Croisière sans escale (1959)

Excellent.

Ces choses que nous n'avons pas vu venir (2009)

Pas mal. Assez sombre et désabusé.

La patrouille du temps (1960)

Un classique dans le genre. Mérite d'être lu.

Considéré comme un auteur "engagé". Ca peut être un peu rasoir.

Dans les décors truqués (1979)

Très belles nouvelles dans ce recueil. Mais tout cela n'est pas d'une folle gaitée. A éviter si vous avez une déprime en cours.

Aujourd'hui, demain et après (1970-1982)

Recueil de nouvelles. Ca se lit. Souvent très noir et désabusé.

Les hommes-machines contre gandahar (1969)

Le titre fait penser à certains films US de série B (style, les monstres attaquent la ville...). Ici, il s'agit plus d'un conte pour enfant, plutôt réussi.

La trace des rêves (1988)

Pas de souvenir, pas relu.

J'aime beaucoup Asimov a tel point que je lui ai consacré une page spéciale pour une partie de son oeuvre.

Pour le reste, j'ai conservé tous ses romans et nouvelles qui sont souvent pleines d'humour et parfois, de sagesse.

Note concernant les dates de recueil de nouvelles : il ne s'agit pas des dates de publication des nouvelles mais des dates de publication des recueils eux-mêmes. Plusieurs recueils sont parus aux Etats-unis sous le titre (ou dans la collection) The Early Asimov

La fin de l'éternité (1965)

J'ai placé ce roman en tête des autres car si on en croit le roman "Terre et Fondation", La fin de l'Eternité s'inscrirait dans ce qui est devenu l'Histoire du futur (voir cette page) et les événements décrits seraient (par définition, il faut lire le roman pour comprendre) antérieurs à tous ceux qui composent l'histoire du futur.

En réalité, le lien est vraiment ténu. Le roman lui-même n'est pas mauvais mais n'est pas à lire en priorité.

Les robots (1950)

Recueil de nouvelles. Ouvrage majeur dans la production d'Asimov. S'inscrit dans l'Histoire du futur (voir cette page). On y découvre les 3 lois de la robotiques qui sont devenues une référence.

Un défilé de robots (1964)

Recueil de nouvelles sur les robots qui complète Les Robots.

Les cavernes d'acier (1953)

Premier roman (si on exclut Les Robots mais il s'agit d'un recueil de nouvelles) qui s'inscrit dans l'Histoire du futur (voir cette page). Très bon de mon point de vue même si pour un jeune lecteur, certains détails techniques peuvent sembler très datés (par exemple, les mémoires à mercure). Mais heureusement, il y en a peu.

face au feux du soleil (1957)

La suite des cavernes d'acier. Le roman s'inscrit dans l'Histoire du futur (voir cette page). Excellent de mon point de vue.

Les robots de l'aube (1983)

Roman raccord qui fait suite à Face aux feux du soleil et aux cavernes d'acier. Le roman s'inscrit dans l'Histoire du futur (voir cette page). Plutôt pas mal avec les inconvénients des romans tardifs d'Asimov (verbeux) et le fait qu'il s'agisse d'un roman raccord.

Les robots et l'empire (1985)

Roman raccord qui fait suite aux robots de l'aube. Le roman s'inscrit dans l'Histoire du futur (voir cette page). Pas très bon mais on retrouve quelques personnages attachants.

Cailloux dans le ciel (1950)

Roman qui s'inscrit dans le cycle de Trantor dans l'Histoire du futur (voir cette page). De mon point de vue, assez mineur.

Fondation (1951)

Fondation et Empire (1952)

Seconde Fondation (1953)

Considéré comme un des chefs d'oeuvre de la Science-Fiction, c'est peu dire. Cette suite d'histoires s'inscrit dans ce qui est devenu l'Histoire du futur (voir cette page).

Fondation foudroyée (1982)

Terre et Fondation (1986)

La suite des Fondations qui s'inscrit dans ce qui est devenu l'Histoire du futur (voir cette page). Du point de vue de l'écriture et de certains aspects du scénario, c'est parfois un peu pénible comme souvent dans les romans tardifs d'Asimov. Par contre, le fond est passionnant : Asimov adore détruire ses jouets et là, il le fait magistralement, dévoilant aussi sa propre évolution intellectuelle et humaine, pour ne pas dire, humaniste.

Prélude à Fondation (1988)

L'aube de Fondation (1993, parution posthume)

Ce n'est pas une suite ou un début de Fondation même si l'histoire s'inscrit pleinement dans ce qui est devenu l'Histoire du futur (voir cette page). C'est plutôt du "vous en reprendrez bien encore un peu". Personnellement, j'aime beaucoup (même si l'histoire est parfois un peu lourde, comme dans les romans tardifs d'Asimov) mais je comprends qu'on puisse ne pas aimer.

Le Retour des ténèbres (1990) en collaboration avec Robert Silverberg

Ce roman s'appuie sur l'excellente nouvelle d'Asimov "Quand les ténèbres viendront" parue en 1941. Je n'ai aucun souvenir du roman lui-même.

Némésis (1989)

Pas trop de souvenir de ce roman qui me semble assez mineur.

Les courants de l'espace (1952)

Un roman qui s'inscrit dans ce qui est devenu l'Histoire du futur (voir cette page).

Les dieux eux-mêmes (1972)

Ce roman est intéressant dans les années 2000 car il pose le problème de l'accès non sans conséquences à une énergie "gratuite". Prix Nebula (1972), Hugo (1973) et Locus (1973)

Le robot qui rêvait (1986)

Recueil de nouvelles. Beaucoup se retrouvent dans le recueil "Cher Jupiter" des éditions Denoël (Le robot qui rêvait / Gestation / Sally / Le briseur de grèves / La machine qui gagna la guerre / Les yeux ne servent pas qu'à voir / Le votant / Le Plaisantin / La dernière question / Est-ce qu'une abeille se soucie... ? / Artiste de lumière / La sensation du pouvoir / Mon nom s'écrit avec un S / Le petit garçon très laid / La boule de billard / L'amour vrai / La dernière réponse / De peur de nous souvenir).

