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ESART, caisson (tuner FM)

Caisson Esart, face avant

Type : Tuner
Année : 1968 environ
Gamme fréquence : 87,5MHz à 104MHz
Sensibilité : 2 microvolts
Divers : décodeur stéréo commutable, CAF, 3 stations pré-réglables, indicateur puissance signal, indicateur de fréquence par galvanomètre, indicateur stéréo
Sorties : sorties 0,1V et 1V
Distorsion : inférieure à 0,3%
Rapport signal/bruit : -32dB
Semi-conducteurs : 51 dont 4 FET, 22 transistors et 21 diodes
Consommation : 3W
Dimensions : 120x150x290 mm

LE caisson ESART est considéré comme un des meilleurs tuner de son époque (si ce n'est le meilleur), et en 2013, date de rédaction de cette page, il n'a toujours pas à rougir de ses performances.

Rappelons qu'ESART fut une société française réputée dans la fabrication de tuners, d'abord à lampes puis à transistors.

La qualité de fabrication est exceptionnelle. Pour vous en convaincre, voir les photos plus loin.

Pour ce qui est des performances, difficile d'en juger mais la légendaire sensibilité de ce caisson se traduit chez moi par une réception sans faille avec un simple bout de fil de 25cm

Coté fonctionnel, sobriété et efficacité. Un bouton marche/arrêt, un vu-mètre pour indiquer la puissance de réception, un autre vu-mètre rétro-éclairé pour indiquer la fréquence d'accord. Un bouton de recherche des stations démultiplié, 3 autres boutons pour prérégler 3 stations. Un sélecteur permet de choisir une des stations préréglée ou d'utiliser le bouton de recherche des stations. On trouve également l'habituel sélecteur mono/stéréo, le contrôle automatique des fréquences commutable et l'accord silencieux commutable. Enfin, un indicateur lumineux permet de savoir si la restitution se fait en mono ou en stéréo.

A l'arrière, le porte-fusible (100mA), le sélecteur de tension, 2x2 sorties, une limitée à 0,1V max, l'autre à 1V max.

Et pourtant, en analysant ce tuner, je ne peux m'empêcher de ressentir un certain regret : sa recherche de perfection laisse présager le fin d'une certaine industrie de qualité "made in France".

La mécanique, tout d'abord, est d'une extrême complexité, avec un nombre de pièces métalliques et de vis impressionnant. Là où un Japonais aurait fait un bête boîtier en U, on a ici tout un tas de tôles épaisses qui s'emboîtent et se vissent et qui nécessitent une manipulation compliquée pour le montage tant que pour le démontage.

L'électronique se trouve répartie sur 4 circuits imprimés. Une innovation est que plusieurs de ces circuits sont montés sur connecteurs. Voilà qui devrait faciliter le démontage. Et non : il faut démonter tout un tas de pièces du boîtier pour accéder à ces circuits. Et leur remise en place n'est pas toujours aisée à cause des entretoises à positionner.

Enfin, il reste encore beaucoup de câblages.

Si ESART avait pu viser le marché international, peut-être l'entreprise se serait-elle fait un nom au même titre que certains fabricants US et aurait continué à produire du haut de gamme pour le plus grand bonheur des amateurs fortunés. Mais le marché français était trop petit pour permettre à une telle société de survivre sur ce créneau. Dommage.

Cet appareil m'a été fourni en panne pour réparation (fusible HS). Après quelques vérifications et un petit nettoyage, je l'ai remis en marche et... il fonctionnait parfaitement. Je n'ai rien changé mais il est fort possible que les condensateurs de l'alimentation soient fatigués. En particulier, le 2200µF-63volts est en limite de tension, puisque 60volts sont appliqués à ces bornes.

décembre 2013

Caisson Esart, intérieur

Caisson Esart, intérieur

Caisson Esart, intérieur

Caisson Esart, intérieur

Caisson Esart, arrière

Caisson Esart, avant

Caisson Esart, fiche presentation

Caisson Esart, fiche garantie 1 Caisson Esart, fiche garantie 2

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