en joignant par une ligne (en pointillés sur la figure) les crêtes positives et négatives on obtient deux droites horizontales lorsque l'onde FI n'est pas modulée (c'est-à-dire avant l'instant to)
Par contre, lorsque l'onde HF (donc FI) est modulée en amplitude par un signal (par exemple par une fréquence pure), on obtient deux sinusoïdes qui peuvent représenter séparément l'allure et la forme d'un même signal.
Pour extraire le signal BF utile, il suffit d'éliminer les alternances négatives (voir le passage de la figure 2a à la figure 2b). Cette opération est appelée DETECTION ou DEMODULATION et est effectuée par le circuit qui comprend la diode D1 le condensateur C14 et la résistance R du potentiomètre de volume.
La diode présente une conduction maximum lorsque l'on applique à son anode une tension positive ; sa conduction est pratiquement nulle lorsque la tension appliquée sur l'anode est négative. En se rappelant cette propriété de la diode, on voit que seules les alternances positives du signal Ve déterminent dans le circuit le passage d'un courant. Le courant qui est d'autant plus intense que la tension positive entre l'anode et la cathode est plus élevée, charge le condensateur C à la valeur de crête de la FI.
Lorsque cette dernière n'est pas modulée, on obtient aux bornes du groupe RC de détection une tension continue (Vm) d'amplitude constante et proportionnelle à l'amplitude du signal FI, c'est-à-dire proportionnelle à l'intensité du signal reçu. Quand le signal HF est modulé (donc la FI est modulée de même), la tension continue aux bornes de RC varie en amplitude et reproduit l'allure du signal de modulation BF.
En conclusion, aux bornes du groupe RC, on a deux composantes : une composante continue, qui provient du redressement de la porteuse (Vm) et une composante alternative qui est produite par la modulation.
La composante continue va être utilisée comme commande automatique de sensibilité (CAS) appelée encore CAV (commande automatique de volume) ou RAS (réglage automatique de sensibilité). Cette composante est filtrée par la cellule R5-C7 avant d'être appliquée sur la base de TR2.
.La composante alternative (figure 2c) apparait aux bornes du potentiomètre P1. Une fraction variable de celle-ci est envoyée à l'entrée de l'amplificateur BF. La composante continue est bloquée par le condensateur C.
Le potentiomètre joue ici un double rôle : il sert de résistance de détection et de moyen de réglage du volume.
Le fonctionnement des circuits de détection a été longuement étudié dans la 27ème Théorique. Je ne saurais trop vous recommander de vous y reporter à nouveau.
CABLAGE
NUMEROTAGE DES TROUS
Le circuit imprimé que vous avez reçu (figure 3) est déjà prêt à être câblé. J'ai en effet estimé que vous êtes maintenant suffisamment familiarisé avec la technique des circuits imprimés ; c'est pour cette raison que je ne vous oblige pas à réaliser ni le circuit FI ni le circuit HF (oscillateur-mélangeur) . Avant toute chose, vous devez numéroter (ou repérer) chaque trou de votre circuit FI (figure 4).
Câblage
Vous allez maintenant pouvoir commencer le câblage du circuit FI. Je vous demande une fois de plus de faire très attention. Les circuits étant assez rapprochés les uns des autres, il y a risque de court-circuit lorsque vous souderez les éléments. Le dessin de la figure 5 vous indique comment vous devez souder certains éléments nouveaux. Les éléments devront être placés comme en figure 6.
NOTA - Les transformateurs FI possèdent 5 picots de raccordement et 2 picots de fixation mécanique. En regardant attentivement la figure 5 et vos transformateurs, vous verrez que la disposition des 5 picots centraux n'est pas symétrique: deux picots en effet sont plus écartés que les deux autres. En face de ces 2 picots écartés, sont disposées deux fentes. Ces fentes vous permettront à coup sûr de repérer les 2 picots écartés qui dans certains modèles peuvent être difficilement discernés des deux autres.
Le point de couleur est, en principe, en face des deux fentes. Mais ceci n'est pas obligatoire. Pour éviter l'effacement des marquages de transformateurs collez un morceau de scotch transparent autour de chaque transformateur.
Je vous recommande vivement d'utiliser un fer à souder de faible puissance et de veiller à ne pas prolonger inutilement le temps d'application de la panne pour éviter tout dommage que pourrait provoquer la température élevée du fer.
La fixation est assurée par les deux pattes du boitier qui ne doivent être tordues en aucun cas.
Mise en place des transformateurs
- Le transformateur FA71 (voir fig. 7a) en regard des trous 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15. Soudez.
- Le transformateur FA72 (figure 7b) en regard des trous 31, 32, 35, 36, 37, 38, 76.
- Le transformateur FA73 (figure 7c) en regard des trous 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61.
Je vous signale que tous les éléments sauf la diode devront être placés et soudés debout.
Câblez maintenant :
- la diode D1 = SFD106 entre 65 et 66, la cathode repérée par une bague est tournée côté 66 (câblage à plat).
NOTA : L'emplacement du corps de l'élément est représenté par un grand cercle en regard du trou correspondant (figure 6).
- le condensateur chimique C15 = 100µF/12 V entre 67 et 68 (le + en 67).
- le condensateur plaquette C14 = 10kpF entre 62 et 63.
- le condensateur styroflex C13 = 240pF entre 51 et 52. (attention de ne pas trop chauffer).
- le condensateur plaquette C11 = 10kpF entre 45 et 48.
- le condensateur styroflex C10 = 240pF entre 28 et 29 (attention de ne pas trop chauffer).
- le condensateur plaquette C9 = 10kpF entre 24 et 25.
- le condensateur plaquette C8 = 10kpF entre 19 et 20.
- le condensateur chimique C7 = 10µF entre 5 et 12 (le - en 12).
- le condensateur styroflex C6 = 240pF entre 3 et 4 (attention à ne pas trop chauffer).
- la résistance R12 = 150Ω entre 69 et 70.
- la résistance R10 = 15kΩ entre 46 et 47.
- la résistance R11 = 330Ω entre 41 et 43.
- la résistance R9 = 820Ω entre 34 et 39.
- la résistance R8 = 330Ω entre 26 et 27.
- la résistance R6 - 220kΩ entre 21 et 22.
- la résistance R5 = 8,2kΩ entre 16 et 17.
- la résistance R7 = 33OΩ entre 6 et 13.
- le condensateur C12 = 10kpF entre 49 et 54.
Câblez ensuite le transistor TR2 = SFT306 (ou SFT307) après avoir coupé les connexions à 13 mm environ.
Le collecteur (marqué d'un point de couleur) en 23.
La base en 75.