La voie martienne (1955)

Recueil de nouvelles. (La voie martienne, Ah ! Jeunesse / Les profondeurs / L'attrape-nigaud)).

Flûte, flûte et flûtes ! (1975)

Recueil de nouvelles dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie (Le billard darwinien / Le jour des chasseurs / Shah Guido G / Flûte, flûte et flûtes / Le doigt du singe / Everest / La pause / Il vaut mieux pas / Tous des explorateurs / Blanc !).

Les vents du changement (1975)

Recueil de nouvelles (Il arrive / Point d'ignition / Pour les oiseaux / Pour rien / Rien pour rien / Trouvés / Un chatiment sur mesure / Une soirée de chant / Un marché de dupes / Un sourire qui coûte cher / Les vents du changement).

Jusqu'à la quatrième génération (1969)

Recueil de nouvelles avec des préfaces de l'auteur (Les mouches / Briseur de grève / Introduisez la tête A dans le logement B / Le sorcier à la page / jusqu'à la quatrième génération / La machine qui gagna la guerre / Mon fils le physicien / Les yeux ne servent pas qu'à voir / Ségrégationiste).

Cher Jupiter (1975)

Recueil de nouvelles avec des préfaces de l'auteur (Qu'est-ce que ça peut bien faire à une abeille / Pauvres imbéciles / Cher Jupiter / Une statue pour père / Le Fondateur / Exil en enfer / Le détail clé / Envoyez les couleurs / 2430 / Le meilleur atout / Prenez donc une allumette / Thiotimoline vers les étoiles / Poésie légère).

L'amour, vous connaissez ? (1969)

Recueil de nouvelles avec des préfaces de l'auteur (Vide-c / En une juste cause / Et si... / Sally / Personne ici, sauf / Quelle belle journée ! / l'Amour, vous connaissez ?).

La mère de mondes ? (1972)

Recueil de nouvelles dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie (Cul de sac / Aucun rapport / Les propriétés endochroniques de la thiotimoline resublimée / La course de la reine rouge / La mère des mondes).

Quand les ténèbres viendront (1970)

Recueil de nouvelles dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie (Quand les ténèbres viendront / Taches vertes / Hôtesse / Y a-t-il un homme en incubation).
Quand les ténèbres viendront est considérée par beaucoup comme une des nouvelles majeures de la science fiction, et à coup sûr, une nouvelle majeure d'Isaac Asimov. Et c'est vrai. Sauf que... Cette nouvelle a été écrite en 1941 et Asimov explique lui-même qu'elle constitue un tournant dans sa (future) carrière d'écrivain (il a alors 21 ans). Mais après cette excellente nouvelle, il en a écrit bien d'autres qui de mon point de vue sont tout aussi excellentes (par exemple, "cul de sac", "La machine qui gagna la guerre", "En une juste cause" et bien d'autres). En fait, je trouve qu'Asimov excelle dans le format "nouvelle". Par exemple, les meilleurs histoires de la série des Fondations sont celles qui se présentent sous la forme de nouvelles, même si pour ce cas particulier, les histoires au format roman sont plutôt au dessus de la moyenne !

Noël sur ganymède ? (1972)

Recueil de nouvelles dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie (Des sang-mêlé sur Vénus / Une donnée imaginaire / Hérédité / Une page d'Histoire / Noël sur Ganymède / Le petit bonhomme du métro / Brimade).

Histoires mystérieuses 1 (années 1950 pour la plupart)

Recueil de nouvelles policières-science-fiction dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie (Chante cloche / La pierre parlante / Le patronyme accusateur / La cane aux oeuf d'or / Cache-cash / A Port Mars sans Hilda / Au large de Vesta / Anniversaire).

Histoires mystérieuses 2 (années 1956 à 1967)

Recueil de nouvelles policières-science-fiction dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie (Mortelle est la nuit / La poussière qui tue / Le carnet noir / La bonne étoile / La Clef / La Boule de billard).

Au prix du papyrus (1983)

Recueil de nouvelles dans lequel Asimov en profite aussi pour faire quelques commentaires (Au prix du papyrus / Bon goût / Certitude / Crédible / De peur de se souvenir / La dernière navette / La dernière réponse / D'un coup d'oeil / Les idées ont la vie dure).

Le club des voeufs noirs (1971-1974)

Recueil de nouvelles (Le sourire acquisiteur / Drôle de doctorat / Rien que la vérité / Vogue, petite plaquette / Dimanche matin aux aurores / L'évidence même / Miss quoi ? / La berçeuse de Brodway / Yankee Doodle s'en est allé en ville, / La curieuse omission / Hors de vue).

Asimov parallèle (1986)

Recueil de nouvelles dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie (La fin de l'éternité / Incrédules / Vieillissons ensemble / Bel Avardan / Joseph Schwartz et Bel Avardan). Il est possible que j'ai oublié des titres car il n'y a pas de table des matières.

L'homme bicentenaire (1966 à 1976)

Recueil de nouvelles dans lequel Asimov en profite aussi pour raconter un peu sa vie. On y trouve quelques nouvelles sur les robots (La fleur de la jeunesse / Intuition féminime / Trombes d'eau / Pour que tu t'y intéresse / Etranger au Paradis / La vie et les oeuvres de Multivac / Le triage / L'homme bicentenaire / Marching in / Démodé / L'incident du tricentenaire / La naissance d'une notion).

L'idiot roi (1978)

Curieux roman, assez prenant mais dont on ne tire pas grand chose au final.

Lorsque j'étais lycéen (années 1970...), Barjavel était, avec Bradbury, un des rares auteurs de SF qui avait droit de cité. L'un (Bradbury) pour la qualité de ces romans et l'originalité de ses scénarios, l'autre, parce qu'il était français et écrivait correctement.

Le diable l'emporte (1959)

Bien écrit mais finalement assez ennuyeux et convenu. J'ai abandonné la relecture à la moitié du roman.

Le grand secret (1973)

Ce roman avait été assez remarqué à sa sortie, suffisamment en tout cas pour qu'il attire l'attention de nos professeurs de lycée. En 2020-2021, en pleine période Covid19 et d'obligation vaccinale (ou presque), je me suis dit qu'il y avait peut-être un message caché...

Ravage (1943)

Peut-être le roman le plus connu de Barjavel. En tout cas, quand j'étais lycéen, c'était celui-là qu'on étudiait.

Route du néant (1956)

Pas trop de souvenirs a part que ça se lit...

L'homme qui vécut deux fois (1978)

Pas trop de souvenirs a part que ça se lit...

Le camp du chien ((1964)

Trois nouvelles. Pas relu, pas de souvenir.

Terre, il faut mourir (1961)

Recueil de nouvelles. A peine distrayant. Globalement passable.

Au hommes les étoiles (1957)

Bof.

Le poisson chinois a tué Hitler (1977)

Polar, espionnage, science fiction ? Je ne me prononcerai pas car je n'ai pas de souvenir de ce roman et je ne l'ai pas relu.

Le renouveau de la SF française dans les années 1990. Pas de critique par oeuvre car en général, très bon, mais souvent, très sombre.

Les fables de l'Humpur (1999)

Atlantis : les fils du rayon d'or (1998)

Abzalon (1998)

Les guerriers du silence (1993)

Les guerriers du silence - Terra mater (1994)

Les derniers hommes (2000)

En 6 épisodes.

Auteur majeur mais finalement un peu oublié, plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran dont bien sur, la planète des singes.

Les jeux de l'esprit (1971)

Plutôt bon.

Fahrenheit 451 (1955)

Faut-il encore présenter cet excellent roman ?

Le pays d'octobre (1957)

Recueil de nouvelles fantastiques (genre). Pas de souvenir, pas relu.

Les machines à bonheur (1949-1964)

Recueil de nouvelles. Pas de souvenir, pas relu.

Un remède à la mélancolie (1948-1959)

Excellentes nouvelles.

Marée stellaire (1983)

Ca démarre pas mal. Mais c'est long, c'est long... Et pour finir, les astucieux terriens et leurs clients dauphins se montrent plus malins que la cohorte d'extra-terrestres qui veulent leur mettre la main dessus. On a eu chaud mais quelque part, je m'en doutais un peu ! On est tellement intelligent.

L'humoriste de la science fiction. La plupart de ses romans on fait date.

L'univers en folie (1967)

Excellent  !

Fantômes et farfafouilles (1963)

Recueil de nouvelles, en général, humoristiques, parfois, assez noires. Plutôt pas mal.

Une étoile m'a dit (1954)

Série de nouvelles, certaines désopilantes. J'aime beaucoup "le dernier homme sur la Terre était assis tout seul. Il y eut un coup à la porte..."

La ville est un échiquier

C'est une sorte d'exercice de style (l'histoire suivrait une véritable partie d'échec). Faut aimer les exercices de styles. L'intrigue est assez artificielle, le personnage principal est peu crédible. Ce n'est pas un mauvais roman mais on ne loupe pas grand chose si on ne le lit pas.

Pour ma part, il ne m'avait laissé aucun souvenir (années 1980, relu en 2021). De ce côté là, c'est un investissement assez rentable (2 bouquins pour le prix d'un !)

Tous à Zanzibar

Décoiffant ! A lire.

Le pays du fou rire (1980)

Pas d'avis.

Sortilèges et autres contes crépusculaires (1962)

Chanur (1981)

Enchanté, moi c'est Pascal.

Les adieux du soleil (1981)

Très beaux textes, parfois poétiques, très sombres... Est-ce de la science-fiction ?

Le problème à trois corps (2006)

D'abord, c'est exotique parce que c'est chinois !. En plus, ça couvre la période Mao jusqu'aux années 2000. Ensuite, l'histoire est très prenante.

Pour autant et même si l'auteur a reçu plusieurs prix, ce roman est plus intéressant pour sa description de la Chine que pour l'histoire elle même qui ne m'a pas laissé beaucoup de souvenir ni de matière à réflexion.

Connu pour être l'auteur de 2001 : l'odyssée de l'espace (roman éponyme du film de Stanley Kubrick, lui même inspiré de deux nouvelles de Clarke), les autres productions de l'auteur sont de qualité assez variables

2001 l'odyssée de l'espace (1968)

Si vous voulez comprendre le film, vous pouvez tenter de lire le livre. Mais vous ne comprendrez pas mieux le film pour autant (je pense surtout à la fin du film) !

Les enfants d'Icare (1954)

Ca se lit. Mais sans plus.

Terre, planète impériale (1975)

Aucun souvenir. Mais le titre est bon.

La locomotive à vapeur céleste (1983)

Beau titre mais aucun souvenir à part de l'ennui.

Le jour des fous (1966)

Pas mal. On est en plein dedans (2022).