L'émetteur en 18.
De la même manière câblez le transistor TR3 = SFT306 (ou SFT307).
Le collecteur (point de couleur) en 50, la base en 44 et l'émetteur en 42.
NOTA : Les caractéristiques des transistors SFT306 sont identiques aux SFT106 (de même SFT307 = SFT107, SFT322 = SFT122 etc... etc...) La série 300 ne figure donc pas dans les Lexiques.
Voici terminé le câblage des éléments du module FI. Avant d'entreprendre le contrôle aux appareils de mesure, je vous demande de vérifier soigneusement votre montage.
CONTROLES ET MESURES
CONTROLE VISUEL
Trou | n° | 1 | trou libre |
n° | 2 | trou libre | |
n° | 3 | corps du condensateur polystyrène C6 = 240pF | |
n° | 4 | connexion du condensateur polystyrène C6 =240pF | |
n° | 5 | connexion du condensateur chimique C7 — 10µF (sortie +) | |
n° | 6 | corps de la résistance R7 = 330Ω | |
n° | 7 | transformateur FA71 | |
n° | 8 | transformateur FA71 | |
n° | 9 | patte du transformateur FA71 | |
n° | 10 | transformateur FA71 | |
n° | 11 | patte du transformateur FA71 | |
n° | 12 | corps du condensateur chimique C7 = 10µF | |
n° | 13 | connexion de la résistance R7 = 330Ω | |
n° | 14 | transformateur FA71 | |
n° | 15 | transformateur FA71 | |
n° | 16 | connexion de la résistance R5 = 8,2kΩ | |
n° | 17 | corps de la résistance R5 = 8,2kΩ | |
n° | 18 | émetteur du transistor TR2 = SFT3O6 (ou 307) | |
n° | 19 | sortie du condensateur plaquette C8 = 10kpF | |
n° | 20 | sortie du condensateur plaquette C8 = 10 kpF | |
n° | 21 | connexion de la résistance R6 = 220kΩ | |
n° | 22 | corps de la résistance R6 = 220kΩ | |
n° | 23 | collecteur du transistor TR2 = SFT306 (ou 307) | |
n° | 24 | sortie du condensateur plaquette C9 = 10kpF | |
n° | 25 | sortie du condensateur plaquette C9 = 10kpF | |
n° | 26 | connexion de la résistance R8 = 330Ω | |
n° | 27 | corps de la résistance R8 = 330Ω | |
n° | 28 | corps du condensateur polystyrène C10 = 240pF | |
n° | 29 | connexion du condensateur polystyrène C10 = 240pF | |
n° | 30 | trou libre | |
n° | 31 | transformateur FA72 | |
n° | 32 | transformateur FA72 | |
n° | 33 | trou libre | |
n° | 34 | corps de la résistance R9 = 820Ω | |
n° | 35 | patte du transformateur FA72 | |
n° | 36 | transformateur FA72 | |
n° | 37 | transformateur FA72 | |
n° | 38 | transformateur FA72 | |
n° | 39 | connexion de la résistance R9 = 820Ω | |
n° | 40 | trou libre | |
n° | 41 | corps de la résistance R11 = 330Ω | |
n° | 42 | émetteur du transistor TR3 = SFT306 (ou 307) | |
n° | 43 | connexion de la résistance R11 = 330Ω | |
n° | 44 | base du transistor TR3 = SFT306 (ou 307} | |
n° | 45 | sortie du condensateur C11 = 10kpF | |
n° | 46 | connexion de la résistance R10 = 15kΩ | |
n° | 47 | corps de la résistance R10 = 15kΩ | |
n° | 48 | sortie du condensateur C11 = 10kpF | |
n° | 49 | sortie du condensateur C12 = 10kpF | |
n° | 50 | collecteur du transistor TR3 - SFT306 (ou 307) | |
n° | 51 | corps du condensateur polystyrène C13 = 240pF | |
n° | 52 | connexion du condensateur polystyrène C13 = 240pF | |
n° | 53 | trou libre | |
n° | 54 | sortie du condensateur plaquette C12 = 10kpF | |
n° | 55 | transformateur FA73 | |
n° | 56 | transformateur FA73 | |
n° | 57 | patte du transformateur FA73 | |
n° | 58 | transformateur FA73 | |
n° | 59 | patte du transformateur FA73 | |
n° | 60 | transformateur FA73 | |
n° | 61 | transformateur FA73 | |
n° | 62 | sortie du condensateur plaquette C14 = 10kpF | |
n° | 63 | sortie du condensateur plaquette C14 = 10kpF | |
n° | 64 | trou libre | |
n° | 65 | sortie (non repérée) de la diode SFD106 (ou 107) | |
n° | 66 | sortie (repérée) de la diode SFD106 | |
n° | 67 | corps du condensateur chimique C7 = 100µF(+) | |
n° | 68 | connexion du condensateur chimique C7 = 100µF(-) | |
n° | 69 | connexion de la résistance R12 = 150Ω | |
n° | 70 | corps de la résistance R12 = 150Ω | |
n° | 71 | trou libre | |
n° | 72 | trou libre | |
n° | 73 | trou libre | |
n° | 74 | trou libre | |
n° | 75 | base du transistor TR2 = SFT306 (ou 307) | |
n° | 76 | patte du transformateur FA72 |
CONTROLE AVEC L'APPAREIL DE MESURE
Contrôle du point de fonctionnement
Alimentez votre amplificateur avec les deux piles en série (le - au 72, le + en 71).
A l'aide du contrôleur universel Eurelec, vous allez effectuer quelques mesures. Les résultats sont résumés dans le tableau de la figure 8.
Si vous releviez une différence avec les valeurs indiquées, il y aurait lieu d'examiner l'étage en panne et de vérifier successivement :
- les soudures
- la continuité
- la valeur des résistances
- les transistors et la tension des piles
Contrôle en alternatif
Ce contrôle sera fait à l'aide de votre générateur Signal Tracer ; mais auparavant vous allez relier la sortie détection de votre amplificateur FI à l'entrée de l'amplificateur BF :
Pour cela soudez :
- un fil isolé de 10 cm environ entre le trou 73 de la plaquette FI et le trou 4 de l'amplificateur BF.
- un fil isole de 20 cm entre le + pile et le trou 46 du module BF.
- un fil isolé de 20 cm entre le - pile et le trou 44 du module BF.
- une résistance de 10kΩ entre 73 et la masse de la plaquette FI.
- placez la pince crocodile de votre signal tracer à la masse. Puis portez la pointe de touche en contact avec le point chaud du secondaire du transformateur FA73 c'est-à-dire en 64. Vous devez percevoir un son. Si ce n'était pas le cas, il y aurait lieu d'examiner successivement :
- le secondaire FA 73 (court-circuit)
- le condensateur C 14 (court-circuit)
- la diode (coupée)
- portez maintenant la pointe de touche en contact avec la base de TR3. Le son doit être légèrement plus fort, car vous bénéficiez du gain de cet étage. Si vous n'obtenez aucun son, cela impliquerait :
- primaire FA 73 en court-circuit
- le condensateur d'accord C 13 en court-circuit
- le transistor TR 3 défectueux
- placez la pointe de touche sur la base de TR2. Le son perçu doit être encore plus fort. En effet vous bénéficiez maintenant du gain de deux étages. Si cela n'était pas, examinez :
- le secondaire du transformateur FA72 (court-circuit)
- le primaire du transformateur FA72 (court-circuit)
- le condensateur d'accord CIQ (court-circuit)
- transistor TR2 défectueux
- enfin, dernier contrôle qui vous permettra de conclure au bon fonctionnement de votre module FI. Injectez la sortie de votre "Signal Tracer" à l'entrée de l'amplificateur FI. Placez respectivement la pince crocodile en 1, la pointe de touche en 2. Le son perçu doit être même désagréable par son intensité.
Contrôle du circuit CAS (ou RAS ou CAV)
Ce contrôle présente un intérêt tout particulier car il vous fera comprendre de façon beaucoup plus tangible le principe du CAV (commande automatique de volume) déjà vu précédemment.
- Placez votre contrôleur en position volts continus. Puis mesurez la polarisation de la base du transistor TR 2, comme vous l'avez fait précédemment.
- Injectez à l'aide du "Signal Tracer" le signal de ce dernier à l'entrée du module FI.
L'aiguille du galvanomètre qui indiquait une tension de l'ordre de 150mV doit dévier légèrement vers la gauche, ce qui indique une diminution de polarisation. En effet, la tension de polarisation (négative), devient moins négative (c'est-à-dire plus positive) en présence d'un signal.
Ainsi la présence du signal modifie la polarisation du transistor TR 2 et cela suivant l'amplitude de ce signal.
Voici terminés les contrôles relatifs au module FI.
CARACTERISTIQUES DE L'AMPLIFICATEUR FI
L'amplificateur que vous venez de réaliser est accordé sur la fréquence intermédiaire de 480kHz. Vous avez remarqué en effet que les transformateurs FA71, FA72, FA73, possèdent chacun un noyau qui permet de les régler sur cette fréquence. Ces réglages seront effectués dans la dernière leçon pratique. Vous n'avez pas à y toucher pour le moment. En effet, les transformateurs sont préréglés par le constructeur et vous n'aurez en principe qu'à les retoucher légèrement.
On ne saurait parler de cet amplificateur sans mentionner sa bande passante qui est de 5kHz environ.
Si vous possédez un générateur HF et un voltmètre alternatif, il serait très intéressant pour vous de vérifier cette caractéristique.
REMARQUE
Vous avez pu remarquer la présence de trous restés libres. Ces trous sont destinés au câblage éventuel de condensateur de neutrodynage dans le cas d'un accrochage FI.
Si au cours de vos essais, vous perceviez un sifflement venant du haut-parleur, vous pourrez conclure à un accrochage du circuit FI. Il faudra dès lors neutrodyner les étages TR2 et TR3. Suivant les transistors utilisés, la valeur des capacités de neutrodynage se trouvent modifiées.
Câblez :
- entre les trous 30 et 40 un condensateur mica Cn1 (figure 6) de 57pF, si le transistor SFT307 possède un point blanc ou bien un condensateur de 86pF, si ce point est jaune.
- entre les trous 53 et 64 un condensateur mica Cn2 de 19pF pour un transistor à point blanc, un condensateur de 22 pF pour un transistor à point jaune.
- Si le point de couleur est différent, je vous conseille vivement d'essayer quelques valeurs de condensateurs autour des chiffres préconisés.
Fin du cours 28
PRATIQUE 29
RECEPTEUR SUPERHETERODYNE (III)
Au cours de cette Pratique, vous allez effectuer le montage sur table de votre récepteur à transistors. Auparavant vous devrez câbler le circuit HF.
Partie HF
Le schéma de ce circuit est représenté en figure 1. Les éléments indiqués en traits gras sont ceux que vous câblerez sur la plaquette. Vous remarquera en particulier que le transformateur oscillateur n'est pas monté sur la plaquette HF mais sur le bloc à touches ainsi que le transformateur FA 71 qui lui fait partie du module FI.
En ce qui concerne le fonctionnement en continu, le circuit HF ne présente aucune difficulté. Vous reconnaissez le pont de base R2 - R1. La cellule R4 - C5 assure du point de vue alimentation l'indépendance de cet étage par rapport aux suivants.
- L'oscillation locale
- Le battement : FI
- L'amplification
La première fonction du circuit HF est de fournir sa propre oscillation. Vous remarquerez en effet, la présence d'un transformateur oscillateur à trois enroulements, qui couple magnétiquement le collecteur et l'émetteur de TR1.
La deuxième fonction du circuit est d'opérer un battement entre la fréquence de réception qui est appliquée à la base du transistor TRI, et l'oscillation locale : le mélange ainsi obtenu produit la "fréquence intermédiaire" (FI).
Enfin dernière fonction de ce montage : son rôle d'amplificateur pour la fréquence intermédiaire avec le transformateur accordé Fia 480 kHz.
CABLAGE
La plaquette bakélite cuivrée se présente comme en figure 2.Vous allez maintenant tout d'abord numéroter les différents trous, comme indiqué en figure 3. Ensuite vous devrez câbler les éléments sur la plaquette suivant leur emplacement respectif indiqué en figure 4.
Tous les éléments seront montés debout côté bakélite : je vous signale que leur hauteur ne doit pas dépasser 15 mm au dessus de la plaquette de bakélite.
Câblez dans l'ordre :
- le condensateur plaquette Cl = 50kpF entre les trous 6 et 10
- le condensateur plaquette C2 = 10kpF entre les trous 15 et 16
- le condensateur plaquette C5 = 50kpF entre les trous 20 et 24
- la résistance R1 = 2,7kΩ entre les trous 19 et 23
- la résistance R2 = 27kΩ entre les trous 9 et 14
- la résistance R3 = 1kΩ entre les trous 17 et 22
- la résistance R4 = 1kΩ entre les trous 7 et 8
- le transistor TR1 - SFT308
Le collecteur (point de couleur) en 12
La base en 13
L'émetteur en 18
NOTA : Les caractéristiques du transistor SFT308 sont identiques au SFT108. Pour cette raison le SFT 308 ne figure pas dans les Lexiques.