La plupart des textes (romans ou autres) de Damasio que j'ai lus seraient classés comme des chefs d'oeuvres ou au moins, comme de très bon romans. Mais La Horde du contrevent est tellement au sommet qu'elle a tendance à écraser les autres ouvrages de l'auteur. Au moins, on n'a pas le phénomène Herbert où à part Dune, le reste est très moyen pour ne pas dire pire. Avec Damasio, jusqu'à présent (2021), ce n'est "que du bon".

La Horde du contrevent (2004)

Pur chef d'oeuvre, tout simplement.

Aucun souvenir assez solide (2012)

A lire !

Les Galaxiales

Suite de nouvelles. Pas mal.

Les années métalliques (1977)

Suite de nouvelles. Bof, bof.

Ami de Lovecraft, ses romans sont dans la même veine.

La trace de Cthulhu (1962)

De manière générale, je ne suis pas un grand fan de Philip K. Dick mais je comprends qu'on puisse l'être.

Substance mort (1977)

Je n'aime pas mais ce roman est considéré comme un des meilleurs ou au moins, un des plus forts de l'auteur.

Message de Frolix 8 (1970)

Rien de nouveau et pas exceptionnel (il faut avoir lu le livre pour comprendre). Du sous-Huxley, dans un monde très américain.

Loterie solaire (1955)

Ca se lit mais ce n'est pas très réussi.

Le maître du Haut Chateau (1962)

Pour moi, le plus réussi des romans de Dick parmi ceux que j'ai lu et globalement, un très bon roman.

La masse Pritcher

Il y a des bons, il y a des méchants, il y a une sorte de Covid++ qui sévit... Sans intérêt.

Génocides (1965)

Pas mal. Prenant.

Surface de la planète (1959)

Original.

Le meneur de loups

Histoire fantastique (genre).

La nébuleuse d'Andromède (1959)

Un des premiers livre de science-fiction que j'ai lu avec la Faune de l'espace. Je devais avoir 10 ans. Ca m'a beaucoup plu mais je n'avais pas compris grand chose. Surtout, c'était la première fois que je lisais un livre où deux histoires se déroulaient en parallèle ce que j'ai mis du temps à comprendre.
Je l'ai relu quelques années plus tard et j'ai trouvé le livre excellent.
Puis je l'ai relu une vingtaine d'années plus tard et j'ai écrit "affligeant" sur la fiche de suivi que je maintenais à l'époque. Je l'ai relu 15ans plus tard et j'ai écrit "je confirme" en face de "affligeant". Bref, le roman n'est pas bon malgré une ou deux idées intéressantes voire, osées, pour un ouvrage écrit en URSS.

Du pays de la peur (1967)

Horreur (genre). Recueil. Pas de souvenir, pas relu.

Kwest (2001)

Très bon.

Le monde Lavalite (1977)

Idée original mais au final, on est au niveau des Comics. Et la couverture n'a pas grand chose à voir avec le roman...

Le fleuve de l'éternité : Le monde du Fleuve (1971)

Original et plutôt bon.

Le fleuve de l'éternité : Le bateau fabuleux (1971)

Original et plutôt bon.

Le fleuve de l'éternité : Le noir dessein (1977)

Original et plutôt bon.

Le fleuve de l'éternité : Le labyrinthe magique (1980)

Original et plutôt bon.

Le fileurs d'anges (1980)

J'avais quelques souvenirs très flous de ce roman avec comme vague impression, celle d'un roman passable. Je me trompais. Il est mauvais. Je l'ai relu en 2021, enfin, presque car à la moitié, je l'ai abandonné. L'idée n'est pas mauvaise, le début est plutôt prenant mais à partir du tiers...

Stardust (1999)

Pas relu, pas de souvenir.

Le monde aveugle (1961)

Un des très grands romans de SF.

Simulacron 3 (1964)

Pas mal.

Années-lumières, années de guerre (1972)

Très bon space opéra.

Neuromancien

Quelques bon passages mais dans l'ensemble rasoir, daté et informatiquement parlant (sujet important dans l'histoire), à côté de la plaque. Au 2/3, j'ai fini par abandonner.

J'avais complètement oublié l'histoire.

Ecrivain de science fiction ayant beaucoup contribué à la production d'une littérature de gare en SF. Ca se lit, ça s'oubli. Mais parfois, il peut y avoir de bonnes surprises.

La colonie perdue (1976)

Pas relu, pas de souvenir.

Le chat passe-muraille (1985)

Pas de souvenir, pas relu.

La lune n'est pas pour nous (2005)

Déjà oublié après une relecture récente, il me reste juste de vagues images en tête. Mais ça se lit...

Gurvan (1987-1988)

Excellent space-opera. Edité par les éditions Critic. Pour ceux qui ne connaissent pas, Critic est une petite librairie rennaise spécialisée dans la science fiction (et assimilés) et la bande dessinée. Les vendeurs sont de très bon conseils. Ils ont fondé une maison d'édition qui réédite quelques classiques de la science fiction.

La maison des Atréïdes

Ce livre est un navet++. Si vous aimez les navets, vous ne serez pas déçu. En plus, ils se sont mis à 2 pour le pondre.

Je ne peux pas résister à citer une phrase du quatrième de couverture censée présenter l'histoire :La scène de Dune est de celle ou les éclairs shakespeariens s'unissent aux ténèbres de Dantes. Le type qui a écrit ça était complètement frappé. Ou alors, il a un humour ravageur.

Connu comme l'auteur de Dune, les autres productions de Frank Herbert sont assez moyennes.

Dune + Le messie de Dune (1965)

Considéré comme un des chefs d'oeuvre de la science fiction. Si Dune est effectivement un chef d'oeuvre, les suites sont de moins en moins bonnes jusqu'à en devenir ridicules.

Le sommet dans la nullité a été atteint par son fils (Brian Herbert).