CONTROLE VISUEL
Vérifiez soigneusement votre câblage à l'aide de la figure 4. Attention aux court-circuits entre les circuits imprimés.
CONTROLE A L'APPAREIL DE MESURE
Avant d'entreprendre l'essai sur table de l'ensemble du récepteur, vous allez réaliser un petit montage destiné à vérifier le bon fonctionnement du module HF.
Le schéma de ce montage correspond à celui de la figure 1 à la différence près que le primaire du transformateur FA71 va se trouver shunté.
Pour cet essai vous utiliserez les trois éléments suivants :
- le module H F que vous venez de câbler
- le bloc à touches
- le condensateur variable 280/120pF
Pour cela vous devez réaliser les connexions suivantes :
- câblez 10 cm de fil isolé entre le trou 2 du module HF et le trou 11 du bloc HF.
- câblez 10 cm de fil isolé entre le trou 5 du module HF et le trou 12 du bloc.
- câblez 10 cm de fil isolé entre le trou 1 du module HF et le trou 10 du bloc.
- câblez 10 cm de fil isolé entre le trou 3 du module HF et le + batterie 9 V (2 piles 4,5 V reliées en série).
- câblez 10 cm de fil isolé entre le trou 9 du bloc HF et le + 9V.
- câblez un fil isolé entre le trou 7 du bloc et la cosse 0 du CV oscillateur (voir figure 11 hors texte).
- câblez un fil isolé entre la cosse Q du CV et le + pile.
Alimentez votre circuit à l'aide de deux piles 4,5 Volts reliées en série (le + pile relié en 21 du module HF, le - pile en 4 du module).
Utilisez maintenant le contrôleur universel dans la position volts continu échelle 10 : (voir figure 5).
position mA-continu) en série avec l'enroulement primaire du transformateur oscillateur afin de déterminer la consommation du transistor.
Pour cela :
- décâblez le fil isolé issu du trou 12 du bloc
- placez le contrôleur universel dans la position mA continu borne LM (1mA).
- placez le cordon venant de CC en contact avec le fil isolé que vous venez de décâbler, le cordon venant de la borne LM en contact avec le trou 12 du bloc (les contacts peuvent être réalisés à l'aide de pinces crocodiles).
- l'aiguille du galvanomètre doit indiquer le passage d'un courant de l'ordre de 0,7 mA.
- shuntez maintenant l'enroulement collecteur du transformateur oscillateur (c'est-à-dire établissez un court-circuit entre les trous 11 et 12 du bloc). Le galvanomètre indique alors un courant légèrement inférieur à la valeur précédente. Ceci indique que le circuit a cessé d'osciller.
Si vous n'obtenez pas les valeurs indiquées dans le tableau de la figure 5 ni celles relatives à la consommation du transistor TR1, il y aurait lieu de vérifier :
- La continuité des trois enroulements du transformateur-oscillateur. Je rappelle que l'enroulement émetteur correspond aux trous 9 et 10 du bloc HF ; l'enroulement collecteur aux trous 11 et 12 ; l'enroulement du CV, aux trous 7 et 9.
- le transistor TR1.
- la valeur des résistances R1, R2 et R3.
- les capacités Cl, C2, C5.
- les soudures.
- le câblage et en particulier les liaisons provisoires entre le module HF et le bloc.
CARACTERISTIQUES
MODULE OSCILLATEUR HF
Le circuit oscillateur est accordé pour une bande de fréquence comprise entre :
- 1.000kHz et 2.085kHz dans la gamme PO
- 630kHz et 755 kHz dans la gamme GO
Les bandes de fréquences sont obtenues par la variation de la capacité du CV oscillateur (120pF :CV fermé, quelques pF :CV ouvert). En ce qui concerne la gamme GO un condensateur ajustable de 3 à 30pF est placé en parallèle afin d'accorder le circuit dans la gamme à couvrir.
- Le réglage précis de "l'oscillateur local" est réalisé par un noyau ajustable sur le bloc HF, ainsi que par une capacité ajustable montée sur le CV oscillateur.
CIRCUITS DE RECEPTION
- Réception sur cadre -(figure 6)
- 520 et 1.605 kHz pour la gamine PO
- 150 et 275 kHz pour la gamme GO
Les bobines PO - GO sont montées sur un bâtonnet ferrite (voir figure 11).
Je vous rappelle que vous avez reçu ces bobines au début du cours et que je vous avals demandé à ce moment là, de les mettre soigneusement de côté.
Le schéma du circuit est représenté figure 6.
Les circuits sont accordés respectivement pour une bande de fréquences comprise entre :
En ce qui concerne la réception en PO, les deux bobines sont placées en parallèle afin de couvrir la gamine désirée.
Le réglage est obtenu par le déplacement des bobines le long du tube ferrite. Une capacité ajustable (Trimmer) est montée sur le CV accord pour parfaire le réglage.
- Réception avec une antenne voiture
Le récepteur que vous êtes en train de réaliser peut également être écouté en voiture. Les bobines d'accord relatives à cette réception sont montées et pré-câblées sur le bloc à touches.
Le schéma de ce circuit est représenté en figure 7.
Les bandes de fréquences sont identiques à la réception sur cadre. L'accord est réalisé par l'intermédiaire de deux noyaux plongeurs. En position PO, la bobine GO se trouve en court-circuit, alors qu'en position GO une partie de l'enroulement PO est utilisée.
MONTAGE SUR TABLE
Voici le moment venu ! Vous allez réaliser le montage sur table de votre récepteur.
Auparavant vous devez décâbler tous les fils isolés qui se trouvent sur vos trois modules (BF, FI, HF oscillateur) ainsi que sur le haut-parleur, le CV, et le bloc HF.
Afin d'éviter des court-circuits entre le circuit imprimé des modules BF, FI, HF et le châssis il est recommandé d'intercaler une feuille isolante (un ruban adhésif que vous collerez par exemple sur le châssis à l'emplacement des trois modules).
MONTAGE DES MODULES SUR LE CHASSIS
Les trois modules (BF, FI, HF) seront fixés sur le châssis. Je vous demande de respecter scrupuleusement les indications relatives à ce montage, en particulier en ce qui concerne le câblage des fils isolés.
Fixez la plaquette relais PR 2 (voir figure 8) à l'aide d'une vis tête fraisée et d'un écrou de 3. Reliez les cosses c et d de PR 2 par un petit fil dénudé.
PREPARATION DU MODULE BF
Câblez en introduisant les fils du côté imprimé après en avoir dénudé les extrémités :
- un fil isolé (rouge par exemple) de 40 mm dans le trou 46 de la plaquette BF
- un fil isolé (noir par exemple) de 55 mm dans le trou 44 de la plaquette BF
- un fil isolé (rouge par exemple) de 100mm dans le trou 38 de la plaquette BF
- un fil isolé (blanc par exemple) de 100mm dans le trou 41 de la plaquette BF
- un fil blindé isolé de 75 mm (voir fig.8) dans le trou 4. La tresse métallique reste libre pour l'instant, (figure 9).
Afin de pouvoir repérer les fils, je vous invite à les numéroter à l'aide d'un petit morceau de ruban adhésif sur lequel vous porterez le numéro correspondant au trou.
Fixez maintenant le module BF sur le châssis en passant les fils dans les trous M et N comme indiqué sur le dessin de la figure 8.
N'oubliez pas d'intercaler les écrous entre la plaquette imprimée et le châssis afin d'éviter les court-circuits. Remarquez la présence'de deux cosses à souder, fixées sous le châssis à l'aide des écrous de serrage; dès lors vous pouvez souder la tresse métallique du fil blindé isolé sur la cosse CM1.
Placez les deux vis têtes fraisées ainsi que les écrous nécessaires à la fixation ultérieure du module HF (voir figure 8).
MONTAGE DU CIRCUIT FI
Le circuit sera placé dans le prolongement du module B F. Tout d'abord câblez en introduisant les fils du côté imprimé après en avoir dénudé les extrémités :
- un fil isolé de 40 mm environ (rouge par exemple) dans le trou 71.
- un fil isolé de 40 mm environ (noir par exemple) dans le trou 72.
- un fil blindé isolé (de 170 mm environ) : le conducteur central en 73 et la tresse de masse sur c de PR2 (souder la tresse après montage du module).
- un fil isolé de 80 mm environ dans le trou 2.
- un fil isolé de 160 mm environ dans le trou l
Après ce travail, fixez le module F I sur le châssis en passant les fils dans les trous M et N , comme indiqué en figure 10. Ne pas oublier d'intercaler les écrous entre le module et le châssis.
Reliez maintenant :
- le fil isolé 44 venant du module BF à l'oeillet de la cosse e de PR2.
- le fil isolé 72 du module FI à cette même cosse e. Soudez.
- le fil isolé 46 du module BF à l'oeillet de la cosse d de PR2.
- le fil isolé 71 du module FI à cette même cosse d. Soudez.
- câblez un fil de 180 mm (noir par exemple) dans la languette e de PR2.
Après cette opération je vous demande de bien vérifier votre câblage.
MONTAGE DU MODULE HF
Les éléments du module HF n'ont pas été représentés sur le dessin de la figure 10, ceci afin de clarifier le schéma.
Câblez en introduisant les fils du côté non imprimé du module, après en avoir dénudé les extrémités :
- un fil isolé de 120 mm environ dans le trou 1 du module HF.
- un fil isolé de 140 mm environ dans le trou 2.
- un fil isolé de 100 mm environ dans le trou 3.
- un fil isolé (noir par exemple) 35 mm environ dans le trou 4.
- un fil isolé (rouge par exemple) 65 mm environ dans le trou 21.
- le fil isolé de 35 mm venant du trou 4 du module H F à la cosse e de PR2.
- le fil isolé n°2 du module FI au trou 5 du module H F.
- le fil venant du trou 21 du module HF à la languette c de PR2. Dès lors vous pouvez fixer le bloc HF sur le dessous du châssis. J'espère que vous n'avez pas oublié les écrous placés entre le châssis et le module HF!
- câblez encore un fil (rouge par exemple) de 100 mm environ à la cosse c de PR2. Attention de ne pas dessouder les fils reliés à cette languette.
- amarrez les deux fils blindés isolés ainsi que le - pile (fil e venant de e de PR 2) à l'aide de la cosse C M 2 qui sera repliée autour de ces derniers (voir figure 11).
- fixez la cosse triple CM3 à l'aide d'une vis et d'un écrou après l'avoir repliée à 90° (voir figure 11).
- fixez également la plaquette relais PR 1 de la même façon après l'avoir, amputé d'une cosse à l'aide d'une pince coupante.
Reliez maintenant en soudant :
Passez maintenant les fils n° 1, 2, 3, 1-FI, c dans le trou L du châssis.
Voici terminé la préparation du châssis avec ses trois modules. Vous allez terminer le montage sur table de votre poste superhétérodyne. Auparavant :
Le câblage du châssis étant terminé une vérification d'ensemble s'impose.
LIAISONS DIVERSES-(Voir figure 11).
Câblez dans l'ordre :
- les deux fils 38 et 41 venant du module BF aux deux cosses du haut-parleur.
- le fil blindé isolé 73 venant du module FI à la cosse F du potentiomètre pour le conducteur central et la tresse métallique à la cosse H.
- le fil blindé isolé 4 venant du module BF à la cosse G du potentiomètre, la tresse métallique sera soudée à la cosse H.
- le fil isolé e venant de PR2 à la cosse J du potentiomètre.
- le fil isolé c venant de PR2 et sortant par e trou L à la cosse CM3.
- le fil isolé 1FI venant du module FI au trou 12 du bloc à touches.
- le fil isolé 2 venant du module HF au trou 11 du bloc.
- le fil isolé 1 venant du module HF au trou 10 du bloc.
- le fil isolé 3 venant du module HF au trou 8 du bloc.
Vous allez maintenant effectuer des liaisons dont les longueurs ne sont pas précisées et ceci pour une raison très simple : ces Longueurs vont se trouver modifiées lors du montage définitif dans le coffret gainé. Je vous demande cependant d'effectuer des liaisons courtes.
Câblez
- un fil isolé entre le trou 9 du bloc et l'oeillet de la cosse a de PR1. Attention ce fil correspond à la masse de votre bloc. L'oeillet sur lequel vous devez le souder doit correspondre à la masse du châssis par l'intermédiaire de la vis de serrage.
- un fil isolé entre l'oeillet b de PR 1 et le trou 1 du bloc.
- un fil isolé entre le trou 7 du bloc et la cosse 0 du condensateur variable.
- un fil isolé entre le trou 6 du bloc et la cosse P du condensateur variable.
- un fil isolé entre la cosse CM3 et la cosse Q du condensateur variable.
- un fil isolé entre le trou 5 du bloc et la cosse D de la bobine GO après avoir monté cette dernière sur le ferrite comme indiqué figure 11. (la bobine G 0 comporte un nombre de spires beaucoup plus grand que la bobine PO).