Les enfants de dune (1976)

Bof, bof...

L'empereur-dieu de Dune (1981)

Navet ridicule.

Destination vide (1966)

Je suis arrivé à destination et j'ai une idée du néant. A oublier

L'incident Jésus (1979)

Il parait que c'est la suite de destination vide. Aucun souvenir.

La ruche d'Hellstrom (1972)

C'est avec ce bouquin, pas très bon au demeurant, que j'ai compris l'engagement de Frank Herbert dans l'écologie (visible également dans Dune). On peut se passer de le lire, comme le reste des ouvrages de l'auteur, hors Dune.

Le cryptographe (2003)

Je n'ai aucun souvenir de ce livre pourtant récent. Et comme le thème ne m'intéresse pas trop (peut-être parce que j'ai connu professionnellement), je n'ai pas eu envie de le relire (ou le lire). Donc, pas d'avis.

Le meilleur des mondes (1932)

Chef d'oeuvre. Encore plus que 1984, ce roman est de moins en moins de la S.F. et de plus en plus un roman réaliste. La prescience d'Huxley est tout bonnement glaçante.

Soleil chaud, poisson des profondeurs (1976)

Pas relu mais de bon souvenirs.

Commando Para-Ion

Il y a des gentils (les colons) dont le zéro, il y a des méchants (les Terriens de la planète mère), il y a une très méchante (qui est en fait une très gentille).

A la fin, les gentils gagnent et le zéro épouse la très méchante qui est en fait une très gentille. Ca va, vous avez suivi ?

Le temps n'a pas d'odeur (1963)

Peut mieux faire (et a fait mieux !)

La loi du talion (1973)

Plutôt pas mal.

La submersion du Japon

Si l'histoire est parfois un peu décousue, ça se lit bien et c'est suffisamment prenant pour qu'on veuille connaitre la fin. Et l'on trouve aussi quelques indications sur la mentalité japonaise (des années 1970).

La zone de non continuité (1979)

Pas de souvenir, pas relu.

Science fiction polonaise (années 1980)

Une curiosité.

La planète interdite (2011)

Si vous avez aimé Avatar ou Gaïa dans Fondation foudroyée, vous ne serez pas déçu par ce roman prenant dont l'histoire décrit une civilisation en symbiose avec sa planète qui se trouve confrontée à l'arrivée de terriens qui en veulent à ses matières premières.

Le cirque de Baraboo (1980)

Thème original mais scénario digne d'un (mauvais) comics américain (y en a-t-il des bons ?). Si vous aimez les comics et leurs histoires pour adolescents, ça peut vous plaire.

Le spécialiste de l'horreur (Lovecraft). J'ai été passionné par cet écrivain dans ma jeunesse. Et terrifié aussi. Ca m'a passé mais dans le genre, je continue de penser qu'il est la référence...

Je n'ai pas donné d'appréciation pour chacune de ses oeuvres. Elles sont en général très réussies.

Démons et merveilles (1919-1933)

Une des oeuvres (ici, un recueil de nouvelles) de Lovecraft a lire absolument si l'on doit faire un choix. Et le titre français est particulièrement réussi.

Le rodeur devant le seuil (1945)

La couleur tombée du ciel (1927)

Dagon (1917)

Les âmes dans la grande machine (1999)

Très bon, très original.

Des astres et des ombres (1977)

Aucun souvenir, pas relu.

Je suis une légende (1983)

Un classique de la science fiction. Deux films ont été inspirés de ce roman.

Miasmes de mort (années 1950)

Recueil de nouvelles.

Le visage dans l'abime (1959)

Aucun souvenir, pas relu. Par contre, ça montre qu'il est utile de faire une liste de ce qu'on achète : fait partie de mes doublons.

Je suis une herbe (1982)

Aucun souvenir, pas relu.

1984 (1950)

Chef d'oeuvre. Mais malheureusement, fait de plus en plus partie des romans réalistes et pas de la S.F.

Une des sources d'inspiration d'Orwell pour ce roman serait The Managerial Revolution de James Burnham dont vous trouverez la traduction en français ici.

La Grande Porte (1977)

Très bons. A lire et relire  !

Homme-Plus(1976)

Daté. Mais ça reste du bon Pohl.

Le lendemain de la machine (1951)

Ca démarre plutôt bien. Mais globalement, c'est raté.

Le péril bleu (1910)

Interressant à titre historique (SF française, 1910), ça se lit.

La guerre des Berserkers (1967)

Très bon space opéra.

L'homme dissocié (1933-1941)

Quelques nouvelles intéressantes. Mais dans l'ensemble, assez décevant.

Dramoclès (1983)

Pas de souvenir, pas relu.

Les chemins de l'espace (1967)

Plutôt bon malgré une fin un peu faible.

Starborne

Ca se lit. Mais bof.

Les chants de l'été (1956)

Pas mal.

L'homme dans le labyrinthe (1969)

Original et prenant.

L'homme stochastique (1975)

Pas relu mais de bon souvenirs.

La rive incertaine (1962)

Pas relu, pas de souvenir.

Avec le temps, j'ai de plus en plus apprécié Clifford Simak pour son originalité, son humanisme et son universalité, qualités rares chez les américains. Peut-être parce qu'il est né en 1904 et a bénéficié d'une culture encore imprégnée de pensée européenne...

Demain les chiens (1952)

Pour beaucoup, ce roman fait partie des chefs d'oeuvres de la S.F. Et c'est aussi mon point de vue.

L'empire des esprits (1970)

Plutôt bon.

Projet Vatican XVII (1981)

Ce roman tardif mérite vraiment d'être lu. Par contre, ne vous laissez pas abuser par le résumé en quatrième de couverture qui est assez débile (le "dont il présente le sanglant, le tragique destin" n'a strictement rien à faire ici).