- un fil isolé entre le trou 3 du bloc et la cosse A de la bobine PO après l'avoir montée sur le ferrite.
- un fil isolé entre la cosse Q du CV et la cosse de masse B de la bobine PO.
- câblez le condensateur ajustable Trimmer GO ; C4 (3 à 30pF). L'axe du rotor sera soudé sur la languette de PR1 (correspondant à la masse), la cosse du stator sera soudée sur l'autre languette.
- reliez les cosses de masse E et B des bobines par un fil isolé.
un fil isolé entre le trou 4 du bloc et la cosse C de la bobine GO.
Avant de connecter les piles d'alimentation je vous demande de vérifier très consciencieusement toutes les liaisons que vous venez d'effectuer. Le résultat positif est fonction de cette dernière vérification, et il serait dommage de le compromettre .
ESSAI DU MONTAGE SUR TABLE
Après la vérification de l'ensemble :
- reliez le + pile à la cosse masse E de la bobine GO.
- fermez le potentiomètre et reliez le - pile à la cosse I du potentiomètre.
- ouvrez maintenant le potentiomètre à fond vous devez percevoir un bruit de souffle venant du haut-parleur.
Remarque - Si vous n'entendez pas de souffle dans le haut-parleur,fermez immédiatement le potentiomètre. Débranchez le fil reliant le - pile et la cosse I du potentiomètre et intercalez le contrôleur universel, sur la position mA-CC (échelle 250 mA). Le courant moyen de repos, en l'absence de station, doit être de l'ordre de 5 à 10mA. ; ce courant augmente à 50 - 60mA en présence d'une station.
RECEPTION SUR CADRE
(La position CADRE correspond à la touche A-C en position haute)
Appuyez sur la touche du bloc correspondant à la gamme PO.
En tournant l'axe de CV vous devez capter une station. Orientez le ferrite dans la direction optimum.
Réglez les noyaux des transformateurs FI afin d'obtenir le maximum de son. (les transformateurs étant préréglés, vous ne devrez en principe que retoucher très légèrement les noyaux autour de leur position de départ).
Recherchez une station proche de la fermeture complète du CV.
Réglez le noyau de l'oscillateur qui se trouve sur le bloc afin d'obtenir le maximum de son.
Faites glisser la bobine PO le long du ferrite afin d'obtenir la réception optimum.
Appuyez maintenant sur la touche du bloc correspondant à GO.
Recherchez une station et réglez le trimmer GO afin d'obtenir le maximum de son, après avoir orienté le cadre dans la direction donnant la meilleure réception.
Faites glisser la bobine GO le long du ferrite afin d'obtenir la réception optimum.
RECEPTION SUR ANTENNE
Câblez un fil isolé de 30 cm par exemple dans le trou 2 du bloc H F.
Appuyez sur la touche du bloc correspondant à Antenne ainsi que sur la touche PO.
Vous devez recevoir les stations de la gamme en pinçant entre les doigts le bout du fil servant d'antenne.
Essayez de la même façon la gamme GO.
Dans la prochaine pratique vous monterez votre récepteur dans son coffret gainé et en ferez le réglage définitif.
Fin du cours 29
PRATIQUE 30
RECEPTEUR SUPERHETERODYNE (IV)
Au cours de la précédente Pratique vous avez effectué le montage sur table de votre récepteur et vous en avez fait l'essai.
Maintenant que vous êtes certain de son bon fonctionnement vous allez pouvoir le fixer définitivement à l'intérieur de son coffret et achever le réglage entrepris.
MONTAGE DANS LE COFFRET
Auparavant vous allez décâbler complètement le bloc à touches, le potentiomètre, le cadre avec ses bobines, le condensateur variable, le haut-parleur, les piles, ainsi que le fil isolé reliant la cosse triple au condensateur et ceux reliant la plaquette relais PR 1 au bloc à touches. Les modules restent fixés sur le châssis ainsi que tous les fils de liaison câblés sur ces modules.
FIXATION DU HAUT-PARLEUR
Montez le haut-parleur comme indiqué en figure 1 et fixez-le à l'aide des écrous et rondelles de 3. Attention : Si la vis A existe sur votre coffret, vous devrez la raccourcir a 4 mm après la fixation du HP, de façon à ce qu'elle ne touche pas la bobine du bloc HF.
PREPARATION DU BLOC ET DU CADRE FERRITE
- Fixez une équerre 15 x 15 sur chaque support en plastique comme indiqué en figure 2 à l'aide de vis et écrous.
- Fixez ensemble la barrette support, le bloc à touches les deux supports ferrite, comme indiqué sur le dessin.
- Dans le cas, où un jeu existerait entre 1'entretoise courte et le bloc à touches, il y aurait lieu de glisser une rondelle de 1 mm, de façon à empêcher un éclatement de la bakélite du bloc au moment de son serrage.
- Enfilez le ferrite dans les supports plastiques, puis placez les bobines. Vous allez effectuer, maintenant, quelques liaisons entre les bobines et le bloc. Voua remarquerez que les fils isolés sont introduits du côté bakélite du bloc et par conséquent passent sous ce dernier (figure 3).
Soudez maintenant :
- Un fil isolé de 120 mm environ depuis le point D de la bobine GO au trou 5 du bloc à touches.
- Un fil isolé de 100 mm environ entre le point G de la bobine GO et le trou 4 du bloc.
- Un fil isolé de 90 mm environ entre le point A de la bobine PO et le trou 3 du bloc.
- Un fil isolé de 170 mm environ entre le point B (masse) de la bobine PO et le point E (masse) de la bobine GO.
- Un fil isolé de 140 mm environ au point 2 du bloc.Ce fil sera relié ultérieurement à la prise antenne—auto.
FIXATION DU BLOC
Le schéma de la figure 3 vous indique la position du bloc à l'intérieur du coffret.
- Placez d'abord les entretoises (longues) en regard des vis noyées.
- Glissez deux rondelles de 3 sur chaque vis. Ce nombre pourra être différent en fonction de la coïncidence du bloc et de la fenêtre.
- Montez l'ensemble du bloc en introduisant les encoches de la barrette en regard des vis noyées.
- Placez les rondelles et vissez à l'aide des écrous de diamètre 3.
FIXATION DU POTENTIOMETRE
- Montez le potentiomètre sur son équerre suivant le dessin de la figure 4. Fixez-le à l'aide de son écrou et de la rondelle éventail. Vous placez la molette en la faisant glisser sur l'axe du potentiomètre.
- Fixez l'ensemble comme indiqué figure 5 à l'aide des rondelles et écrous de 0 3. Un déplacement horizontal du potentiomètre et un déplacement vertical de la molette permettront de positionner cette dernière en regard de la fenêtre (Trous oblongs à agrandir à la lime si nécessaire).