Les ingénieurs du cosmos (1939-1950)

Une oeuvre de jeunesse très honorable.

Au carrefour des étoiles (1963)

Plutôt bon.

A Chacun ses dieux (1972)

Original, beau, poétique.

Le pélerinage enchanté (1975)

Excellent. Pour moi, bien supérieur à Tolkien et autres oeuvres d'heroic fantasy.

Dans le torrent des siècles (1951)

Histoire temporelle alambiquée. Ca se lit mais ce n'est pas très réussi. D'autres thèmes sont abordés (la destinée, l'égalité entre humains naturels et artificiels...).

Les visiteurs (1979)

Plutôt bon. Comporte une critique assez acerbe de la société américaine.

Dark Crystal

Conte pour enfants. Ca ne devrait pas trop vous intéresser si vous avez dépassé l'âge de raison. Sinon, c'est de l'infantilisme et pour info, c'est une maladie.

Jack Barron et l'éternité (1969)

Une sorte de mythe Faustien revisité. Plutôt bon.

La dernière croisière du Dragon-Zéphyr (1982)

Par certains côtés, excellent et au moins, très original.

Rêve de fer (1972)

Sous ce titre se cache le roman le plus célèbre d'Adolf Hitler, écrivain autrichien émigré à New York en 1935. Découvrez "Le seigneur du Svastika". Si ça vous a plu, vous pourrez tenter de vous procurer "La race des Maîtres" et "l'Empire de mille ans", deux autres romans du même auteur.

Savoureux !

Créateurs d'étoiles (1937)

Et bien, malgré trois ou quatre tentatives en 40 ans, je n'ai jamais pu lire ce livre qui m'ennuie dès les premières pages. Pourtant, l'histoire semble alléchante si l'on en croit Wikipedia.

Entre deux mondes incertains (1957)

Série de nouvelles. J'ai adoré "Le Navigateur". Pour les autres, pas trop de souvenirs.

Le bureau des atrocités (2001)

Pas trop de souvenirs.

Crépuscule d'acier (2003)

Original, pas mal d'humour, à lire.

L'arc en ciel lointain

Pas de souvenir, pas relu.

Theodore Sturgeon me fait penser à Clifford Simak pour ce qui est de la qualité de l'écriture. Peut-être est-ce un effet générationnel (Clifford Simak est né en 1904, Théodore Sturgeon en 1918).

Ses romans et nouvelles sont souvent à mi-chemin entre science-fiction et fantastique et se lisent agréablement. Pour autant, ils manquent un peu de "profondeur" (désolé, je n'ai pas trouvé mieux) ce qui fait que même s'il s'agit d'un auteur reconnu, je ne considère pas qu'il ait produit de réels chefs d'oeuvres. Mais avoir produit de bons romans et de bonnes nouvelles n'est déjà pas si mal.

Cristal qui songe (1950)

Un classique de la littérature de science-fiction. En fait il s'agit plutôt de fantastique.

Les talents de Xanadu (1972)

Suite de nouvelles, certaines plaisantes.

Les plus qu'humains (1953)

Considéré comme un bon roman. Pas relu, pas de souvenir.

Killdozer / Le viol cosmique (1944-1958)

Killdozer : quand un bulldozer se prend une pelle.

Le viol cosmique : quand une entité extraterrestre se retrouve dans un poivrot.

Amour impair et manque (1960)

Suite de nouvelles.

Marune: Alastor 933 (1975)

Ca se lit bien mais on a le sentiment que l'auteur ne savait pas comment terminer son roman.

VAN VOGT a eu énormément de succès dans les années 1950. En France, c'est Boris Vian qui l'a fait connaitre (excusez du peu). J'ai abordé la SF grâce à lui (Van Vogt, pas Boris Vian) et "La Faune de l'Espace" puis "A la poursuite des Slans" et beaucoup d'autres par la suite.

Et puis, j'ai eu le malheur de les relire quelques années après, puis encore quelques années plus tard. A chaque fois, une déception de plus en plus grande. J'ai fini par comprendre pourquoi.

Van Vogt a de très bonnes idées de départ. Mais il les gâche à peu près toujours de la même façon :

• Le mythe du surhomme : on le retrouve dans la plupart de ces bouquins. Les américains ont un vrai problème avec ça.
• Les fins en général bâclées et grandguignolesques, comme si Van Vogt se désintéressait du sujet.

La bataille de l'éternité

Ce livre est un cas : j'avais complètement oublié l'histoire que j'avais du lire dans les années 1980. Je l'ai relue en 2021. Quelques jours après, j'avais de nouveau tout oublié. A lire donc, pour avoir une idée du néant.

L'été indien d'une paire de lunettes (1979)

Un titre comme ça d'un type comme ça, vous achetez le bouquin. Ce que j'ai fait. Au moins, le titre est bon...

Les armureries d'Isher (1941-1949)

"Être armé, c'est être libre". L'idée est excellente, mais son développement souffre des défauts habituels des romans de Van Vogt. Dommage.

Les fabricants d'armes (1943)

Dans la même veine que les armureries d'Isher, avec toujours le complexe du surhomme, en pire.

Le colosse anarchique (1977)

Bonne idée de départ. Mais...

La faune de l'espace (1950)

Comme d'habitude, très bonne idée de départ et qui postule qu'une des façon de progresser dans la compréhension (du monde, de l'humain, des sciences, etc.), c'est de former des supergénéralistes qui sont chargés de faire le lien entre des personnes de plus en plus spécialisées. Sauf que dans le roman, ça se traduit une fois de plus (chez Van Vogt) par le fait que le supergénéraliste devient une sorte de superman et là, ça part en sucette.

J'ai gardé le livre parce que c'est celui avec lequel j'ai abordé la science fiction (j'aurais pu plus mal tomber) et parce que j'aime bien la couverture.

A propos de couverture, la quatrième indique qu'un important film vient d'être tourné à partir de son livre "A la poursuite des Slans". Mais pas de trace du film...

Le Monde des Non A (1945)

Les joueurs du Non A (1956)

La fin du Non A (1984)

Tout pour être un chef d'oeuvre. D'ailleurs, il est considéré comme tel par pas mal de personnes. Sauf que c'est du Van Vogt : au final, le roman se réduit à une histoire de Superman. Quel gâchis !

Le premier roman a été traduit par Boris Vian.

Créateur d'univers (1948)

J'ai relu quelques extraits qui m'ont convaincu de deux choses :

• je n'ai aucun souvenir de ce bouquin.
• je n'ai pas envie de le (re)lire.

Destination univers (1969)

Série de nouvelles, dont certaines plutôt très bonnes (Destination Centaure, Le monstre, Réveil, Le village enchanté, Un pot de peinture, Défensive, Les maitres, Correspondances, Le Son, La quête).

La guerre contre le Rull (1959)

Bon roman.

A la poursuite des Slans (1940)

Un des très bons romans de Van Vogt et de la science fiction en général.

Le livre de Ptath (1947)

Peu de souvenir de ce roman que je n'ai pas relu en 2021.

L'Empire de l'atome (1956)

Le sorcier de Linn (1962)

Fait partie des bons romans de Van Vogt.

Les opérateurs humains (1970)

Recueil de nouvelles (Les opérateurs humains, La jungle de Mira, Humains, Go Home, Accomplissement, Lui, L'homme filtrant). J'ai conservé l'avis de ma première lecture dans les années 1970 : pas mal ! Ca ne laisse rien présager de très bons.

Les monstres (1965)

Recueil de nouvelles. Pas trop de souvenirs.

Titan

Plaisant avec pas mal d'humour. Idéal pour un aller et retour un peu long en train. Très "américain" aussi : en gros, les références, ce sont les Etats-unis et Disney Land.

Ca n'apporte pas grand chose, à part une distraction passagère.

Millenium (1983)

Pas mal.

Sorcière

Ca se lit.

Le Canal Ophite (1977)

Pas mal mais on ne perd pas grand chose à ne pas le lire.

Jules Verne n'a pas écrit beaucoup de romans ou nouvelles que l'on peut classer dans la science fiction, ce n'était pas son objet. Il y a toutefois deux nouvelles qui entrent parfaitement dans le genre. On les trouve en particulier dans le recueil Hier et demain.

Hier et demain (1967 pour le recueil)

Deux nouvelles sont à classer dans la science fiction et sont toutes deux excellents :

• La journée d'un journaliste américain en 2889 (publié en 1889 aux USA, 1891, en France). Il s'est juste trompé de 800 ans... C'est plus une curiosité qu'une très bonne nouvelle.
• L'éternel Adam (posthume, publié en 1910). Excellent mais assez pessimiste.

Abattoir 5 (1969)

Très original. La partie de l'histoire qui se déroule à Dresde lors du bombardement est particulièrement réussie.

La balle du néant (2002)

Très prenant et astucieux.

La guerre des mondes (1898)

Est-il encore besoin de présenter cet excellent roman ?

Le papillon des étoiles (2006)

Ca se lit.

Niourk (1957)

Plutôt pas mal, contrairement à ce que laisse croire la couverture...

Le temple du passé (1957)

Ca se laisse lire.

Rayons pour Sidar (1971)

Je n'ai (en 2021) que de vagues souvenirs de ce roman que j'avais lu dans les années 1970. Wul fait d'assez bon space opéra de gares... A l'époque, j'avais noté "pas mal".

Avec "L'ile des morts", j'avais considéré Zelazny comme l'annonciateur d'un renouveau de la SF dans les années 1970-1980. Mais après avoir fait quelques tentatives avec d'autres romans, j'ai abandonné l'auteur.

La main d'oberon

Original dans son écriture mais tellement sophistiqué que ça en devient artificiel et finalement assez rasoir. D'ailleurs, je n'ai pas fait trop d'effort : j'ai abandonné ma relecture (en 2021) après quelques dizaines de pages.

Les fusils d'Avalon (1972)

Pas relu, pas de souvenir.

L'Ile des morts (1969)

J'ai relu en 2021 ce roman pour voir si je retrouvais "la magie" de l'époque où je l'avais lu, dans les années 1970. Comme je le craignais, je n'ai pas trouvé le roman très bon.

Pourquoi l'avais-je trouvé bon à la première lecture ? D'abord la qualité de l'écriture qui changeait de la production habituelle. Ensuite, le thème et l'histoire me semblaient innovants et ambitieux et les personnages intéressants.

En fait (et apparemment comme souvent chez Zelazny), il s'agit d'une histoire de supers héros aux supers pouvoirs, à la longévité exceptionnelle et supers riches. Pour résumer,des histoires de Superman, typique de la mentalité US. Donc pour moi, en 2021, sans grand intérêt. Ne reste plus que la qualité d'écriture ce qui fait un peu juste pour faire un bon roman. Surtout qu'entre-temps, on a lu beaucoup d'autres (très) bons romans et qu'évidemment, on devient plus exigeant.

Bref, à lire si on veut absolument découvrir Zelazny et qu'on est motivé !

Histoires des temps futurs (1970)

Après demain la terre... (1971)

Sous la direction d'Alain Dorémieux, Casterman a publié une série d'anthologies de belle qualité avec des textes très bien choisis.