FIXATION DU CONDENSATEUR VARIABLE
- Placez le condensateur variable sur son support à l'aide de trois vis à tête fraisée diamètre 3 longueur 5 et de trois rondelles (figure 6).
- Câblez sur la cosse 0 du condensateur variable un fil isolé de 90 mm environ après avoir dénudé ses deux extrémités.
- Sur la cosse P, un fil isolé de 85 mm environ après avoir dénudé ses deux extrémités.
- Fixez l'ensemble dans le boitier suivant la figure 5 après avoir placé une rondelle et un écrou en regard de chaque vis (Trous oblongs à agrandir à la lime si nécessaire).
- Bloquez à l'aide de vis et rondelles.
PREPARATION DU BOUCHON QUATRE BROCHES
Soudez un fil rouge de 15 cm environ dans la fiche mâle A du bouchon quatre broches et un fil noir de 15 cm dans la fiche B (figure 7).
Attention à bien orienter le bouchon quatre broches. Les fiches A et B sont les plus écartées.
Enfilez le capuchon en plastique.
FIXATION DE LA PLAQUETTE PR3
- Reliez les cosses f et g de PR3 par un petit bout de fil câblé entre les oeillets.
- Câblez un fil isolé de 70 mm à la cosse g.
- Un fil isolé de 230 mm environ à la cosse h.
- Un fil isolé de 65 mm environ à la cosse g (voir figure 5).
- Le fil rouge venant du bouchon quatre broches à la cosse f et le fil noir à la cosse h.
- f) Fixez maintenant PR3 suivant la figure 5.
FIXATION DU CHASSIS
- Soudez maintenant les fils venant des trous 38 et 41 du module BF aux cosses du haut-parleur.
- Montez le châssis dans le coffret. N'oubliez pas les rondelles ainsi que la plaquette PR1 et la cosse de masse CM3 (figure 8) (Trous oblongs à agrandir à la lime si nécessaire).
- Veillez à ne pas serrer les fils du haut-parleur entre ce dernier et le châssis.
CABLAGE DES LIAISONS
(Revoir figure 11 hors texte Pratique 29).
Câblez :- Le fil isole venant de la cosse e de PR 2 à la cosse J du potentiomètre.
- Le fil blindé isolé venant du trou 73 du module FI à la cosse F du potentiomètre, la tresse métallique sera reliée à la cosse H.
- Le fil blindé isolé venant du trou 4 de l'amplificateur BF à la cosse G du potentiomètre, la tresse métallique à la cosse H.
- Le fil isolé 1FI sortant du trou L au trou 12 du bloc HF.
- Le fil isolé venant du trou 2 du module HF sortant du trou L au trou 11 du bloc.
- Le fil isolé venant du trou 1 du module HF sortant du trou L au trou 10 du bloc.
- Un fil isolé de 60 mm environ entre le trou 9 du bloc et l'oeillet correspondant à la cosse a de PR1.
- Le fil isolé venant du trou 3 du module HF, à travers le trou L, au trou 8 du bloc.
- Le fil isole venant de la cosse 0 du condensateur variable au trou 7 du bloc.
- Le fil isolé venant de la cosse P du condensateur variable au trou 6 du bloc.
- Un fil isolé de 50 mm environ entre la cosse triple et la cosse Q du condensateur variable.
- Le fil isolé de 70 mm environ venant de la cosse g de PR3 à la cosse B (masse) de la bobine PO.
- Le fil isolé de 65 mm environ venant de la cosse g de PR3 à la cosse CM3.
- Le fil isolé de 230 mm environ venant de la cosse h de PR3 à la cosse I du potentiomètre en faisant passer ce fil entre les entretoises longues et la paroi du coffret.
- Reliez enfin par un fil isolé de 60 mm environ le trou 1 du bloc à la cosse b de PR1.
MISE EN PLACE DU CADRAH GRAVE ET DE LA MOLETTE DE CV
Placez le cadran gravé comme indiqué figure 9 après avoir replié ses pattes à 90°. Si l'épaisseur du coffret ne permet pas le maintien du cadran à l'aide des trois pattes repliées, il sera nécessaire de couper ces dernières et de coller le cadran sur le coffret. Attention à bien centrer le cadran par rapport à l'axe du CV.
Placez maintenant l'aiguille mobile sur la molette en matière plastique, puis enfilez la molette sur l'axe du CV. Positionnez cette dernière de telle sorte que lorsque le CV se trouve complètement fermé, l'aiguille occupe une position horizontale. A ce moment, collez l'aiguille.
MISE EN PLACE DU BOITIER DE PILES
Prenez les deux piles neuves que vous avez reçues dans le dernier groupe de matériel. Montez-les dans le boitier puis placez ce dernier à l'intérieur de l'ébénisterie (voir figure 1),
Ouvrez l'interrupteur.
Si après la mise en place dans le boîtier,vous percevez un sifflement issu du haut-parleur, cela indiquerait la présence d'un accrochage dans la partie FI. Cet accrochage peut être supprimé par la mise en place de condensateurs de neu-trodynage Cnl et Cn2 comme nous l'avons vu en son temps.
Rappelons qu'il faut câbler dans ce cas :
- Entre les trous 30 et 40 du circuit FI un condensateur mica Cnl de 57pF si le transistor SFT307 possède un point blanc ou bien un condensateur de 86pF, si ce point est jaune.
- Entre les trous 53 et 64, un condensateur mica Cn2 de 19pF pour un transistor SFT307 à point blanc, un condensateur de 22pF pour un transistor à point jaune.
- Un fil isolé de 25 mm environ entre les trous 33 et 74 du module FI.
Vous devez recevoir plusieurs stations, étant donné que vous avez vérifié tous vos circuits dans la dernière Pratique. Au cas où vous n'avez aucun son, fermez immédiatement le potentiomètre et vérifiez le bon branchement du bouchon quatre broches. Une inversion de polarité serait fatale à vos transistors. Un recueil de notes de dépannage vous est donné en fin de cette Pratique.
ALIGNEMENT DU RECEPTEUR
ALIGNEMENT AU GENERATEUR HF MODULE
Le générateur HF modulé (comme le générateur HF type 605 du Cours Supérieur de Mesures Electroniques EURELEC) est l'appareil idéal pour l'alignement des récepteurs Radio.
Si vous possédez un tel appareil je vous invite très vivement à l'utiliser.
1°) Réglage de la partie FI :
- Faites une boucle autour de votre ferrite avec un petit fil isolé de 10 cm environ, puis connectez la sortie de votre générateur aux deux extrémités du fil isolé, (voir figure 10).
- Placez la fréquence de votre générateur à 480 kHz puis réglez successivement les transformateurs FA73, FA72, FA71 à l'aide d'un petit tournevis isolé par déplacement du noyau, afin d'obtenir le maximum de son.
2°) Réglage de la partie oscillatrice :
- Gamme PO - Appuyez sur la touche PO (en position cadre).
- Placez votre générateur sur 520 kHz. Fermez complètement le CV.
- Réglez le noyau du transformateur oscillateur qui se trouve sur le bloc afin d'obtenir le maximum de son.
- Placez maintenant votre générateur sur 1 605 kHz (CV ouvert). >
- Réglez le Trimmer du CV oscillateur à l'aide du tournevis isolé en le passant dans le trou réservé à la prise d'antenne afin d'obtenir le maximum de son.
- Si vous avez des difficultés à couvrir la gamme indiquée, il y aurait lieu de câbler un condensateur de 4,7 pF en parallèle sur le CV oscillateur. Pour cela soudez ce condensateur sur le bloc après avoir coupé ses pattes à 10 mm environ, entre les trous 7 et 9.
- Gamme GO - Appuyez sur la touche GO (en position cadre).
- Placez votre générateur sur 150 kHz, Fermez complètement le CV.
- Réglez le Trimmer GO (condensateur ajustable de 3 à 30 pF), afin d'obtenir le maximum de son.
- Contrôlez maintenant le "baut de gamme" en ouvrant complètement le CV et en plaçant votre générateur sur 275 kHz.
- Si nécessaire, refaire cette opération pour améliorer le réglage.
Vous avez intérêt à recommencer plusieurs fois ces opérations afin de parfaire le réglage.
3°) Réglage de la réception sur cadre :
- Appuyez sur la touche PO (en positon cadre).
- Placez votre générateur sur 574 kHz.
- Cherchez à l'aide du CV la position correspondant à cet accord, puis faites glisser la bobine PO le long du ferrite afin d'obtenir la réception optimum.
- Placez votre générateur sur 1400 kHz.
- Cherchez à l'aide du CV la position correspondant à cet accord.
- Réglez le Trimmer du CV accord en passant le tournevis isolé dans le trou réservé à la prise d'antenne, toujours pour obtenir le maximum de son.
Voici terminé l'alignement au générateur HF modulé de votre récepteur superhétérodyne.
ALIGNEMENT SANS GENERATEUR HF
- Réglage de la partie FI :
- Appuyez sur la touche PO.
- Cherchez une station faible dans le "bas de gamme",
- Orientez votre poste dans la position optimum.
- Réglez les noyaux des transformateurs FA 71, FA 72, FA 73, afin d'otenir le maximum de son.
- Réglage de la partie oscillatrice :
- Placez l'aiguille du cadran en face de France 1,
- Réglez le noyau de l'oscillateur afin d'obtenir le maximum de son dans cette position,
- Placez ensuite l'aiguille du cadran en face de France 3 et faire correspondre la station en réglant le Trimmer du CV oscillateur.
- Appuyez sur la touche GO.
- Orientez le poste dans la positon optimum.
- Placez l'aiguille en face de France 1.
- Réglez le Trimmer 3 à 30 pF afin d'obtenir le maximum de son sur la station.
- Parfaire ce réglage en vous plaçant sur Luxembourg par exemple.
- Réglage de la réception sur cadre :
- Appuyez sur la touche PO.
- Orientez le poste dans la position optimum.
- Recherchez Bruxelles (proche de France 1).
- Faites glisser la bobine PO le long du ferrite afin d'obtenir le maximum de son sur cette station.
- Placez vous ensuite sur France 3 et réglez le Trimmer du CV accord au maximum de son.
- Appuyez sur la touche GO.
- Orientez le poste.
- Faites glisser la bobine GO le long du ferrite afin d'obtenir le maximum de son.
II sera vraisemblablement nécessaire de recommencer plusieurs fois toutes ces opérations afin d'obtenir un très bon alignement de votre récepteur.
NOTA : Lorsque le poste est correctement aligné, on doit retrouver France 1 (Paris Inter) par simple commutation PO-GO.
ALIGNEMENT DU RECEPTEUR AVEC L'ANTENNE VOITURE
Vous pouvez maintenant placer la prise d'antenne et la fixer sur la face droite de l'ébénisterie en introduisant à force du côté interne le clips à griffes (voir figure 1).
Soudez le fil isolé venant du trou 2 du bloc à la cosse centrale de la prise.
Reliez la cosse de masse du clips à griffes à la cosse Q du CV.
Si vous possédez une voiture avec antenne, introduisez la fiche antenne dans la prise. Appuyez sur la touche antenne de votre récepteur ainsi que sur la touche PO. Recherchez une station, et à l'aide d'un tournevis isolé réglez la bobine d'accord PO, qui se trouve sur le bloc, afin d'obtenir la meilleure réception possible.
La même opération sera faite en ce qui concerne la gamme GO, en réglant la bobine d'accord GO.
DERNIERES VERIFICATIONS
Votre récepteur étant définitivement aligné, bloquez les noyaux des transformateurs FI (FA 71, FA 72, FA 73) par une petite goutte de cire.
Vérifiez également que le potentiomètre de gain fonctionne parfaitement. Le volume doit augmenter ou diminuer suivant le sens de rotation. En tournant le potentiomètre complètement à gauche vous devez entendre le "clac" caractéristique et le récepteur doit s'éteindre.
La signature "EURELEC" sera mise en place et collée dans les trous prévus à cet effet (à gauche au dessus du haut-parleur).
La figure 11 hors texte donne le schéma électrique d'ensemble du récepteur.
NOTES DE DEPANNAGE
Le potentiomètre de volume ne fonctionne pas |
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Le HP gratte |
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La réception s'interrompt par moment |
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Remarque au sujet de l'alignement du récepteur |
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COMMENT DETECTER UNE PANNE EVENTUELLE ?
Le haut-parleur reste muet. Il importe tout d'abord de localiser la panne. La méthode de dépannage classique consiste à partir du HP et de remonter successivement les différents étages.
Contrôle de l'amplificateur BF |
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Contrôle de l'amplificateur FI |
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Contrôle de L'oscillateur local |
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Contrôle de la partie réception |
Sur position cadre PO Dans ce cas,seule la partie du circuit de réception correspondant à la gamme utilisée doit faire l'objet d'une vérification attentive. |
NOTA - Avant la recherche d'une panne éventuelle , il y a lieu de vérifier la tension de vos piles : bien des mesures et vérifications seront ainsi évitées !
Fin du cours 30