Anthologie Planète : Les chefs d'oeuvres de la science fiction

Le titre n'est pas usurpé. C'est la meilleure anthologie que j'ai eu. Si vous en croisez une d'occasion, laissez vous tenter. Au menu :

• La Brousse, Ray Bradbury
• Le vaisseau fantome, Ward Moore
• Jeu d'enfant, William Tenn
• Civilisation 2190, Gérard Klein
• Arène, Frédéric Brown
• Une marche dans la nuit, Arthur C. Clarke
• Raides mortes, Clifford D. Simak
• La chaine et le collier, Catherine Cliff
• Mère, Philip José Farmer
• La merveilleuse aventure du bébé Hurkle, Théodore Sturgeon
• Une maison dernier cri, Richard Matheson
• Tlön Uqbar Orbis Tertius, Jorge Luis Borges
• C'est du billard, Philippe Curval
• Requiem, Edmond Hamilton
• Où sont les autres,Cordwainer Smith
• Bucolique, A.E. Van Vogt
• L'oeil avide, Robert Bloch
• Univers zéro, Jacques Sternberg
• Dans les murs d'Eryx, H.P. Lovecraft
• Tout ce que nous sommes, Robert Sheckley
• Le bout de la route, Poul Anderson
• Le cinquième sens, François Richaudeau
• Comment tuer un brontausaure, Brian W. Aldiss
• Chrysalia, André Ruellan
• Le bébé dans la cuisinière, John T. Sladek
• Cycle de survie, Richard Matheson
• L'ultime son, Charles Beaumont
• La machine à deux mains, Henry Kuttner
• Quatrième expédition, Stanislas Lem
• La mère, Alfred Coppel
• Le labyrinthe, Frank-M. Robinson
• Les défenseurs, Philip K.Dick
• Les Ruum, Arthur Porges
• Les villes, Gérard Klein
• Un roulement de tonnerre, Ray Bradbury
• A l'aube d'un grand soir

L'anthologie comporte également des illustrations de plusieurs artistes et une brève bibliographie des auteurs.

Futurs d'antan (1974)

Sous la direction d'Alain Dorémieux, quelques nouvelles de sciences fictions des premières années de la revue Fiction. Et comme toujours avec Alain Dorémieux, le choix est excellent.

Le livre de poche a édité une superbe anthologie de la science fiction, 40 volumes en 1989, classés par thèmes. En voici quelques-uns. Pas de critique associée aux différents tomes car ça n'a pas vraiment de sens.

Histoires d'extraterrestres (1974)

C'est extra !

Histoires de machines (1974)

Histoires de cosmonautes (1974)

Histoires de Planètes (1975)

Histoires de fins du monde (1974)

Thème ô combien d'actualité dans les années 2020...

Histoires a rebours (1978)

Histoires de la fin des temps (1983)

Encore un effort, on y est presque

Histoires fausses (1984)

Quand les choses ne sont pas ce qu'elles semblent...

Histoires paradoxales (1984)

Histoires de guerres futures (1985)

Histoires de créatures (1989)

La frontière éclatée (1989)

Histoires de robots (1993)

Dans les années 1980, J'ai Lu a édité annuellement une série de recueils de nouvelles ayant pour nom générique "Univers" suivi de l'année considérée. Sans être du même niveau que l'anthologie du livre de poche, on y trouve quelques perles et surtout, on peut assister à l'évolution du genre année après année.

Univers 1982

Univers 1983

Univers 1985

Univers 1987

Univers 1989

UTOPIAE 2001, Fin de l'Odyssée ?

Recueil d'auteurs européens.

Les meilleurs récits de Weird Tales (période 1925 à 1932)

Horreur (genre). Personnellement, je n'aime pas trop.

Les meilleurs récits d'Astounding stories (1974)

La revue dont Campbell a été l'éditeur et qui a compté pour bon nombre d'écrivains de science-fiction dont Asimov.

Les meilleurs récits de Thrilling Wonder stories (1978)

Jupettes et mentons carrés (sur les couvertures. Pour le reste, pas de souvenir).

Excellente anthologie. Chaque volume est le plus souvent associé à un auteur. Parfois, il couvre un thème ou un pays.

Chaque volume comporte une analyse (sur l'auteur ou le thème) et chaque histoire comporte une courte introduction.

Pas de critique associée aux différents tomes car ça n'a pas vraiment de sens.

Science fiction italienne

Science fiction allemande

Le monde des chimères (l'épopée fantastique)

Alfred BESTER

Robert SHECKLEY

John BRUNNER

Jack VANCE

A.E. VAN VOGT

Philip K. DICK

Frank HERBERT

Arthur C. CLARKE

Christopher PRIEST

Histoire de la science fiction moderne (1973)

Il me semble que cet ouvrage publié chez Albin Michel a longtemps fait référence. Mais moderne, il n'est plus puisqu'il s'arrête en 1973 et que le temps a passé (et aux dernières nouvelles, il continue de passer). A noter toutefois qu'une réédition augmentée a été publiée en 1984 chez Rober Laffont.

Cette histoire présente à la fois le domaine anglo-saxon (quantitativement le plus important) et le domaine français (historiquement, un des plus anciens).

Pour le domaine anglo-saxon, il distingue 7 époques :

• Fondation (1911-1925)
• Cristallisation (1926-1933)
• Mutation (1934-1938)
• Moisson (1939-1949)
• Prolifération (1950-1957)
• Récession (1958-1965)
• Résurrection (1966-1971)

Histoire de la science fiction moderne - 2. Domaine français (1973)

Comme son nom l'indique...

Panorama de la science-fiction (1975)

Cet ouvrage se différencie de celui de Jacques Sadoul par la façon dont il aborde la science fiction : les thèmes, les genres, les écoles, les problèmes. Il a été édité par Marabout Université.